Ce blog est conçu comme un livre en constante écriture. Rien de bien nouveau dans les lignes qui suivent, tout ayant déjà été dit et écrit, mais la nécessité de reformuler la critique, encore et encore, de l'insupportable spectacle de la dictature marchande. Il peut se lire dans tous les sens.
En guise d'amuse bouche, vous trouverez plus bas quelques commentaires sur la soupe quotidienne qui nous est servie, généralement nommée « actualité », réunis sous la rubrique :
En guise d'amuse-bouche, vous trouverez plus bas quelques commentaires sur la soupe quotidienne qui nous est servie, généralement nommée « actualité », réunis sous la rubrique :
« EN SOLDE ».
Certains de ces propos s‘inséreront dans une critique interne du monde marchand, et s’inscriront donc forcément dans un réformisme inévitable. D’autres essayeront de s’en extraire, et succomberont donc à un révolutionnarisme tout aussi inévitable. Cela suppose deux niveaux d'analyse qui se complètent et s'entrechoquent : l’éternel conflit entre "révolutionnarisme" et "réformisme" qui sera abordé plus bas.
Ce n'est que lorsque la déliquescence du monde marchand spectaculaire et le spectacle de la déliquescence du monde marchand fusionneront en un point culminant, qu'alors nous aurons une chance (peut-être) d’échapper à cette dialectique. Ainsi va la vie, tout n’est pas radicalité.
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Le 8/03/24
Ils sont venus, ils sont tous là, les va-t-en guerre :
Hollande le débile, Sarko le cynique en visite chez Macron le psychopathe, tous d'accord pour faire couler le sang des autres.
Journée de la femme :
Se battent pour un droit qu'elles ont déjà...sont fières d'elles alors que si le droit à l'avortement est nécessaire en aucun cas il ne devrait être sujet à fierté et congratulation. Il y a comme une indécence. Sans doute se battront -elles un jour pour le droit à l'excision ! (Oups ! Qu'ai-je dit ? Un combat oublié, peut-être ?)
Phalloplastie et vaginoplastie sont des mutilations sexuelles, encouragées et remboursées par la sécu... Difficile dans ces conditions de condamner l'excision. Ça bug chez les progressistes.
Le 20/02/23
Ami, entends-tu le doux son du canon qui va qui vient, virevolte, t'effleure et te submerge ?
Ami, ressens-tu l'acre odeur de la poudre aux terrifiantes volutes qui s'approchent, grosses de promesses d'un avenir de décombres ?
Ami, as-tu vu ces engins de mort aux reflets métallisés qui prennent leur envol, indifférents au sort de tes proches, pavoisant dans leur armure d'acier ?
Ami, espères-tu le goût du sang à venir, versé sur l'autel du profit, écarlate ?
Ami, approches-tu ces cadavres grotesquement empilés, ces corps estropiés, disloqués ?
Ami, aperçois-tu les sublimes et puantes valeurs du démocratisme républicain ?
Ami, entends-tu l'appel de tes frères carbonisés sur l'ordre de ridicules pantins dans leurs salons dorés ?
Ami, entends-tu ?
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Le 31/01/24
Le monde paysan est en ébullition.
Les agriculteurs sont un exemple presque parfait de la baisse tendancielle du taux de profit.
Un exploitant agricole de nos jours vit seul, possède une exploitation agricole de 200 hectares minimum, est endetté jusqu'au cou, travaille seul et se suicide au bout de quelques années d'un labeur qu'il sait mortifère.
L'investissement en capital constant (les bâtiments, les machines, la terre) est énorme, en capital variable (la force de travail ), ridicule. Il ne dégage que des dettes et des déficits et ne survit que grâce à des subventions.
Il ne contrôle ni son coût de production, ni son prix de vente. Bref, il est proletarisé.
L'exploitant agricole court après une rentabilité toujours en baisse pour un investissement jamais suffisant, avec un bénéfice toujours moindre, quand il n'est pas négatif.
A la sortie de la guerre, une ferme de quelques dizaines d'hectares suffisait à faire vivre une famille nombreuse.
Actuellement, un agriculteur, du haut de son endettement faramineux, rame sur son beau tracteur climatisé, et ne peut pas sortir un salaire décent malgré ses deux cent hectares.
Allez, paysan, retourne à la zonzon. Un peu moins de bruit, stp, pendant l'agonie.
Une solution imparfaite, provisoire mais immédiate est évidemment de sortir de l'Europe.
Une solution radicale est de sortir du monde marchand.
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Le 26/11/23 :
95% des échanges entre la Russie se font en roubles ou en yuans.
La banque centrale chinoise et la banque centrale saoudienne passent des accords pour des échanges en monnaie nationale.
Que crève le dollar.
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Le 19/11/23
Gaza est un ghetto, mais un ghetto inversé.
De ce ghetto, nul ne peut sortir, tous sont bombardés.
Nasser une population pour une meilleure efficacité guerrière est un génocide.
Quand vingt palestiniens sont assassinés pour tuer un combattant du Hamas, alors la population est la cible et le combattant le dommage collatéral.
Dieu nous préserve de l'armée la plus morale du monde.
Le 15/11/23
"Nous pouvons pardonner aux arabes de tuer nos enfants mais nous ne pouvons pas leur pardonner de nous forcer à tuer leurs enfants."
Golda Meir
Oh la belle personne ! Non seulement, elle inverse l'agresseur et l'agressé, mais s'ils tuent les enfants arabes, c'est justement qu'ils ne pardonnent pas.
Le 12/11/23
Manif contre l'antisémitisme .
Ah bon ? Pourquoi pas contre le racisme ?
Le 10/11/23
Et voilà, c'est acté (ou presque), les amerloques vont comme prévu lâcher l'affaire, laissant l'Ukraine contempler ses lambeaux, et l'UE patauger dans son humiliante servitude.
Mais l'essentiel est fait, la rupture des relations Russie/Europe est consommée, durable et profonde.
Le tigre en papier a perdu la tête, mais son précieux corps réagit toujours, secoué par des spasmes incontrôlés.
Les USA, dans leur folie hégémonique ne peuvent plus compter que sur le soutien inutile de la vieille Europe, cette catin défraichie, éperdue dans un masochisme délirant, vendue au plus offrant.
Il leur faudra accepter la défaite en Ukraine, et l'impossibilité de gagner en Palestine occupée.
Leur totalitarisme médiatique saura-t-il transformer ces défaites réelles en victoires de papier sans nous entraîner dans une faillite militaire, économique, écologique ? Je ne parierais pas les quelques kopeks qu'il me reste sur cette affaire...
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Le 11/10/23
Quand on cherche la merde, on fini par la trouver !
Oui, on peut être islamophobe et soutenir la résistance palestinienne.
Oui, on peut être judéophobe, antisioniste, mais pas antisémite.
Oui, on peut être christianophobe et wokophobe.
Oui, on peut être toutophobe et penser que tous ces gens là on le droit d'être ce qu'ils veulent.
On peut penser que toutes ces idéologies ne sont que des habillages (mortels) cachant des intérêts bien réels mais occultes. Que ceux qui y adhèrent sont des victimes qui se transforment instantanément en bourreaux sans soucis.
Israël cherche la merde depuis 70 ans et la trouve régulièrement. Si, comme le clament les mediat, il s'agit du 11 septembre israélien, alors nous allons assister à la purge de Gaza, et nous aurons la confirmation que toute cette horreur était nécessaire pour une dernière épuration ethnique.
L'occident cherche la merde en terre russe, et finira bien par la trouver.
Le 05/2023
Le wokisme, maladie infantile de l'idéalisme sénile:
La prétention sociétale du mental individuel à déterminer le physique, dernière innovation du démocratisme, tente de s'imposer comme nouvelle norme sur tous les fronts.
Les premières victimes en sont bien évidemment tous les estropiés du genre, les accablés de la race. Cette ultime confusion générée par le capital détourne, une fois de plus, l'humanité de son devenir sans argent ni marchandise.
Selon la théorie du genre, nous pourrions choisir notre sexe indépendamment de notre physique. Etonnamment, les homosexuels, eux, n'auraient pas le choix, et seraient biologiquement déterminés vers une sexualité narcissique refusant l'altérité.
Déterminisme biologique ou déterminisme social ?
Le wokisme, dans sa prétention à être ce qu'il ressent, nie les faits les plus basiques. Nous avions la vérité assénée par les mediat, nous avons la vérité du ressenti sur le réel, imposture dangereuse et saugrenue, dans la mesure où ses adeptes prétendent imposer leur vision des relations humaines. Cette théorie a cependant quelques beaux jours devant elle, car formatée pour accompagner le déclin nécessaire d'un capital à bout de souffle.
Mais les faits sont têtus, et le pourrissement des forces productives auquel nous assistons, avec son cortège de dommages collatéraux, bien réels ceux là, nous mènent inexorablement vers une prise de conscience débarrassée de ses parasites marchands.
Que revienne la vieille taupe !
Nous pensons ce que nous pensons parce que nous sommes les produits de cette société que nous produisons. Que nous soyons dans l'opposition radicale ou agent actif des forces productives, notre liberté se limite à ce carcan indépassable. C'est pourquoi ce n'est que lorsque l'évolution des forces productives rentrera en contradiction ultime avec le mode de production que nous pourrons, que nous saurons abattre le capitalisme.. Toute tentative ou affirmation contraire ne saurait être que réformisme, et bien qu'apportant un relatif progrès à la condition ouvrière, ne saurait que renforcer le capital, c'est à dire le conduire à sa perte. Le capitalisme et l'idéologie (le démocratisme) qu'il (qui le) secrète couvent en eux mêmes leur destruction, et l'humanité vogue ainsi les yeux fermés, guidée par les effluves du commun, de la communauté à venir qu'elle devine.
Le 23/09/23
A la suite des derniers exploits des blacks blocs :
S'il y a violence policière, ce n'est certainement pas contre les quelques délinquants prenant la fuite au premier contrôle de la police, malheureuses victimes de leur bêtise et de l'exaspération des flics. Cette violence là est anecdotique, utilisée à la fois par la gauche du capital dans sa propagande anti Macron, et par le pouvoir pour renforcer sa politique de contrôle et de répression de la population; l'un se nourrissant de l'autre.
La violence policière, la vraie, on l'a vue aux manifestations des gilets jaunes, et les mediat l'ont d'abord niée, puis minimisée quand il n'était plus possible de faire autrement.
S'imaginer que les black blocs ne sont pas infiltrés par la police est la preuve d'une grande ignorance historique, ou d'un aveuglement idéologique profond. Rien n'est plus simple que de s'habiller et se masquer en noir. Rien n'empêche la police en civil d'arrêter quand elle le veut, où elle le veut les trublions en question.
J'en ai vu certains, en pleine manif, enfiler un brassard "police" et se jeter sur l'un d'entre eux, vivement entourés d'une charge de crs pour l'exfiltrer sans soucis.
J'en ai vu, tout de noir vêtu et cagoulé, discuter tranquillement avec un robocop en marge d'une manif.
En amont, la police a tous les moyens de les écouter, les observer, les espionner.
Si les black blocs sont là, c'est que le pouvoir le veut bien.
Cela n'empêche en rien que certains soient convaincus d'être le fer de lance de la révolution en brûlant poubelles et abribus.
Je suis suffisamment vieux pour avoir vécu les années 1970. A l'époque, le quartier latin n'était pas ce qu'il est devenu, il était quadrillé de flics et nous avions rituellement rendez-vous tous les samedis pour des affrontements sans lendemain... Mon dieu, mon dieu, quelle efficacité... Ah, qu'il est difficile d'abandonner ce vieux romantisme révolutionnaire !
Il n'y aura pas de victoire militaire contre le pouvoir, il ne peut y avoir qu'une victoire "politique" (c'est à dire une victoire abolissant le politique), par la fraternisation avec les forces de l'ordre, ce qui n'arrivera qu'avec un puissant mouvement populaire balayant tout sur son passage.
