La critique d'une des idéologies du démocratisme est toujours ambiguë, car se plaçant nécessairement sur le terrain du capitalisme, donc sur une option réformiste, même si elle prend une forme radicale. En cela, tout discours est inutile, superflu. Au final, seul le mouvement historique comptera, et il se passera de nous et de nos discours, puisque nous serons morts. Ces textes ne seront plus qu'un témoignage de nos gesticulations pour comprendre par quel processus notre humanité nous échappe, et c'est très bien comme ça.
septembre 2017
"Le capitalisme épuise deux choses : l'ouvrier et la nature"
Karl Marx
Face au dérèglement climatique, "Il faut des mesures politiques concrètes, coercitives, impopulaires, s'opposant à nos libertés individuelles, on ne peut plus faire autrement."
Aurélien Barrau astrophysicien
"Je veux que vous paniquiez"
Greta Thunberg adolescente intoxiquée
Le stock de CO2 atmosphérique s'élève aujourd'hui à 3200 milliards de tonnes. Désormais minoritaires, les flux des pays développés n'acroissent celui ci que de 5 milliards de tonnes par an, soit de l'ordre de 1/600ème. Les efforts que les pays développés déploient et les sommes considérables qu'ils dépensent pour réduire leurs émissions ne peuvent avoir aucun effet significatif sur le stock de CO2 et à fortiori sur le climat si celui ci en dépend.
Christian Gérondeau
Dictionnaire des idées reçues :
Eté : toujours exceptionnel
Hiver : voir été
Gustave Flaubert
Écologisme/Climatisme
Le démocratisme capitalo spectaculaire ne promeut que ce qui lui profite et lui permet de perdurer. Face aux contradictions internes qu’il engendre, à la baisse du taux de profit et à la surproduction généralisée, s’offre à lui une solution : la guerre et la destruction des marchandises et des humains.
L’écologisme semble apparaître comme une alternative crédible à ce désastre récurrent, mais créateur (chaos constructif). De même que le démocratisme se devait de convaincre qu’il était d’une urgence absolue de sauver la patrie en danger ou d’abattre le fascisme, il se doit de convaincre de l’urgence "sauver la "planète" et donc de changer l’ensemble des moyens de production de l’énergie, ce qui chamboule toutes les marchandises, du logement aux bagnoles en passant par les loisirs, tout doit se conformer aux nouvelles normes. Voilà un boulot de longue haleine, dont le processus semble s’accélérer. Ceci permettrait de mettre à la casse à peu près toutes les marchandises du vieux monde sans destruction massive d’humains, ce qui risque d’être insuffisant aux yeux de notre supra élite, car que faire de tous ceux qui n’ont pas de pouvoir d’achat et qui encombrent les bidonvilles et les cités mouroir ? En avoir en stock à disposition est une chose, être submergé par cette population ingérable en est une autre.
Le terrorisme climatique possède, lui, encore de belles perspectives...la jeunesse étant infectée par ce déjà ancien virus. Outre l'adhésion de la jeunesse, il offre une perspective de profits en réinitialisant la marchandise essentielle qu'est l'énergie. Voici la meilleure option du capital moribond : tout foutre le vieux monde à la poubelle déjà débordante, trouver encore quelques écolos pour assurer la promotion des énergies soit disant renouvelables, enfermer le populo dans un carcan de CO2, essorer les esprits jusqu'à plus soif, bref, repartir pour un nouveau cycle de propagande réchauffiste sans peur ni reproche.
L’écologisme sera en conséquence un retardateur du grand chaos.
Mais s'imaginer que ce processus (le passage à une économie soi-disant écologique) est du à une volonté vertueuse du démocratisme, et qu'il va résoudre en quoique ce soit le problème de l'invivabilité du capitalisme, c'est se bercer d'illusions, c'est rentrer dans la logique du système et lui permettre de perdurer. C'est une fois de plus l'immense force du démocratisme de nous convaincre de la nécessité de l'accompagner dans ses révolutions marchandes internes, pour finalement nous imposer son diktat pseudo écologique mais réellement aliénatoire. Notre soumission au nouvelles normes n'est pas une option, mais un impératif auquel nous n'échapperons pas et qui nous plongera un peu plus dans le marais du démocratisme.