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Le 13/08/23
Au vu du formidable succès de l'opération "covid".
Au vu de l'irrésistible fortune de l'opération "réchauffement climatique"
Au vu du catastrophique essor de l'opération "Ukraine".
Nous avons quelques raisons d'être pessimistes et d'appréhender la réussite de la future opération "crise économique".
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Le 23/07/23
Pierre Guillaume est mort.
Je lui dois de m'avoir dessillé les yeux dans les années 80, par la chaleur de ses rencontres et sa formidable ténacité.
Pas de mépris chez Pierre, mais une parole claire et un enthousiasme sans doute amplifié par un bipolarisme qui lui jouait des tours.
Chaque fois que je l'ai rencontré, je ne l'ai jamais regretté,
Salutations, vielle taupe !
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Le 14/07/23
Sanitarisme, climatisme, terrorisme
Les trois dernières mamelles du démocratisme ne sauveront en rien un système à bout de course, dérivant d'une bouée à l'autre au gré des flots.
C'est pourquoi il a fallu greffer une nouvelle mamelle à ce dispositif : le guerroyisme. La guerre est sans aucun doute la ficelle la plus usée des quatre, mais aussi la plus efficace.
Toutes les fins du monde peuvent s'entrechoquer spectaculairement, la véritable crise de la baisse du taux de profit, de la surproduction de marchandises et de la saturation des marchés va nous éclater à la figure. Les pauvres tentatives de diversions ne peuvent que retarder l'inéluctable faillite du capital, et les habillages idéologiques qui accompagnent cette dégringolade ne sauraient cacher l'étendue de la catastrophe.
Maintenir la population sous contrôle, "quoi qu'il en coûte".
Le terrorisme sanitaire est usé jusqu'à la corde, et la supercherie ne trompe plus grand monde. Mais peut-être sommes nous à la merci de multiples et futurs variants aussi insaisissables qu'imaginaires, mais toujours opportuns, permettant la mise en scène du blocage de l'économie. Assoiffé de sang, il n’hésite pas à injecter le venin de la soumission aux plus jeunes, à multiplier les doses pour les plus vieux. Le point de non retour est franchi, le démocratisme ne compte plus que sur sa force de frappe médiatique pour échapper au lynchage à venir.
Le capital ne peut que croître ou mourir, aussi se doit-il, une fois confronté à la crise (peut-être) ultime, de parfaire la légende de son agonie dans un délire vaccinal.
Le terrorisme climatique possède, lui, encore de belles perspectives...la jeunesse étant infectée par ce déjà ancien virus. Outre l'adhésion de la jeunesse, il offre une perspective de profits en réinitialisant la marchandise essentielle qu'est l'énergie. Voici la meilleure option du capital moribond : tout foutre le vieux monde à la poubelle déjà débordante, trouver encore quelques écolos pour assurer la promotion des énergies soit disant renouvelables, enfermer le populo dans un carcan de CO2, essorer les esprits jusqu'à plus soif, bref, repartir pour un nouveau cycle de propagande réchauffiste sans peur ni reproche.
Le terrorisme islamique, lui, n'est envisageable que ponctuellement . Sa vocation est de ramener dare-dare le troupeau au bercail, la peur de rien devant prendre le pas sur tout. C’est la brutalité et la fulgurance qui conditionne l’efficacité du traitement. Momentanément islamique, ce terrorisme présente l'avantage d'être multiforme, tel une hydre monstrueuse, et d'être ainsi remis au goût du jour selon la nécessité de l'actualité.
En articulant simultanément ces trois+un leviers, le démocratisme s’imagine un avenir radieux, négligeant tous les signes annonçant sa décrépitude.
Gageons que l'UE ne survivra pas à la défaite en Ukraine, combinée à la crise financière à venir.
L’occident va-t-il s'effondrer sur lui même, comme une vulgaire URSS ? On peut l'espérer, si nous trouvons la force d'écarter toutes les avant gardes, tous les meneurs auto-proclamés, futurs fossoyeurs de la révolution à venir.
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Le 1/07/23
Le démocratisme semble avoir du mal à gérer son armée de réserve... En avoir à disposition (de la main d'œuvre fraiche et soumise) est une chose, être submergé par des vagues migratoires ingérables en est une autre. Être pillé, flambé, provoqué par les rejetons de ces vagues lui permettra de durcir le contrôle et la répression de mouvements autrement plus inquiétants pour lui.
Le capital ne sait pas, ne peut pas solutionner les problèmes qu'il engendre sans créer de nouvelles crises, toujours plus purulentes, toujours plus inhumaines.
Ne nous trompons pas, les émeutes en cours ne font que souligner la déliquescence de l'état, mais ne conduiront pas à sa chute. Tout au plus provoqueront elles un changement de gouvernement, petite politicaillerie de plus. Les émeutiers ne rêvent que de s'emparer du plus grand nombre de marchandises, de casser du flic, ce qui n'a rien à voir avec une révolution consciente qui détruit la marchandise dans un mouvement de masse sûr de sa force, et qui n'a donc pas besoin de se cogner aux forces de l'ordre, mais les invite à le rejoindre.
Les jeunes de banlieue sont marginalisés par le capital, et se vengent de lui, mais retourneront à leur business finalement plus lucratif qu'un pillage, tout aussi jouissif soit-il. Ils servent de repoussoir et permettent au pouvoir de crier au loup.
Quant aux ridicules tentatives de la gauche du capital de surfer sur la vague, plus personne n'est dupe.
Nous aurons besoin de ces jeunes (et moins jeunes), comme de toutes et tous, encore faut-il qu'ils mûrissent leur action, et leur réflexion, ce qui n'adviendra que dans la dynamique d'un vrai et irrépressible mouvement de masse.
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Le 24/05/23
Ni les russes, ni les ukrainiens ne peuvent perdre cette guerre, pour des raisons existentielles. C'est donc l'Ukraine qui disparaitra, dès que les amerloques lâcheront l'affaire comme ils en ont l'habitude. Après la victoire d'Artiomovsk, le dépeçage de l'Ukraine se profile et la dislocation de l'UE suivra.
L'UE ne survivra pas à la défaite en Ukraine, combinée à la crise économique.
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Le 27/04/23
"L'avenir de l'Ukraine est dans l'OTAN"
Jens Stoltenberg
L'avenir de l'UE est l'implosion, provoquée par la défaite en Ukraine conjuguée à la crise financière.
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Le 16/04/23
La trahison est récurrente, totale, évidente. Douze jours de manifs éparpillées, de grèves saupoudrées dans le seul but de stériliser le mouvement. Les syndicats confirment une fois de plus leur rôle de soutien du capital.
Qu'aurait fait le pouvoir face à douze jours de grèves consécutifs ? Le mouvement n'aurait-il pas évolué, en prenant conscience de sa force, vers des objectifs plus radicaux, vers une conscience plus claire des enjeux, des opportunités qui s'offraient à lui ?
La trahison est récurrente, totale, évidente. Les partis "de gauche", incapables de surmonter leur carcan idéologique, se trémoussent devant les caméras, impuissants et lâches, répétant à l'infini le scénario affligeant du démocratisme.
La trahison est récurrente, totale, évidente. Les bruleurs de poubelles, en refermant le mouvement sur une fausse radicalité par une violence stérile et contre productive, s'opposent spectaculairement au gouvernement pour mieux étouffer dans l'œuf un mouvement qui se cherche, se construit et meurt par manque de perspectives claires.
La lutte contre la réforme des retraites n'était évidemment qu'une marche, mais même cette marche n'a pas été franchie !
A bientôt, vieille taupe !
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Le 07/04/23
Comme dit précédemment (01/04/22), le dollar se barre en sucette, les états qui s'en dégagent le plus vite seront les moins perdants, et l'UE n'aura que sa défaite contre la Russie pour se consoler de la perte d'hégémonie des USA.
L'urgent serait de quitter le navire, mais parions que nos élites préfèreront l'extension du conflit, quitte à se saborder dans un tourbillon de mensonges. Ne les condamnons pas, elles n'ont pas vraiment le choix.
L'avenir est sombre, pris en étau entre deux guerres, économique et militaire. Le militaire n'assure plus sa fonction historique de protection du dollar et les pays non occidentaux n'ont plus peur. Le dollar est donc condamné, mais l'Europe sera la première victime.
L'UE ne survivra pas à la défaite en Ukraine, combinée à une crise financière sans précédent.
Cette convergence des crises annoncerait-elle un premier pas vers un monde sans argent, sans marchandise et sans état ?
Le 27/03/2023
L'escalade :
Parmi tous les dangers, réels ou imaginaires, que le capitalisme engendre dans l'unique but de sauver sa peau, de repousser la crise et d'asservir les populations, la guerre est sans doute le plus proche et le plus réel.
L'OTAN, dans sa folie meurtrière, envoie toujours plus d'armes, toujours plus puissantes, se contrefoutant des conséquences pour les ukrainiens, les russes, et au final les européens. Nous devrions être vent debout contre ces gouvernements qui nous entraînent dans ce carnage.
Ceux qui parlent de convergence des luttes, bien piètre but aux relents corporatistes, oublient que la guerre, quand elle sera là, se chargera d'organiser l'unanimité obligatoire contre l'ennemi et de resserrer les rangs autour de ce gouvernement qui aura provoquer cette guerre.
Alors si la lutte contre la réforme de la retraite ou les méga bassines est importante, elle est dérisoire face à l'horreur qui nous pend au nez.
L'étape à venir est une frappe ukrainienne offensive sur le sol russe, et sa prévisible réplique sur le sol européen. Alors ce n'est pas un million de personnes contre la réforme de la retraite dont nous aurons besoin, mais l'arrêt total de l'économie pour briser l'engrenage.
Seul un réel mouvement de masse stoppera la guerre, et nous pourrons oublier les bruleurs de poubelles qui ne sont là que pour nous rappeler notre impuissance. Faut-il répéter que le pouvoir dispose de tous les moyens policiers et militaires pour nous faire taire, et que donc seule la fraternisation avec les forces de l'ordre nous conduira à la victoire? Et que cette fraternisation ne s'obtiendra que par la puissance d'un mouvement de masse balayant tout sur son passage.
Espérer une victoire militaire sur le terrain social est absurde. Quand bien même ce serait possible, cela supposerait une organisation de type militaire des opposants, avec sa hiérarchie, ses ordres et ses sujétions. Le vers dans un fruit pas mûr.
A l'escalade guerrière, répondons par l'escalade des luttes.
Vive la sociale !
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Le 23/03/23
La "REVOLUTION DES POUBELLES"
Suis descendu avant hier soir de chez moi voir la situation dans la rue.
Tombé sur une bande de jeunes excités qui renversaient et mettaient le feu aux poubelles.
Discuté avec deux d'entre eux sur l'utilité de la chose.
Ils appellent ça des barricades, et se sauvent comme des lapins dès que du bleu apparait.
De tout temps, quand on dressait une barricade, on la défendait.
Se prennent pour l'avant garde d'un mouvement qui les dépasse.
Leur explique que l'avant garde est le problème, que c'est toujours elle qui trahit les prolos.
Me traite de fascho.
Ces révolutionnaires en carton font pitié. Ils sont le deuxième piège (avec l'encadrement syndical) que nous auront à éviter.
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Le16/03/23
Badaboum la SVB !
Badaboum le Crédit Suisse !
Badaboum les grandes banques systémiques !!!
La débandade bancaire aura un effet foudroyant sur la défaite militaire en Ukraine.
La défaite en Ukraine signe l’arrêt de mort de l’UE.
Attention ! Animal blessé dangereux !!!
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Le 17/02/23
Pour que les grèves et manifestations aboutissent à un quelconque résultat (ne parlons pas de cette minable tentative de réformette), il faudra évidemment que le mouvement ouvrier s'extirpe des griffes des syndicats.
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Le 01/02/23
La guerre.
Point culminant des contradictions du capitalisme, dénonçons la, désertons la, sabotons la.
La guerre, pour un pacifiste intégral, c'est l'échec total. Mais être un pacifiste bêlant n'implique pas d'être idiot. C'est s'opposer à la violence des états, c'est savoir que la guerre est le pire des maux, bien pire que les maux que l'on prétend résoudre en la faisant.
La guerre est toujours l'arme ultime contre les peuples.
La guerre :
Une fois qu'elle est là, bien installée dans nos têtes et nos cœurs, qu'elle explose sur le terrain et que nos souhaits et paroles sont tristement inutiles, il y aura un vainqueur et un vaincu. Constat cruellement binaire.
Alors l'analyse de ses causes, de son déroulement et de son devenir s'impose :
Tout condamne l'OTAN, l'organisation qui n'a plus de justification depuis la fin du pacte de Varsovie (qui avait été créé en réponse à l'OTAN)
L'OTAN qui s'étend sans relâche depuis l'implosion de l'URSS, contrairement aux promesses faites.
L'OTAN qui arme Zelenski, d'abord sans le dire, puis de plus en plus ouvertement. L'aveu de Merkel la fourbe (interview du 7/12/2022 : "L’accord de Minsk de 2014 était une tentative de donner du temps à l’Ukraine. Il a également donné du temps pour devenir plus fort, comme on peut le voir aujourd’hui. L’Ukraine de 2014 et 2015 n’est pas l’Ukraine moderne") et Hollande le pitre confirme la duplicité de l'occident et son intention de guerroyer. Les accords de Minsk n'ont servi qu'à donner du temps à l'Ukraine pour se réarmer et n'ont jamais été respectés grâce à l'aveuglement complice de ses parrains.
Le coup d'état de Maidan (alors que Viktor Ianoukovitch s'apprêtait à passer un accord avec la Russie), fomenté par les USA, renverse et cristallise les rapports de force (Victoria Nuland).
L'implication/corruption de la famille Biden dans les affaires de l'Ukraine est confirmée par Sleepy Joe lui même :
Un tiers des terres agricoles d'Ukraine sont rachetées par de grands groupes US.
Le Donbass, se voyant refuser tout statut d'autonomie, refuse de se soumettre à Kiev, est bombardé pendant huit ans dans un silence assourdissant (14000 morts).
La Russie fait plusieurs propositions de négociations qui sont dédaigneusement ignorées par nos donneurs de leçons et de sanctions.
Kiev intensifie ses bombardements (2000 tirs d'artillerie sur le Donbass rien que le 19/02/2022, OSCE). La Russie, acculée par l'OTAN qui préparait une offensive de l'Ukraine tout en dénonçant par avance la réaction russe, commet l'erreur logique d'enclencher une guerre ouverte (conformément à l'article 51 de la chartre de l'ONU).
La Russie dénonce la présence de laboratoires biologiques clandestins sur le sol ukrainien.
Le but de l'OTAN se dessine de plus en plus clairement. Le but n'est évidemment pas la victoire de l'Ukraine, les USA annonçant eux mêmes ne pas vouloir fournir d'armes pouvant atteindre le sol russe (Ned Price). L'Ukraine est juste autorisée à mourir sur place, en espérant affaiblir la Russie dans une guerre d'usure.
Il s'agit de séparer définitivement l'Europe de la Russie, entraînant le déclin de l'Europe, ce qui est censé compenser la perte d'hégémonie du dollar américain. Et ce but est largement atteint (Golf Stream 2), la soumission volontaire de l'Europe est confirmée, l'Europe travaille activement à son effondrement économique.
Comme d'hab, les amerloques se retireront une fois le champ de ruines suffisamment étendu. Les russes pourront crier victoire, les peuples pleurer leurs morts.
Gageons que l'UE ne résistera pas au choc de la défaite et implosera.
Le dollar sera (momentanément) sauvé, les USA pourront se retourner vers ces diables de chinois.
Le dollar doit rester une monnaie de réserve internationale. La remise en cause de sa suprématie implique un arrêt de mort.
Manque un paramètre, la réaction du prolétariat.
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Le10/12/22
Le "great reset" est un leurre.
Il n'y a rien de nouveau sous le soleil, sinon la énième crise du capital, toujours due comme d'hab à la baisse du taux de profit, à la saturation des marchés, à un endettement exponentiel.
Sans surprise, le démocratisme tente de nous faire croire que la situation est sous contrôle, et génère toute sorte de reset, great or little.
La recette du reset est à base de réchauffisme, saupoudré d'immigrationisme, avec un doigt de guerroyisme,. Réservez et mitonnez une bolée de terrorisme pour assaisonner selon l'apathie du public, l'essentiel étant de conserver les vieilles marmites du capital.
Le capital génère toujours l'idéologie qui le sert au mieux de ses contradictions.
Tout doit changer spectaculairement pour que rien ne change essentiellement.
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Le 19/11/22
Il est temps,
Il est temps pour les cocus de la première et de la deuxième, les vainqueurs et les vaincus, les héros et les lâches, les va-t'en guerre et les déserteurs, d'hurler à la mort leur détestation de la guerre, de la stupidité au firmament, de l'horreur en bandoulière.
STOP !
Je n'irai pas sur vos tombes rendre hommage à la connerie, je ne porterai pas haut le drapeau du capital en furie, je ne pleurerai pas avec vos veuves et vos orphelins.
STOP !
Il est temps que la haine de la guerre abatte les raisons biaisées, les justifications détournées, les excuses dérisoires.
STOP !
Le piège mille et mille fois tendu se referme, agitant les grands principes, dénonçant les traitres, accusant l'ennemi, les collabos, les passifs, les indifférents, bref, les autres, des pires crimes justifiant les pires exactions.
STOP !
Toutes les guerres oubliées, toutes les victimes anonymes de toutes les "frappes chirurgicales", tous les estropiés, les cœurs ensanglantés, gueulent encore et encore :
.STOP ! STOP ! STOP !
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Le 23/10/22
A chacun ses victimes.
Pour la droite, ce sera Lola.
Pour la gauche, ce sera Adama Traoré.
Et toutes les larmes de tous les crocodiles sont séchées devant les massacres causés par les guerres OTANesques qui ne comptent que si les victimes peuvent être exploitées par la propagande de guerre. Les autres cadavres n'existent pas, n'ont jamais existé. Les canons livrés par Macron le servile ne tuent pas, d'ailleurs ils ne sont pas fait pour ça, ce sont des armes de paix. C'est pourquoi il les offre gracieusement à Zelinsky l'humaniste. Rien ne doit faire obstacle à la volonté de paix de nos dirigeants, surtout pas une Russie qui devra à tout prix mordre la poussière de la terre du Donbass.
Les amères loques n'en n'ont pas fini avec l'Europe et les européens.
Grand Satan, quand tu nous aimes...
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Le 16/10/22
Les européens ont la tête à l'envers :
Si un gazoduc pète, c'est les russes.
Si la centrale de Zaparojia est bombardée, c'est les russes
Si un pont est sabordé... ah non, là, c'est une grande victoire ukrainienne !
Si Macron envoie des canons, c'est pour la paix.
Si on n'a plus de gaz, c'est les russes.
Si on n'a plus d'électricité, ah non, là, c'est pas de chance.
Si on n'a plus de pétrole, ah non, là, c'est les méchants ouvriers.
Si Mars ou Saturne se réchauffe, ah non, là, c'est le CO2 anthropique.
Si tu as des seins et un vagin, tu peux être un garçon.
Si tu es malade, c'est le pangolin.
Etc, etc.
Répétez mille fois un mensonge, il deviendra une vérité (Joseph Goebbels ?)
Mais qu'elle peut bien être l'utilité des chaînes d'info continue ?
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Le 26/09/22
La destruction de l'économie occidentale est en route. Elle va prendre encore de l'ampleur sous les coups de butoir du réchauffisme climatique, du sanitarisme covidique, et du bellicisme antirusse/chinois combinés (le terrorisme islamique n'est promut que ponctuellement, comme piqure de rappel).
Cette casse systématique n'est pas un complot ordonné par un quelconque Davos, mais la nécessaire destruction du maximum de marchandises (y compris humaine) due à la saturation des marchés et à la baisse du taux de profit. Klaus Schwab ne fait qu'accompagner ce processus en le justifiant idéologiquement , permettant ainsi l'adhésion des foules à ce délire destructif.
La fin de la suprématie du dollar, et donc du crédit sans limite ni contrepartie, est un casus belli pour les amerloques. Mais comme d'hab, leur réaction d'animal blessé ne va qu'anticiper leur chute, entrainant les peuples d'Europe avec eux.
Le 18/08/22
Hier soir, ma fille (36 ans) m'a affirmé qu'elle s'en battait les couilles.
Expression on ne peut plus banale, même dans la bouche d'une jeune femme qui en est dépourvue. Mais c'est bien le symptôme d'une perte des repères ambiants et de ses dérives idéologiques.
Il n'y a pas de libération de la femme (et donc de l'homme) possible au pays du démocratisme avancé. La libération prônée par les différents mouvements mis en avant par les mediat et le pouvoir au sein du monde marchand est un leurre, un mensonge de plus, un pas en avant vers l'aliénation marchande volontaire, désirée.
Tout ce qui nous est présenté comme progrès est une avancée du fétichisme de la marchandise. Le démocratisme n'a pas de "valeurs" à défendre, juste des intérêts.
Et quand par malheur il décide de défendre ces "valeurs" spectaculairement affirmées mais réellement inexistantes, alors il n'hésite pas à trucider, torturer, piller.
C'est sa peau qu'il joue avec la dictature covidiste, la terreur climato-réchauffiste, la lutte contre le terrorisme, ou la guerre en Ukraine. Ces symptômes purulents ont la même source : la saturation du marché, la montagne de dettes engendrée par la baisse du taux de profit.
Le 30/07/2022
Munichois !
La belle injure, comme une évidence de lâcheté...
Oui, nous sommes munichois, comme la plupart des français en 1938, comme ceux qui préfèrent la paix à la guerre, qui ne se placent pas sur le même terrain de jeux que le capital, et qui ne succombent pas sous les coups de gueule des va-t'en guerre.
Lire et relire Rassinier : "Les responsables de la seconde guerre mondiale"
Le parallèle entre la seconde guerre mondiale et la guerre d'Ukraine est souvent fait par les mediat, en comparant Poutine à Hitler. La stupidité de cette comparaison cache la réalité de la nécessité pour les "démocraties" de guerroyer (dans une ultime tentative du démocratisme de sauver sa peau), nécessité qui transpire dans tous les actes et déclarations de nos valeureux "chefs de guerre" que ce soit en 1939 ou 2022.
Les états, dans leur folie meurtrière, ne nous laissent pas le choix. Il s'agit de mourir à genoux ou de mourir debout. Mais rien ne sauvera le capital dont le destin est de s'effondrer, submergé par un déluge de marchandises sans valeur et dont le prix explose sous l'effet des contradictions du marché.
C'est à nous qui refusons la guerre de fouler aux pieds les restes putréfiés du capital moribond.
Vive la commune ! Vive la sociale !
Le12 /07/22
Amusons nous, amusons nous :
Le système ne croit plus lui même à ses injonctions d'injection. Ainsi la "commission européenne" ne recommande plus systématiquement la 4° dose (2° dose de rappel !!!) du venin de la soumission, mais seulement aux plus de soixante ans et personnes fragiles... S'attaquer aux vieux et aux malades lui semble raisonnable.
Les sanctions contre la Russie ont leur limites, et surtout n'ont aucune efficacité sinon contre la population européenne. Mais le déni est trop fort, et le démocratisme produit l'idéologie qui accompagne son déclin inexorable. 80% de la planète se fout de cette guerre occidentale, ou approuve la Russie, et nos gouvernements se retrouvent bien dépourvus à l'aube du prochain hiver. La cigale ne gazouillait qu'un chant mortuaire, couvrant les cris d'agonie de leur monstrueuse hypocrisie. La fourmi russe ne nous gazera plus, ce que la cigale n'avait évidemment pas prévu...