L'unique souci (et l'impossible non choix) du démocratisme est de rentabiliser la gestion du problème qu'il a créé. Et les mediat prennent forcément la question par le mauvais bout de la mauvaise lorgnette en martelant les consommateurs d'improbables diktats. Comme toujours, il ne faut surtout pas remettre en question la logique productiviste d'un système qui s'emballe à en perdre la raison, mais pointer les défaillances individuelles de chaque consommateur, qui, dans un élan de survie coupable, foncera s'acheter la dernière bagnole électrique, polluant ainsi les lointaines contrées dont il ira visiter les quelques îlots sauvegardés dans un brouillard de kérosène.
De fait, l'oligarchie au pouvoir vient d'effectuer un saut qualitatif dans l'abject. Nous était désigné l'ennemi n°1 de la démocratie, et donc de la civilisation : le terrorisme international. Une guerre sans fin nous est promise contre l'islamisme, incarnant le mal absolu. C'était sans compter sur la capacité sans borne du démocratisme à engendrer de nouvelles idéologies toutes plus anxiogènes les unes que les autres. Je vous présente le CO2, ennemi du genre humain (mais très profitable à la végétation) au pouvoir destructeur sans pareil, invisible, inodore et indolore. Ennemi parfait, insaisissable et omniprésent, dont nous sommes tous producteurs involontaires et donc désignés en tant que tel. Le suicide collectif semblerait une solution envisageable, en attendant le cataclysme inévitable. Ainsi luttant sur deux fronts, militaire contre le "terrorisme", civil contre le "réchauffement climatique", le démocratisme semble s'acheminer vers une nouvelle victoire: la soumission absolue doublée d'une adhésion idéologique des peuples terrorisés, esclavagisés.
Il n'y aura jamais assez de discours, d'écrits pour dénoncer la convergence idéologique et factuelle de ces déjà anciennes antiennes , l'inversion accusatoire atteignant des sommets qui semblaient infranchissables.
Alors que dans la nature, tout est cycle et renouvellement, le capitalisme a inventé le déchet, et comme n’existe que ce qui dégage de la marge brut, le démocratisme a inventé le traitement des déchets. Production que le démocratisme spectaculaire a modernisée en inventant l’incinération, la décharge à ciel ouvert, l’enfouissement « on en parle plus », toutes techniques de traitement des déchets vouées à l’empoisonnement des populations. En dernière instance, le déchet est propulsé vers le tiers monde, où d’immenses décharges à ciel ouvert font partie du paysage normal, soulageant l’occident d’un poids coupable.
Le déchet nucléaire, dans son impossible gestion, concentre à lui seul toutes les contradictions (et tous les dangers !) de la supercherie d’une écologie capitaliste. Le grand mensonge, le super non-dit, c’est l’impossibilité d’un retour en arrière nucléaire. Nous ne verrons jamais le démantèlement des centrales, s’il s’avère techniquement possible, tout simplement parce qu’il générerait un tel nombre de milliers de tonnes de déchets radioactifs que leur stockage est inenvisageable.
http://mai68.org/spip2/spip.php?article1319#forum860
L’écologie politique tente de nous faire croire qu’elle va remédier à ces effets pervers, dommages collatéraux, mais se heurte à son impuissance à remettre en cause le système marchand, et donc est condamnée à être submergée par ces immondices au final peu rentables.
Si le démocratisme spectaculaire met en spectacle sa lutte contre le réchauffement climatique, il est incapable de remettre en cause son mode de production, cause véritable de tous les empoisonnements que nous subissons, et n’atteindra évidemment pas les pauvres objectifs qu’il s’est médiatiquement fixé. Le seul échappatoire qui lui reste est une fuite éperdue vers un scientisme constamment affirmé, alors que les causes véritables de notre perdition crèvent les yeux :
https://www.dailymotion.com/video/x5hpoe4 (attention, très anxiogène)
Les peurs suscitées par l'hypothétique réchauffement climatique causé par la soi-disant activité humaine (d'après les chiffres du GIEC, les émissions humaines issues des combustibles fossiles ne représentent que 4,1% du total des émissions de carbone vers l’atmosphère. Le reste, soit 95,9%, ne provient pas des combustibles fossiles mais d’autres sources comme la matière organique en décomposition dans les sols et les océans, mais aussi du changement de l’affectation des sols par l’être humain) servent à merveille les dessins de l’oligarchie mondialiste, ce qui assurera son succès en emportant l’adhésion des foules pour un gouvernement mondial, fantasme de nos élites délirantes.