Tout s'écroule, même le bruit et la fureur des armes que nous fournissons héroïquement à ces bourrins d'ukrainiens mal revenus d'une histoire mal digérée de nazillons peu ragoutants.
Alors, même la guerre n'est plus la solution à la crise de nos économies surproductrices aux capitaux de pacotilles.
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Le 02/07/22
WOKISME/CANCELISME
Le wokisme, par son origine linguistique, nous indique le point d’émergence de cet ersatz de la pensée : là ou le démocratisme se trouve dans l’état le plus avancé de décomposition, les USA. En Europe, il fait suite à des mouvements tels « les indignés » et autres « nuits debout », à la différence que le wokisme ne se préoccupe que du volet sociétal, dédaignant le peu de social qui animait ses prédécesseurs. C’est une avancée dans la réification de la perception du monde, et nous pouvons lui prédire sans grand risque le même destin.
Espérons que de toute cette bouillie indistincte jaillira un terreau fertile.
Plus le monde marchand envahit notre univers, plus il s'installe dans notre intimité et plus il est difficile à cerner. Le wokisme se présente comme toujours sous l'angle bienveillant de la destruction des idéologies ringardes, vouées aux poubelles de l'histoire, et des discriminations sexuelles, raciales. Il s'affirme comme chevalier blanc (!) du monde moderne, un monde sans discrimination, où l'humain construirait enfin son écosystème dans l'harmonie égalitaire, aussi bien dans sa relation aux autres, et plus particulièrement les discriminés auto proclamés, qu'avec la nature que l'homme (blanc) s'enorgueillit de dominer (terme à bannir).
On reconnait là l'idéalisme traditionnel des biens pensants, toujours du bon côté du spectacle mais ne percevant jamais la racine des problèmes et se condamnant par la même à l'impuissance au mieux, à la collaboration avec le système le plus souvent.
Le wokisme ne sort pas de nulle part,. Comme toute nouvelle idéologie, il est promu par l'oligarchie qui elle même suit les intérêts et avancées des forces productives. Le démocratisme se paye ainsi de nouveaux atours pour pas cher, et écarte toujours plus loin le seul et unique combat : la lutte des classes.
La prétention du wokisme à effacer des idéologies malfaisantes, puis à détruire les traces de ces idéologies (cancelisme) au nom du bien est évidemment un totalitarisme nouveau, sans peur ni reproche, mais pas sans conséquences. Ses bébés sont la confusion, l'indistinction des genres, des races, et la condamnation à sens unique de la civilisation occidentale, affublée de tous les péchés du monde, supposée être la seule oppressante face aux autres, idéalisées et victimisées.
La suppression des repères contribue à l'oubli des combats essentiels.
C'est en abattant le capital que nous élimineront toutes ces idéologies enfantées par le monde marchand, et non l'inverse. S'imaginer un monde sans dominants/dominés au sein du démocratisme est illusoire et dangereux. C'est entretenir un leurre, détourner les énergies du vrai combat, faire le jeu du démocratisme. Comme le disait le grand Karl :
“Donnez-moi le moulin à vent, et je vous donnerai la société féodale; donnez-moi la machine à vapeur et je vous donnerai la société capitaliste industrielle.”
Nous pourrions ajouter : donnez moi internet et je vous donnerai le capitalisme spectaculaire réel achevé.
C'est bien l'avancée des forces productives qui détermine la structure politique du capital (son organisation plus ou moins étatique, commerciale, financière, libérale, militaire), et non l'inverse, même si l'idéologie suscitée par cette structure en soutien à cette structure n'est pas sans influence. S'imaginer que le dernier avatar idéologique récemment éclos du chaudron démocratique (ici le wokisme) peut en quoi que ce soit être à l'origine d'une avancée des droits humains, c'est confondre l'effet et la cause, c'est inverser le réel et son spectacle, c'est forger ses propres chaînes tout en les proclamant libératrices.
Le wokisme nous jette dans un univers confus, où tout se vaut et est donc sans valeur, sans priorité, où l'homme est ce qu'il prétend être, refusant tout lien avec la réalité factuelle. C'est une dérive dramatique vers plus de soumission volontaire des pauvres hères s'imaginant œuvrer pour leur libération tout en entonnant la berceuse hypnotique du mondialisme triomphant.
Nul besoin de comploteurs pour l'élaboration d'une telle chimère. L'idéologie s'impose d'elle même, par évidence bien pensante, d'une immanence perçue de tous, vaguement ressentie dans un premier temps, puis s'imposant dans le discours dominant pour finalement s'épanouir réellement dans des actes et faits initialement minoritaires, mais submergeant rapidement les médiat, meilleurs vecteurs du démocratisme triomphant.
Aurons-nous besoin d'un passe sanitaire (vaccinal?) pour aller à la guerre ?
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Le 30/05/22 :
Bien sûr, les USA lâcheront en plein vol les ukrainiens, et donc les européens, après avoir installé durablement méfiance et animosité entre la Russie et l'UE. Les américains perdent toutes les guerres qu'ils provoquent, lâchent en rase campagne tous leurs alliés du moment, et fuient la tête haute, fiers comme Artaban.
Il n'y aura pas de déroute, aucun américain n'étant officiellement sur place, mais un long et difficile enlisement. Pourtant, l'essentiel est fait, le chaos est la règle, les pouvoirs locaux sont suffisamment affaiblis et n'ont que le choix de renouveler leur allégeance. La nouveauté étant que les USA traitent désormais les états européens comme une vulgaire Libye.
Finalement, peut-être attendrons nous avec impatience la variole du singe... qui sera sans doute signe de paix dans le Donbass...
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Le 12/05/22
Mea culpa.
Je dois cette auto critique au petit nombre de mes lecteurs qui font l'effort de me suivre.
Je pensais que le démocratisme n'aurait plus recours à la force brutale et primitive qu'est la guerre pour résoudre ses contradictions.
J'imaginais que la subtilité des trois mamelles du totalitarisme que sont le terrorisme islamique, climatique et sanitaire satisferait l'appétit de l'ogre marchand dans sa nécessité destructive.
Mais l'horreur que le démocratisme impose aux contrées périphériques du centre marchand nous rattrape à pas de géant, et nous risquons bien de subir le même sort que l'oligarchie inflige depuis toujours aux populations exogènes.
Le boomerang est là, l'esquiver ne suffira pas.
Le 02/05/22
Ecœurement, dégout et colère :
A peine le spectacle de marionnettes du 24/04 fini, la France s'enorgueillit de livrer des canons à l'Ukraine, dans l'ultime espoir de ... de quoi au fait ?
De faire reculer les russes? Foutaises
De faire la nique aux ricains qui se vautrent dans les promesses de milliards de dollars de livraison d'armes ? Sornettes.
Qu'attendent tous ces criminels ? La bavure qui déclenchera la foudre ? Les remerciements des peuples médusés ?
Leurs piètres calculs, leurs minables spéculations sur le gaz, le blé cachent mal leur trouille, leur lâcheté.
Leur avenir face à une cour populaire est scellé.
Après nous avoir éborgné, amputé d'une main, enfermé trois mois, inoculé un poison, licencié, interdit de soins, empêché de travailler, de voyager, de visiter nos anciens, d'accompagner nos morts, marqué comme du bétail au QR code, ils bombardent, éventraillent, charcutent, amputent, et tuent en NOTRE NOM !
Décidément, le démocratisme a une agonie bien sanguinaire
Le 01/04/22 :
Bingo! Le grand méchant loup est foutu. Le dollar n'est plus, ne sera plus une monnaie de réserve. Le rouble et le yuan pointent leurs vilains nez. Cela va mettre un peu de temps, mais les ricains (et les européens aussi, du coup) ont définitivement perdu leur leadership. Les dettes abyssales vont exploser en vol, et l'économie réelle suivra.
Il va falloir souffrir, non pas pour sauver l'Ukraine, mais pour sauver le démocratisme moribond.
Vilain Poutine assumera. Gentil Biden le visionnaire (il prédisait tous les jours le début de la guerre qu'il fomentait, impatient qu'il était, mais s'est trompé sur la date exacte!) ne sera plus de ce monde pour jouir du merveilleux programme qu'il nous a concocté.
A partir du 17 février, le gouvernement ukrainien (avec l'accord sinon l'ordre des USA) balance 1400 bombes par jour sur le Donbass (OSCE). Tout est normal, pas de réaction.
Le 24/2, ouf, l'ours sort ses griffes. On a eu peur. On va enfin pouvoir accuser vilain Poutine d'être la cause de tous nos maux.
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Le 25/03/22 :
Le tigre de papier est blessé. Et comme toute les bêtes sauvages, il en est d'autant plus dangereux. Bien au chaud au delà des mers, les USA nous invitent à armer les sacrifiés, puis à souffrir, mourir pour Kiev.
Le capital produit l'idéologie qui accompagne son déclin (agonie?). La monstrueuse crise en préparation, pour être acceptée, se pare du voile de la défense des libertés, de la démocratie, des droits de l'homme.
Malheur à l'Ukraine qui doit passer à la moulinette des va-t-en guerre, l'essentiel étant que l'irrépressible crise du capital trouve son bouc émissaire : l'abominable Poutine, le nouvel Hitler.
Biden le sénile, Macron le psychopathe, Scholz le servile sont aux manettes. Mais les manettes sont en carton, et leur rôle se limite à parader sans plus rien contrôler.
Notre sort est entre nos mains, nos mains sont liées par la propagande, nos esprits sauront ils les délier ?
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Le 09/03/22:
"Quoi qu'il en soit, la république démocratique restera toujours la forme ultime de la domination bourgeoise, forme dans laquelle elle crèvera.
Mais il suffit sur cette salade."
F. Engels
La démocratie, c’est de la merde.
Le 03/03/2022
Il faut refuser toutes les guerres du capital. Il faut refuser de mourir pour Dantzig, ou pour Kiev.
Si un envahisseur se présente (et je ne dis pas que c'est le cas en Ukraine), accueillons le avec des fleurs. Refusons la logique marchande de mort, de nous battre sur le même terrain, avec les mêmes armes, celles du démocratisme guerrier mortifère.
Désertons, désertons, désertons.
Nous lutterons contre cet "envahisseur", ce nouveau pouvoir avec les armes du prolétariat, c'est à dire la grève générale et l'insurrection populaire.
Qu'importe les querelles internes du démocratisme, l'affichage nationaliste des gouvernants. Gardons nos forces pour le seul combat qui importe, le combat contre l'état, l'argent, le salariat, la marchandise.
Quels qu'ils soient, d'où qu'ils viennent.
Le 27/02/22
La démocratie, c'est de la merde.
Il faut le rappeler, encore et toujours.
Envoyer des armes a une armée fantoche bourrée de nazis pour un combat dont l'issue ne fait aucun doute, mais ne surtout pas mettre le doigt d'un bidasse dans cette affaire.
Gueuler sa solidarité, envoyer au casse pipe bien au chaud sur son matelas de mensonges médiatiques, ils savent faire.
Les va-t-en-guerre (toujours les mêmes) sont de véritables salopards.
Où étaient-ils, ces joyeux drilles, quand la Serbie essuyaient leurs meurtrières flatulences ? Pour ne rien dire de l'Afghanistan, l'Irak, la Libye, la Syrie, le Yémen etc.
La démocratie, c'est de la merde.
Le 25/02/22 :
« Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes."
La guerre comme solution à la crise économique, civilisationnelle de l'occident.
La Russie porte la responsabilité de l'initiative de l'invasion.
La marionnette Zelensky (qui ne fait plus rire personne) et l'occident portent la responsabilité de tout avoir fait pour la déclencher.
Donc le terrorisme sanitaire, le terrorisme climatique, le terrorisme islamique n'auront pas suffit pour contrer la saturation des marchés. Le démocratisme retourne à ses vieilles lubies, appliquant le deux poids deux mesures comme règle (l'indépendance du Kosovo, c'est bien; l'indépendance du Donbass, c'est mal), pratiquant l'inversion accusatoire (Poutine aurait jeter les accords de Minsk aux orties, alors que cela fait sept ans qu'il réclame leur application).
Il va falloir souffrir, non pas pour sauver l'Ukraine, mais pour sauver le démocratisme en perdition.
Le 19/02/2022
V'la t'y pas que la guerre, la vraie, avec des vraies bombes et des vrais morts, pourrait nous tomber dessus !
Et notre chef de guerre national se métamorphose en diplomate d'opérette. Lui, le faiseur de paix, grand manitou des berceuses à mots creux, influence les grands de ce monde du haut de son échec politico-militaire au Mali, où plus personne ne veut entendre parler de l'armée française, ce qui, au demeurant, semble une saine réaction.
C'est qu'ils doivent trembler, les russkofs !
Ou pisser de rire.
Le 02/02/22
Sanitarisme, climatisme, terrorisme
Les trois dernières mamelles du démocratisme ne sauveront en rien un système à bout de course, dérivant d'une bouée à l'autre au grès des flots.
Toutes les fins du monde peuvent s'entrechoquer spectaculairement, la véritable crise de la baisse du taux de profit, de la surproduction de marchandises et de la saturation des marchés va nous éclater à la figure. Les pauvres tentatives de diversions ne peuvent que retarder l'inéluctable faillite du capital, et les habillages idéologiques qui accompagnent cette dégringolade ne sauraient cacher l'étendue de la catastrophe.
Maintenir la population sous contrôle, "quoi qu'il en coûte".
Le terrorisme sanitaire est usé jusqu'à la corde, et la supercherie ne trompe plus grand monde. Mais peut-être sommes nous à la merci de multiples variants aussi insaisissables qu'imaginaires, mais toujours opportuns, permettant la mise en scène du blocage de l'économie. Assoiffé de sang, il n’hésite pas à injecter le venin de la soumission aux plus jeunes, à multiplier les doses pour les plus vieux. Le point de non retour est franchi, le démocratisme ne compte plus que sur sa force de frappe médiatique pour échapper au lynchage à venir.
Le capital ne peut que croître ou mourir, aussi se doit-il, une fois confronté à la crise (peut-être) ultime, de parfaire la légende de son agonie dans un délire vaccinal.
Le terrorisme climatique possède, lui, encore de belles perspectives...la jeunesse étant infectée par ce déjà ancien virus. Outre l'adhésion de la jeunesse, il offre une perspective de profits en réinitialisant la marchandise essentielle qu'est l'énergie. Voici la meilleure option du capital moribond : tout foutre le vieux monde à la poubelle déjà débordante, trouver encore quelques écolos pour assurer la promotion des énergies soit disant renouvelables, enfermer le populo dans un carcan de CO2, essorer les esprits jusqu'à plus soif, bref, repartir pour un nouveau cycle de propagande réchauffiste sans peur ni reproche.
Le terrorisme islamique, lui, n'est envisageable que ponctuellement . Sa vocation est de ramener dare dare le troupeau au bercail, la peur de rien devant prendre le pas sur tout. C’est la brutalité et la fulgurance qui conditionne l’efficacité du traitement. Momentanément islamique, ce terrorisme présente l'avantage d'être multiforme, tel une hydre monstrueuse, et d'être ainsi remis au goût du jour selon la nécessité de l'actualité.
En articulant simultanément ces trois leviers, le démocratisme s’imagine un avenir radieux, négligeant tous les signes annonçant sa décrépitude.
L’occident va-t-il s'effondrer sur lui même, comme une vulgaire URSS ? On peut l'espérer, si nous trouvons la force d'écarter toutes les avant gardes, tous les meneurs auto-proclamés, futurs fossoyeurs de la révolution à venir.
Le 17/01/22
Le 13/01/22 :
Petitmacron va rencontrer deux problèmes :
Si le nombre de non vaccinés reste significatif, nous serons en présence d'un groupe témoin. En cas de problème sanitaire futur, il sera possible de comparer ces deux groupes, vaccinés et non vaccinés. Cette comparaison est susceptible de dégager des responsabilités.
"Covid 19 : politisation, corruption et suppression de la science"
Kamran Abbasi, rédacteur en chef du British medical journal
Si, comme cela semble se profiler, la crise sanitaire tire à sa fin, il va lui falloir maintenir la population en état de léthargie. Deux outils pour ce faire : le terrorisme climatique ou le terrorisme islamique.
Gageons que cette décision sera prise à un autre niveau.
le 28/12/21
Eclat de rire général ! Dans toute cette sinistrose, un grain de sable grossit. La rumeur enfle partout, et même si elle n'est pour l'instant pas vérifiable, le petit Macron va devoir réagir. Brigitte serait à décliner au masculin ! Pourquoi pas ? Dans l'inversion du réel généralisé, ce ne serait qu'une cerise sur un gâteau merdeux.
Le spectacle se délite, la pichenette n'est pas loin, en attendant, rions un peu...
Le 12/11/21 , en
Chez certains peuples, il était d'usage de danser pour attirer la pluie.
Notre jeunesse marche pour refroidir la planète.
Gageons que l'efficacité sera la même, mais que les dommages collatéraux seront du côté des netflixeurs.
Le 31/10/21:
De partout sortent des Zemouriades, de tout côté on s'offusque ou on se félicite, on explique l'ampleur du phénomène ou apprécie la portée du discours. On justifie la futilité du propos ou la profondeur de la pensée, bref on se perd et c'est là l'essentiel.
Ce n'est même plus ni choquant ni remarquable, le tout baignant dans une marre de médiocrité.
La nullité est portée au pinacle, le temps d'une farce électorale, suite au prochain numéro.
Le 15/10/21:
Le silence.
La merde médiatique qui nous est soufflée dans les bronches et les oreilles se répand insidieusement en nous. Il n'y a plus d'échappatoire, d'espace pour une quelconque réflexion, opposition. Tout ce qui n'est pas médiatique n'existe pas, est voué aux oubliettes, à pourrir dans nos intestins outragés via une digestion à peine entamée, tels des excréments mal expulsés, difficilement compostables. Donc le silence. Le silence comme thérapie à tout ce charivari. Le silence puisque toute parole est inutile, inaudible, indicible. Le silence comme un dernier cri de révolte en espérant l'élan vital.
Car c'est bien la fin qui annonce le commencement
Le 18/8/21
De la finesse stratégique du capital moderniste:
Dans un un passé pas si lointain, le capital confronté à ses contradictions internes et l’impossibilité de remédier à la baisse du taux de profit, déchaînait toute sa violence préalablement cumulée (bombes et missiles, mais aussi tyrannie sociale) sur la planète dans un délire destructif jamais vu auparavant.
Cette stratégie de destruction des humains et des marchandises est désormais caduque, du fait de la mondialisation même du capital, qui ne trouve plus de victime concurrente à la hauteur de ses besoins destructifs. Une autre stratégie, actuellement déployée sous nos yeux, est donc en cours. Plus subtile et apparemment moins brutale. Le niveau de consentement nécessaire de la population pour la réussite de cette entreprise nécessite un dépassement quantitatif. Toujours plus d'infox, plus de mensonges à plus de monde, plus de réel inversé, plus de censure, plus d'acceptation et pour finir plus de demande, d'exigence de cet univers de pacotille aux lourds accents mortifères.
A partir d'aujourd'hui, nos esprits saucissonnés de propagande invasive, offrent leurs corps au rituel sacrificiel, à l'injection du venin de la soumission.
"On peut tromper une partie du peuple tout le temps et tout le peuple une partie du temps, mais on ne peut pas tromper tout le peuple tout le temps." Abraham Lincoln
Eh bien si, on peut tromper tout le peuple tout le temps, du moins tout le temps utile et nécessaire au mensonge. A la suite de quoi, on peut jeter la version médiatique (officielle) aux orties, c'est à dire à la dissidence auto-proclamée. Elle en fera ses choux gras, et sera la justification de la bonne santé du démocratisme achevé. La preuve du progrès spectaculaire, de l'adhésion au spectacle marchand.
Sans risques. Sans aucun risques.
Le 25/06/2021
Nous y sommes.
Le GIEC n'a pas encore sorti son rapport que les mediat prédisent les pires catas des pires calamités.
Alerte au CO2, à la viande rouge, aux bagnoles, aux grenouilles, à la grêle et autres sauterelles !
La presque fin provisoire du confinement sanitaire enclenche une diarrhée de propagande réchauffiste : le confinement climatique n'est pas loin.
Oyez, oyez, citoyens du monde libre, de tout genre, toute race, toute couleur, crevez de trouille et surtout détournez les yeux de la seule crise qui pourrait vous mettre sur la voie d'une solution : la crise du capital, du taux de profit et de la saturation des marchés.
Le 02/05/21 :
Le triumvirat du terrorisme est à l’œuvre, tétanisant la population :
-le terrorisme sanitaire, aux effets immédiats et conçu comme efficace à court et moyen terme.
-le terrorisme climatique, à long terme
-le terrorisme islamique, ponctuel et administré sous forme de piqûres de rappel.
L’étau se resserre, laissant peu de place à ce qu’il nous reste de vie.
La pauvreté de l’actualité médiatique qui en résulte nous laisse croire que le monde est en suspend, hésitant sur la route à suivre. La réalité est que le chemin est tout tracé vers plus de paupérisation, d’exploitation, d’aliénation, d ‘asservissement plus ou moins volontaire.
On peut s’étonner de la fragilité de l’édifice médiatique, confronté à la réalité. Les faits têtus n’auraient-ils plus d’incidence ? Ou l’illusion du spectacle prendrait-elle définitivement le dessus sur tout, le réduisant à rien, malgré les coups de butoir de certains ?
Ryssen libéré, mais toujours prisonnier du monde marchand, comme tout un chacun.
Le 15/03/21 :
Le monde marchand n’a pas besoin d’être pensé pour exister. Qu’il soit finement analysé ou grossièrement appréhendé ne change rien au cours de l’histoire. D’une manière générale, toutes les décisions gouvernementales ou internationales face au terrorisme, au soi-disant réchauffement climatique ou à la crise sanitaire du covid 19 sont absurdes et erronées. Malgré quelques voix dissonantes, la dynamique, le niveau de mensonges, d’erreurs, inlassablement répétés sont tels qu’ils hypnotisent la population, la précipitant vers plus de misère, d’aliénation.
Nous avons atteint un niveau de propagande inégalé, aussi bien dans sa nature qu’en intensité (qualitatif + quantitatif). Que ce soit dans les médiat ou les lieux ouverts au public, le message sanitaire se répète sans fin, s’insinuant dans les replis de notre cerveau « ad nauseam ». Nous étions habitués à un niveau de propagande invasif (guerre du golf, constitution européenne, guerre de Syrie, Libye etc), mais pour la première fois, le message est répété partout, tout le temps. Que ce soit dans les transports publics, les commerces, sur la voie publique, les gares, les mediat, la diffusion et l’implication sont telles qu’il est impossible de s’en extraire, d’y échapper.
L’individu est d’abord isolé, puis martelé par un message mortifère.
Toute cette propagande n’est pas un choix, mais une impossibilité du capital à sortir de la crise de surproduction autrement que par la destruction des forces productives. Le démocratisme, c’est à dire l’idéologie du capital agissant à sa propre reproduction, enfante la vision nécessaire à cette mutation.
Cette vision, ou pensée articulée autour de chimères, a sa propre dynamique et influence la périphérie du cours des choses. C’est à dire précipite ou freine les événements, mais la chute reste inexorable, inévitable.
Pour que cette mutation se transforme en crise finale, en agonie du capital et donc en dissolutiondu démocratisme, il nous faut un saut qualitatif, c’est à dire une prise de conscience du prolétariat actif à son émancipation.