https://www.publicmeteo.be/la-nasa-admet-que-le-changement-climatique-est-du-a-lorbite-de-la-terre/
Sans même évoquer le fait que les causes officielles de ce réchauffement sont contestées par des scientifiques censurés (https://www.youtube.com/watch?v=yEE8OC60m7k), nous crevons actuellement d’un empoisonnement quotidien, et non d’un coup de chaud à venir.
https://www.youtube.com/watch?v=wVyeZXQCe2w
Empoisonnement chimique radioactif, bactériologique, électromagnétique.
Empoisonnement chimique dans notre nourriture avec les conservateurs, les colorants, les rehausseurs de goût et autres épaississants.
https://www.youtube.com/watch?v=UGeFrgmqxyE&t=568s
Dans nos rivières en déversant les résidus de l’industrie chimique, et même en pissant dans nos WC les résidus non assimilés des aliments médicaments que nous ingurgitons.
Dans notre terre qui vomit ses pesticides et ses engrais, devenue un objet inerte et sans vie, provoquant l’érosion des sols, engendrant toutes sortes d’inondations, glissements de terrain et autres calamités.
Dans notre mer où s’accumule les plastiques et qui a longtemps servi de poubelle pour les bidons gorgés de déchets radioactifs, puis de déversoir pour les Fukishima passés et à venir.
Dans notre air où les particules se multiplient, de plus en plus fines, de plus en plus pénétrantes (correction 2020 : après avoir lu le bouquin de Christian Gerondeau "L'air est pur à Paris", il semblerait que Airparif nous bourre le mou...), où les expériences d’épandage chimique sont de plus en plus documentées..
Empoisonnement par radiations grâce aux fuites de nos centrales nucléaires, aux armes à l’uranium appauvri.( https://www.youtube.com/watch?v=T2gl85MmhyY), aux essais de bombes atomiques, aux catastrophes nucléaires récurrentes que le démocratisme affirme comme impossible, décrétant le risque zéro.
Ne doutons pas que le capitalisme démocratique sucera, malgré ses dénégations, jusqu’à la dernière goutte de pétrole, gaspillant sur l’autel du profit cette ressource inestimable, guerroyant pour le monopole de son exploitation.
La où le cancer des enfants était exceptionnel, il devient monnaie courante.
L’autisme, autrefois rare, deviendra la norme en 2050 si la courbe statistique continue sur sa lancée (+ 600 % en 20 ans en Californie)
Les perturbateurs endocriniens nous assaillent de tout côté, sont en nous ; enfanter devient problématique pour de plus en plus de couples atteint de stérilité du fait de la piètre qualité du sperme (les enfants ont plus de 100 molécules chimiques dans le sang à leur naissance aux USA).
https://www.arte.tv/fr/videos/069096-000-A/demain-tous-cretins/
Les allergies touchent une population toujours croissante.
Le démocratisme sait pertinemment que les pollutions engendrées sont inhérentes au système de production capitaliste, et que tous les cautères sur les jambes de bois qu’il proposera ne sauraient infléchir en quoique ce soit la spirale infernale par lui enclenchée. Il lui suffit d’affirmer spectaculairement sa volonté de lutter contre les effets pervers de sa logique intrinsèque quand la pression s’avère excessive. Son unique souci est comment rentabiliser cette apparente évolution.
Il va sans dire que les écrits ici exposés, en tant que modeste contribution à l’expression d’une perception de la réalité du moment, peuvent être copiés, cités, déformés, utilisés. Ils sont mis à la disposition de ceux qui y trouvent un intérêt, ni plus ni moins. En cela, ils n'ont aucune valeur marchande et n'appartiennent qu'à ceux qui en prennent possession. Ils ne se conçoivent que dans l'anonymat, non parce que l'auteur ne les assume pas, mais parce ce travail ne peut être compris que comme une évidence.