Par la conscience de son action consciente, le prolétariat peut et doit bousculer et détruire la dynamique du capital. Cette conscience ne peut s’acquérir que dans la lutte, et cette lutte ne peut être menée que par des conseils ouvriers, qu’elle qu’en soit la forme.
Sans quoi nous sommes condamnés à un nouveau cycle de destruction de l’humain, des marchandises, de l’environnement, puis à un retour du capital triomphant pour un nouveau cycle.
Cette contradiction entre le capital qui court tout seul à sa perte, quelle que soit l’analyse que l’on en fait, et la nécessité d’un prise de conscience pour le renverser et enfin retrouver la maîtrise de notre humanité, ne se résoudra que lorsqu’elle aura atteint son point ultime.
Le capital, en courant après lui même dans son processus d’auto-reproduction, œuvre à sa perte en générant la conscience nécessaire à son abolition. A nous de saisir le bâton qui précipitera sa chute.
Libérons Ryssen !
Le 06/01/21
Le « great reset » est une blague, l’état profond est une farce, du moins présentés tels qu’ils le sont, dans le spectacle inversé de la réalité du monde, soit par l’oligarchie elle même, soit par la dissidence youtubée auto proclamée. La fable du complot mondialiste, d’une plandémie méthodiquement exécutée, maîtrisée, par une synarchie toute puissante, consciente et active, nous est offerte comme un os à ronger, organise notre sentiment d’impuissance.
Le spectacle du coronacouillon universel nous désarçonne, que nous gobions la version officielle ou que nous adhérions aux thèses dissidentes.
Ce qui ne veut pas dire qu’il n’existe pas de lobbies, de corruption, de complots, de manipulations (et même de virus), et que tous ces personnages ne cherchent pas à survivre, à protéger les billes qu’ils ont mises de côté, quelles qu’en soient les conséquences sur le reste de l’humanité.
Cela signifie qu’ils ne maîtrisent ni l’agenda, ni le processus. Ils sont à l’image du patron qui délocalise son industrie. Lui reste le choix de la destination (Chine, Inde ou Maroc), mais délocaliser n’est pas une option, c’est un impératif de survie économique.
Ou de la finance internationale obligée d’injecter de plus en plus de fausse monnaie pour tenter d’alimenter l’immense chaîne de Ponzi dont l’inévitable effondrement n’est qu’une question de temps.
Mais si l’oligarchie ne maîtrise pas son devenir industriel, commercial, financier, elle maîtrise encore moins la réaction populaire à ce qui lui reste d’autonomie dans la marche du capital.
Il n’existe pas de « méchants capitalistes » qui exploitent de « gentils ouvriers », mais un conflit de classes dont le paroxysme ne peut s’exprimer que dans l’abolition des classes.
« Ces événements nous échappent, feignons d’en être les organisateurs », telle est la devise des « forum de Davos », Bilderberg et compagnie, Christine Lagarde, Klaus Schwarb et autres Georges Soros...
Nous sommes en présence de complotistes désarmés. Le complot mondial est là, mais, paradoxalement, les complotistes ne le maîtrisent pas. Ils surfent dessus, et risquent à tout moment de se prendre la vague jaune en pleine gueule.
Ne nous trompons pas de combat, l’ennemi n’est pas les marionnettes mondialistes, mais bien l’argent, la marchandise, le salariat, l’état , contre lesquels seuls des conseils ouvriers savent combattre.
Cet articulet a été posté sur le site "Vive la révolution"
Bonjour Do, Excuse moi de ne pas t’avoir écrit plus tôt, j’ai été submergé par un boulot urgent et je n’ai pas pu te répondre alors que j’y tenais.. Quand je parle de « méchants capitalistes et de « gentils ouvriers », je me place sous un angle moral. Or la morale est subjective, changeante (ce qui est considéré comme un homicide est remboursé par la sécu cinquante ans après, ce qui est considéré comme une dérive sexuelle un jour est promue le lendemain etc), alors que lorsque tu te places sur le terrain de la lutte des classes, tu te places sur un terrain objectif, celui des forces productives et des contradictions qu’elles engendrent. A noter que la morale, bien qu’agissante et influente sur notre mode de vie et donc sur les rapports de force en cause, est déterminée (et non déterminante) par les forces productives. Cette morale répond toujours à la nécessité de l’extension du capital et des rapports marchands. Abandonnons donc la morale, et retournons à la racine de notre aliénation, dont le problème n’est pas les « méchants capitalistes », ou les « méchants flics » même s’ils incarnent le système, mais ce système productiviste qui nous coupe de notre humanité. Je pense que nous pouvons être d’accord sur ce point. Quel est le meilleur moyen pour y arriver ? Une révolution violente ? Ce n’est pas sûr, cela a été tenté de nombreuses fois sans succès… Certes, les temps n’étaient pas mûrs, mais justement, quand les temps seront mûrs, je pense (j’espère), que la violence ne sera pas nécessaire. Il m’a fallu du temps pour renoncer au romantisme révolutionnaire (le matin du grand soir)… mais il y a un moment où il faut tirer les leçons de l’histoire et comprendre que les moyens déterminent la fin. Quant à Terrilune, qu’il arrête d’insulter les personnes auxquelles il s’adresse et je lui répondrai peut-être…Courage à toi, Tutu
Si une révolution non-violente était possible, le Christ et ses successeurs, dont les hippies, l’auraient réussie depuis longtemps. Car, on ne fera certainement pas mieux qu’eux question tentative révolutionnaire non-violente. Reste à faire mieux que le Che ou Fidel. Mais, au moins, ils ont abouti à un résultat. Même si pas suffisant.
Le fascisme est la forme politique que revêt le capital lorsqu'il n'existe plus d'autre solution à sa propre reproduction. Il se substitue au démocratisme, dans une tentative ultime de résoudre la baisse du taux de profit et ses corollaires, la surproduction, le surendettement, la crise financière. Il s'accompagne généralement de guerres, de crises ou de tout autre processus de destruction de marchandises, matérielles et humaines.
La crise sanitaire, la crise climatique, sont les habillages idéologiques de cette crise. Les différents combats qui nous sont proposés par les mediat (écologisme, lgbtisme, antiracisme, antiréchauffisme, antiflicisme, immigrationisme et antiimmigrationisme) ne sont que des leurres dont le seul but est de nous éparpiller, de nous diviser dans des combats, aussi légitimes soient-ils, sans solutions au sein du démocratisme ambiant dans lequel nous barbotons, pauvres gamins inconscients de la nocivité du potage administré .
Le problème n'est pas l'impossible convergence des luttes, mais l'abandon des revendications catégorielles pour enfin se réunir massivement, sans rien revendiquer sinon notre humanité délivrée de la marchandise, de l'argent. Les résidus du capital s'effondreront d'eux mêmes. La crise que nous traversons réunira peut-être les conditions historiques d'un tel renversement. Les gilets jaunes, dans leur début et sur les rond-points, ont instinctivement appliqué cette solidarité oubliée.
En cela nous les saluons.
Ryssen, libère nous !
Le 6/12/20 :
Je me suis pointé à la ritournelle du samedi, mais qu'elle fut ma surprise en voyant tous ces révoltés du week-end frappés du sceau de la soumission ! Fièrement masqués de droite et de gauche, terrorisés par le covid du néolibéralisme triomphant !
Alors je gueule: "Bas les masques ! Finis la mascarade! Démasquez-vous !"
Mais rien, sinon quelques sourires (masqués) gênés. Et voilà le débile-bloc déchaîné qui fout le feu à deux poubelles (c'est la révolution des poubelles...), qui hurle aux flics qui nous précèdent (et oui, c'est eux qui ouvrent la marche et nous guident, pauvre foule sans repères) :
"Tout - le monde - déteste la police" !
Alors moi : "Crosse en l'air, casque à terre!"
Mais personne ne m'écoute. Ainsi commence le rituel lacrymo contre bouteilles (et maintenant feux d'artifice), à la fin c'est la police qui gagne à ce petit jeu. Tristement prévisible, sans renouvellement, saut qualitatif, nous méritons notre sort peu enviable de soumission au fascisme sanitaire. Blackbloc, black friday, deux facettes de la même connerie.
Ryssen, libère-nous !
Le 15/11/20 :
La libération de Ryssen semble être une gageure. Avant tout, il nous faudrait prendre conscience de notre incarcération. Enfermé chez soi, au boulot, ne sortir qu'avec un ausweis, avec promenade d'une heure et retour à la zonzon. La dictature est bien là, et Ryssen ne la subit qu'avec plus de rigueur.
Tous les artifices démocratiques tombent les uns après les autres, le visage grimaçant du démocratisme s''affiche partout, jusque dans les chiottes fermés des temples marchands, et 1984 apparait comme une douce fabulette :
Les injonctions sanitaires (?) du pouvoir répétées à toutes les sauces, dans tous les mediat, tous les espaces publics.
La surveillance vidéo généralisée.
Le traçage informatique universalisé.
La répression des gestes et des pensées institutionalisée.
Et bientôt, vaccin pucé, monnaie numérique et 5G normative à domicile.
Libère-nous, Ryssen !
Le 6/11/20
Les américains mettent en scène l'élection d'un nouveau guignol à la maison blanche. Le clown blanc (représentant la finance internationale) semble avoir suffisamment triché pour l'emporter sur l'auguste (représentant l'entreprise plus spécifiquement US) qui va faire semblant de contester cette victoire. Bien sûr, les rôles sont interchangeables et imbriqués l'un dans l'autre. Quelque soit la ficelle finale, les USA n'échapperont pas à leur déclin programmé. L'animal étant blessé, il s'avère extrêmement dangereux, et risque de nous entrainer tous dans sa folie meurtrière.
Libérez Ryssen !
Le 24/10/2020
Tout est idéologie en ce bas monde. L'Islam, la laïcité sont idéologies, le racisme, l'anti-racisme, le fascisme, l'anti-fascisme, l'écologisme sont idéologies... Et elles nous mettent la tête à l'envers. Le démocratisme agite ces baudruches au gré du vent et de ses intérêts pour nous diviser et mieux nous manipuler.
Refuser ce choix fermé, contraint, affirmer que l'humain se situe en dehors du monde marchand reste la seule voie, délicate et inaudible, mais nécessaire.
Libérez Ryssen !
Le 17/10/2020
C'EST LA GUERRE !
Macron nous l'a dit et repété, c'est la guerre, et il a raison. Pas contre le coronacouillon, mais contre la surproduction et son corollaire, la baisse du taux de profit (et vice versa). Et cette crise de surproduction, le capital n'a qu'une solution pour la résoudre, c'est la destruction des forces productives et des marchandises.
"La crise sanitaire n’a pas pour seule fonction de masquer la crise économique et financière, elle la confirme, l’organise, l’amplifie de manière à détruire le plus de marchandises et de forces productives possibles. Combinée à la crise du réchauffement climatique, la dynamique destructive croît exponentiellement, rythmée par les mediat, pour finalement s’épanouir dans notre intimité. Les mêmes qui nous prédisaient 500 000 morts en France, nous prédisent + 7° à la fin du siècle, usant des mêmes algorithmes.
La guerre, dans sa grande tradition bombière, cède la place à l’auto destruction marchande, ce qui ne saurait nous déplaire et ce à quoi nous sommes censés adhérer. Il ne s’agit pas d’un sursaut moral du capital, mais d’une impossibilité effective des moyens de destruction plus radicaux. L’adaptation du capital aux nouvelles normes (écologiques, énergétiques, sociales, politiques et maintenant sanitaires) ne saurait attendre plus longtemps, et la population est invitée (à marche forcée) à s’y conformer.
Nous vivons la dernière et nouvelle version de la guerre mondiale."
(en solde du 31/05/20)
Donc couvre-feux et bientôt, peloton d'exécution...
Libérez Ryssen !
Le 13/10/20
"La pandémie représente une fenêtre d'opportunité rare mais étroite pour repenser, réinventer et réinitialiser notre monde."
Klaus Schwab, fondateur et président exécutif du Forum Economique Mondial
Libérez Ryssen !
Le 04/10/20
"Qu'entend-on par "le peuple est mûr pour la démocratie"? Très exactement qu'il est amorphe".
La vieille Taupe
"Amorphe", le doux euphémisme... Nous voilà réduits à ce que l'imagination sans limites de nos maîtres se plaira à nous imposer. Le Dr Trucmuche nous a prévenu : "A la prochaine épidémie de gastro, ils nous imposeront le port de couches culottes".
La bourgeoisie révolutionnaire de 1789/1793 possédait le capital naissant et se devait de prendre le pouvoir politique afin d’harmoniser les sphères économiques et politiques, et permettre ainsi l’optimisation du processus de valorisation. Harmonisation appelée « abolition des privilèges », (mais libérant le prix du grain pour le soumettre au marché, mais pressurant la petite paysannerie en l’expulsant de ses terres pour la soumettre au salariat, mais interdisant toute forme de syndicat ou association de travailleurs) pour révolutionner le politique afin de maximiser les performances, la rentabilité des investissements.
Mais le capital, dans son processus de valorisation, d’affirmation, a dépossédé la bourgeoisie. La bourgeoisie, dans sa manifestation économique, n’existe plus. Le capital constant, les moyens de production sont allés s’éparpiller sur des terres à bas coût de main d’œuvre, ou ont rejoint le « cloud ». N’existe plus que des salariés, au service du capital. Plus ou moins rémunérés, plus ou moins exploités mais salariés et donc prolétaires. Et parmi ces prolétaires, beaucoup détiennent une partie du capital sous la forme d’actions, d’assurance vie, d’assurance retraite ou autres, et c’est là le suprême achèvement du capital réalisé, achevé, mais moribond. Et la crise qui s’annonce aura l’immense vertu, en réduisant la valeur à zéro, de foutre à poil les couches aisées, qui n’auront plus que leurs yeux pour pleurer. La révolution ne se fera que sur l’effondrement du capital, et donc l’effondrement des suppôts du capital, qu’ils soient salariés ou capitalistes, c’est à dire détenteur des moyens de production, de pouvoir sur la vie, la sienne et celle des autres. Face à cet effondrement, le monde ancien perdra ses derniers défenseurs, du fait qu’il n’y aura plus rien à défendre ni à attaquer. C’est cet ultime spasme de l’histoire qui unifiera l’humanité dans son essence originelle, balayant les fantasmes de grand soir, de révolution violente, de dictature du prolétariat. Et c’est la nouvelle donne du défi révolutionnaire : abattre un concept, un système abstrait, ce qui ne saurait se produire sans à-coups, mais la conscience du cheminement permettra cette révolution sans violence.
Le prolétariat ne possède rien, sinon sa force de travail, mais il est déjà tout et donc universel (il n’a rien mais est tout), et se devra d’abolir tous les pouvoirs en détruisant la société de classes, c’est à dire en travaillant à sa propre abolition. Le prolétariat universel, pour s’autodétruire, n’a pas d’autre solution que d’affirmer sa non soumission, son émancipation du capital et cette tâche sera grandement facilitée par la disparition crisique de la monnaie, du fait de la disparition de la valeur, et donc du capital. C’est quand le plus riche des prolétaires s’apercevra que l’argent ne se mange pas que s’offrira à lui le choix de rejoindre les humains ou de disparaître.
Capital et foncier n’auront plus de sens du fait qu’aucun humain n’acceptera d’entretenir, de cultiver et de bâtir (de travailler) pour un capitaliste qui n’existe plus.
Seule cette perspective d’une révolution sans violence est non seulement acceptable mais réaliste. Tout autre soubresaut historique verra une minorité avant-gardiste s’emparer de parcelles de pouvoirs (et par là signifier sa mort), car la conscience de son action n’aura pas atteint la maturité nécessaire à son émancipation. Maturité qui ne peut surgir que par l’apprentissage, lent et difficile, c’est à dire réformiste, du prolétariat finalement révolutionnaire dans sa lutte contre le capital. Tout succès, mais aussi tout échec dans cette lutte est un pas vers cette révolution tant attendue et si nécessaire. Nous n’aurons pas à ramasser le pouvoir (Lénine) pour le mettre au service du prolétariat (ou au service d’un parti, fût-il bolchevique), mais à l’enfoncer sous terre, qu’il disparaisse à jamais, entraînant avec lui le prolétariat et l’hyper-classe mondialiste dans un gigantesque trou noir.
Opposer réformisme et révolutionnarisme n’a pas de sens, Le prolétariat est réformiste tant qu’il n’a pas effectivement réalisé la révolution. Ce sont les mêmes acteurs agissant consciemment, dans la plénitude du moment historique qu’ils vivent, mais dans l’impossibilité de transcender leur époque et les limites qu’elle impose, et ce jusqu’au moment où ces limites implosent.
Faisons confiance au peuple ou rentrons chez nous.
Le 29/06/20
L'explosion et le succès des contre feux (réchauffement climatique, corona virus, affaire Geoges Floyd/Traoré) face à la crise du capital doit nous poser problème. La fausse conscience, les révoltes autorisées, encouragées, celles qui ne mettent en cause que l'écume du capital et non sa lame de fond, connaissent un succès déprimant. Le démocratisme sublime ses échecs, triomphe sur ses crises, et la déroute des gilets jaunes en marque le pas.
L'antiracisme est le socialisme des imbéciles.
Cette assertion n'est pas une provocation, mais exprime l'impasse idéologique (et donc la représentation que nous avons des rapports humains) vers laquelle le démocratisme nous dirige. Le succès du contre feux "justice pour Adama", après celui du réchauffement climatique et celui du covid 19, pose question? Il est le reflet de l'immaturité du prolétariat, et de la main mise du capital sur lui. Il nous renvoie à notre impuissance, mais paradoxalement, c'est en prenant conscience de notre impuissance que nous nous "autoriserons" à renverser la table.
Force est de constater que le capital n'est pas au bout de ses contradictions, va s'offrir de nouveaux débouchés et qu'en conséquence, ce blog continuera.
Le 02/06/20
Du niveau d'intériorisation des injonctions du démocratisme et de sa propagande :
La crise sanitaire n’a pas pour seule fonction de masquer la crise économique et financière, elle la confirme, l’organise, l’amplifie de manière à détruire le plus de marchandises et de forces productives possibles. Combinée à la crise du réchauffement climatique, la dynamique destructive croît exponentiellement, rythmée par les mediat, pour finalement s’épanouir dans notre intimité. Les mêmes qui nous prédisaient 500 000 morts en France, nous prédisent + 7° à la fin du siècle, usant des mêmes algorithmes.
La guerre, dans sa grande tradition bombière, cède la place à l’auto destruction marchande, ce qui ne saurait nous déplaire et ce à quoi nous sommes censés adhérer. Il ne s’agit pas d’un sursaut moral du capital, mais d’une impossibilité effective des moyens de destruction plus radicaux. L’adaptation du capital aux nouvelles normes (écologiques, énergétiques, sociales et politiques) ne saurait attendre plus longtemps, et la population est invitée (à marche forcée) à s’y conformer.
Nous vivons la dernière et nouvelle version de la guerre mondiale.
Le néologisme d’anthropocène est vague et n’explique rien (mais c’est sans doute le but), Il correspond à une vision universellement culpabilisante, sans distinction de classes. Il semble plus précis et juste de parler de capitalocène, terme qui présente l’avantage de montrer le chemin de sortie et de désigner l’ennemi à abattre.
S’imaginer que le « monde d’après » puisse en quoique ce soit être meilleur que celui « d’avant » est une vaste supercherie. Il ne peut être que pire car plus marchand, plus séparé, plus mortifère tant que la nécessaire conscience de notre aliénation/exploitation n’aura pas effectué un saut qualitatif et quantitatif.
Le 02/05/20
Critique du Cousinisme (guerredeclasse.fr), ou de la radicalité posée comme dogme :
"Lancer des phrases ronflantes, c'est le propre des intellectuels, petits bourgeois déclassés... alors que vous, chers "communistes de gauche", on ne voit à vrai dire qu'un "renforcement de la liaison organique" entre une phrase ronflante et une autre phrase ronflante. C'est là une piètre "liaison organique"
(Ce bourrin de...) Lénine mai 1918
La formule souvent entendue : « de l’extrême droite du capital à l’extrême gauche du capital », lorsqu’elle est employée dans le but de s’extraire de ces catégories, est une absurdité idéologique. Il est impossible d’échapper à cette contradiction : la critique du capital, aussi radicale soit-elle, reste toujours une critique au sein du capital, et donc limitée par ce carcan politique, économique, idéologique. La plénitude de la critique du capital ne pourra s’envisager qu’une fois le capital détruit, simplement parce que les conditions de cette critique seront enfin réunies pour son achèvement. Les critiques du capital au sein du capital peuvent cerner partiellement le capital mais certainement pas l’aborder dans sa globalité, parce que cette maturité du capital n’est pas atteinte. (La chouette de Minerve...)
De même que le capital recèle dans ses flans les germes de la société future (communiste), de même la critique du capital ne peut être qu’embryonnaire tant qu’il n’aura pas atteint la plénitude de ses possibilités d’exploitation, c’est à dire le bout du bout de ses contradictions : son effondrement par implosion, et donc l’abolition des classes et du salariat.
De même il existe un déterminisme historique dans l’évolution des forces productives, de même les idéologies engendrées par le démocratisme ainsi que les analyses théoriques du fonctionnement du capitalisme sont dépendantes de l’avancement des contradictions du capital, et n’expriment qu’un moment du capital.
Comme une photo n’est qu’un cliché, voir l’ensemble du film suppose son achèvement historique.
Toutes les critiques du capital sont bonnes à prendre, car elles reflètent l’état du capital au moment où elles sont dites. Nécessairement limitées, elles s’effondreront avec le capital, pour laisser place à un niveau de conscience supérieur, universel et local, abolissant les dernières contradictions de nos vies retrouvées.
Ce qui implique que les querelles en radicalité n’ont aucun sens, et font le jeu du démocratisme.
Il ne s’agit pas ici de nier l’apport de Francis Cousin (quoiqu’il en conteste la réalité), mais de se demander pourquoi il s’accompagne d’un sectarisme intransigeant.
Force est de constater que le jargon employé, les phrases alambiquées sont destinées à un public restreint, averti. Cette volonté de complexifier une réalité qui n’en n’a pas besoin correspond à ce fameux narcissisme par ailleurs tant dénoncé. Faire partie de l’élite conscientisée se paye par la lecture de phrases interminables au style ampoulé à la limite du compréhensible.
On nous prend pour des cons.
Si Cousin n’apporte rien de nouveau, pourquoi ce non apport doit-il être rédigé dans des phrases aussi alambiquées que démesurément longues ? Ce jargon est-il absolument nécessaire à la bonne compréhension du déjà énoncé clairement ?
Vous pouvez ajouter le mot « indistinction » ou bout de chacune de vos phrases, vous ne faîtes là que souligner un des caractères du fétichisme de la marchandise. De même le mot « spectacle » n’est-il qu’un aspect de cette fameuse marchandise. Réduire, sous couvert d’innovation (non assumée, mais sinon, quel intérêt?), la marchandise à une de ses manifestations n’éclaire pas davantage.
Ce discours s’accompagne d’un jugement aussi définitif qu’expéditif où le sous-entendu « si vous n’êtes pas avec nous, vous êtes contre nous » a déjà été entendu dans d’autres bouches moins bienveillantes. Les leçons de « Cousinisme » se suivent, se répètent pour finalement éclore dans son plus juste conseil : il faut creuser, lire, mais (oublie-t-il) aussi interroger les textes.
La question de la motivation de Francis Cousin reste posée.
Soit il agit pour la clarté du temps présent et de ses perspectives , soit il organise son aura.
Plus le démocratisme s’effondre sur lui même, plus sa faillite est évidente, plus le monde qu’il crée est invivable, plus il a besoin de l’adhésion de la population. Plus il a besoin de l’adhésion de la population, plus il se trouve d’ennemis, plus ces ennemis sont artificiels, insaisissables, et plus le démocratisme lancera des tests à grande échelle afin d’assurer sa domination, notre soumission.
Point n’est besoin de grand manitou pour ce faire, la logique intrinsèque au système seule est « en marche », chacun remplissant son rôle à merveille.
La finance s’auto-purge (intérêts négatifs) à grand coups d’algorithmes, les politiques organisent la destruction des marchandises, la population panique, s’enferme, se surveille, se dénonce.
On appelle cela le fascisme. Mais le fascisme n’est pas l’attribut d’un quelconque groupuscule nostalgique de la bête immonde, c’est la forme que prend le capitalisme lorsqu’il n’existe plus de débouchés autres à sa survie.
le 12/04/20 :
On aurait pu croire que le capital, arrivé au bout de son processus de valorisation, se contenterait de la crise écologique et de ses diktats climatiques. Il semblerait que ce ne soit pas suffisant, et qu’il faille accélérer le processus de destruction des marchandises à l’aide d’une crise sanitaire.
Nous assistons, nous vivons l’apogée de la crise de surproduction, et son corollaire l’inévitable conflit de la baisse du taux de profit.
C’est en période de crise que le capital (et son habillage le démocratisme) dévoile le plus visiblement sa nature dictatoriale, et c’est par contre coup la période la plus propice à un sursaut de conscience révolutionnaire.
Mais la situation est loin d’être inédite, et nos luttes n’ont encore jamais abouti. Les miettes de nos vies restantes peuvent être les braises du feu à venir, ou les cendres de notre trépas.
Le 18/03/20
Coronamerde :
Voici venu le temps du corona-fascisme ou sanitaro-fascisme. Comme toujours, le démocratisme ne nous laisse pas le choix, il affirme sa domination, son omniprésence, son universelle nécessité. La dictature démocratique est essentiellement identique, mais plus agressive, plus évidente, plus visible, plus purulente. Les humains s’isolent, se cloisonnent, sont en demande impérieuse de séparation, victoire ultime du démocratisme. Le séparé triomphe, le capital nous ordonne le confinement, l’auto-enfermement, et nous le réclamons, plus vite, plus fort, nous condamnons celui qui oserait s’affranchir des nouvelles règles, des barrières érigées partout, en nous.
Le démocratisme nous teste, nous entraîne à la soumission absolue, à la renonciation de notre humanité.
Il est aveugle au retour de bâton qui se prépare.
le 22/01/2020
Déclaration de Macron :
"L'antisionisme, lorsqu'il est la négation de l'existence d’Israël comme état, est un antisémitisme"
La bouillie confusionnelle est en marche !
Personne ne nie l'existence de l'état d’Israël. Mais la formulation fait référence au "négationnisme", qui est un délit en France, car assimilé à l'antisémitisme. Ce qui est sensé renforcer le susdite déclaration.
L'antisioniste constate l'existence de l'état d’Israël (et donc ne nie pas l'existence de l'état d'Israël), et conteste la légitimité de cet état sur les plans historique, idéologique, religieux et politique. Ce qui n'a rien à voir avec l'antisémitisme.
Le 05/01/2020
Rajout à l'article "démocratisme/démocrature" :
Le capitalisme nécessite un homme libre, mais dépossédé des moyens de production de sa survie nous dit Marx. Libre de se vendre, plus précisément vendre sa force de travail, puis libre d'acheter, c'est à dire de confirmer sa soumission à la divinité marchandise.
C'est cette liberté illusoire de choisir son maître, son patron, puis de choisir la spécificité de son aliénation marchande qui permet l'adhésion au démocratisme, et finalement l'identification au spectacle marchand.
Le 02/12/2019
Nous croulons sous les contre-feux allumés par l'élite mediatico-oligarchique afin d'éteindre l'incendie social. La fameuse convergence des luttes (c'est à dire la réunion de tous les contre-feux) est un leurre, elle suppose le cumul des revendications, et donc l'espoir que le démocratisme les satisfasse. Nous n'avons ni revendications, ni espoir. Nous ne voulons plus de toute cette merde. Ce qui ne signifie pas que nous ne participerons pas à la grève du 5, mais que nous garderons l'œil sec, rivé sur cette révolution improbable mais certaine.
Le 8/10/2019 :
Lettre à Greta :
Ma chère Greta,
Non, personne ne t'a volé tes rêves ni ton enfance. Au contraire, tu as été choyée et élevée avec amour par des parents hyper adaptés au monde moderne qui les entoure. Si tu veux observer des enfances volées, va faire un tour au Yémen, en Syrie, en Libye etc.
Etre portée aux nues dans les médias à ton âge peut tourner la tête, mais sache que cette notoriété ne sera que passagère et que les mêmes media t'oublieront dans le magma des anonymes dès qu'ils auront déniché une autre marionnette servant mieux leur dessein.
Les paroles creuses sont le carburant de l'ONU, et les dénoncer a été mille fois entrepris. Les paroles sont là pour enrober, et ta dénonciation est aussi creuse que leurs paroles. Seuls les actes comptent, et ton jeune âge nous rend indulgent quant à ceux que tu commets, mais inquiet pour ceux à venir.
Comment osez-vous, dis-tu. Oui, comment osent-ils ? Cette question en cache (volontairement?) une autre, car elle sous entend que les états, les institutions, les ONG, seraient susceptibles de régler un problème alors qu'ils en sont à l'origine. C'est leur attribuer bien du pouvoir que de penser, à supposer qu'ils en aient la volonté, qu'ils puissent apporter en quoique ce soit une solution au fameux +7° prophétique.
Je ne rentrerai pas dans un débat scientifique biaisé, mais sache que lorsqu'il y a une telle (fausse) unanimité organisée, il est urgent de ne pas paniquer (comme tu le voudrais) et de s'informer de tout côté.
Quant à comprendre le pourquoi d'une telle propagande climatique, il faut en chercher les raisons dans les intérêts cachés des multinationales qui nous gouvernent par mediat et politiques interposés. Une fois les rouages mis à nu, ou du moins un coin du voile levé, on aperçoit très vite les intérêts de nouveaux marchés imposés par les nouvelles normes, la destruction d'un capitalisme au bord de l'implosion pour l'éclosion de nouvelles industries aux taux de profit renouvelés.
C'est une mue dont il s'agit.
Ne l'accompagnons pas, dénonçons la.
le 15/09:
Youpi !!!
"Il s’appelait Christian. Depuis ce printemps, le, ou plutôt la lieutenant-colonelle Hug, se prénomme Christine. Mascara, léger khôl, ongles manucurés et serre-tête fixé dans des cheveux mi-longs, tout cela contraste avec le treillis militaire et les rangers. Christine Hug commande un bataillon de chars blindés, soit près de 900 soldats, tout en travaillant à l’état-major général. A 39 ans, elle est la première transgenre haut gradée de l’armée suisse, avec ses deux «nouilles» de lieutenant-colonelle sur les épaule"
Youpi!!!
Le 20/07/19
Accompagnant mon petit fils place de la République (Paris), je me suis demandé quel démon pouvait bien pousser toute une génération à s'esquinter les genoux en répétant, encore et encore, dans un autisme assumé, les mêmes gestes censés leur permettre d'escalader une marche de trottoir sur une planche à roulettes appelée "skate".
Merci à l'âne de Paris d'avoir bousiller cette place.
Puis, le soir même, quelle humiliation pouvait faire descendre un peuple (algérien) dans la rue, braillant des slogans vides de sens parce qu'une soi-disant équipe de foot aurait gagner une coupe de merde ?
Sans doute existe-t-il un lien entre ces deux phénomènes; la décérébration marchande.
21/05/2019
Les gilets jaunes sont morts, morts de trahison, morts du manque de perspectives. Coincés entre des revendications ridiculement catégorielles, la fausse violence de spécialistes de la mise à feu de poubelles et de barricades bidons et Macron l'éborgneur. Quand ce n'est pas les partis ou syndicats de tous bords qui s'acharnent à récupérer une lutte qui leur échappe. Ça n'a pas pris, ça ne prendra plus, et l'étincelle au fond de mes yeux est morte avec eux.
A bientôt, vielle taupe !
19/03/19
J'appelle tous ceux qui croient ou font semblant de croire que faire la révolution, c'est brûler une poubelle ou briser une vitrine à repenser leurs actions et leur discours. Que les choses soient claires, je ne pleure pas sur la vitrine d'une banque, mais pour sortir de ce bourbier marchand, il nous faut être nombreux, très nombreux dans l'action, et si la violence doit éclater, elle doit être du fait de de la multitude, et non de groupes ultra minoritaires à l'idéologie avant gardiste. Ceux la seront les fossoyeurs d'un mouvement qui promettait dans ses balbutiements. Faisons confiance au peuple ou rentrons chez nous !
Le fait est que les gilets jaunes ne peuvent rien accepter de ce pouvoir sans blesser mortellement leur mouvement. Toute compromission, toute négociation mènera inévitablement à la démobilisation. Ne serait-ce que reconnaître le gouvernement comme un interlocuteur sera une perdition. Toute personne mise en avant par les mediat est une marionnette, tout passage dans les mediat une trahison.
Ce n’est pas un problème de pureté radicale, c’est une réalité qu’il nous faudra affronter, au cas où cela se produirait. Et cela se produira si la lutte ne s’étend pas aux entreprises avec la même volonté, le même refus de toute récupération, syndicale ou politique.
Au delà des revendications, dont tout le monde va bientôt s'apercevoir de leur côté dérisoire, la violence qui s'est affichée sur les Champs Élysées est à double tranchant. Elle est bien évidemment souhaitée et provoquée par le pouvoir, ce qui lui permet de condamner des faits dont il est à l'origine. Mais elle sert aussi les manifestants, car défiler sans autre perspective que le prochain défilé affiche l'impuissance du mouvement, et donc sa désespérance. Alors que la violence des affrontements, si elle se limite aux marchandises, peut provoquer le déclic qui permettra le passage à un niveau supérieur, qualitativement et quantitativement, de la mobilisation. Le refus de négocier quoi que ce soit, d’établir même un contact avec l’oligarchie verra la maturité de la lutte et de sa possible victoire.
Il faut arrêter de parler de violence pour une vitrine de Mac Do ou de la BNP brisée. La violence, c'est prendre un flashball dans le ventre à bout portant, être à découvert le 15 du mois, habiter un mobile home, et ne pas pouvoir se chauffer l'hiver.
Le jaune, c'était la couleur des traîtres. Il semble que cela doive changer, nous souffle la vieille taupe. Il est urgent que la lutte s'étende au monde du travail, aux entreprises. Sans quoi l'essoufflement, le manque de perspectives se pointent à l'horizon. La révolte du week-end doit s'épanouir dans la révolution du quotidien des travailleurs. Grève générale illimitée !
Le 20/11/18
Il faut évidemment soutenir les "gilets jaunes".
Malgré toutes les insuffisances, toutes les dérives et toutes les compromissions sur le fond des revendications, ce mouvement se veut sans leader, sans représentant, semble spontané et se revendique hors parti et syndicat. Il a un fort parfum de lutte des classes et il suffit de voir la tête des "institutionnels" pour comprendre leur désarroi. Longue vie aux "gilets jaunes", puisse leur conscience s'affiner et leur lutte se radicaliser !
L’immigration incontrôlée est une nécessité du capital. Elle fait partie du projet d’exploitation sauvage du démocratisme, quoi qu’en disent les mediat et politiques qui prétendent lutter contre. Les victimes en sont bien évidemment les immigrés (politiques ou économiques ou écologiques ou quoi que ce soit d’autre), mais aussi les indigènes que le démocratisme désigne respectivement comme victimes d'un côté et xénophobes et racistes de l'autre.
S’il restait la moindre miette de conscience humaine à l’oligarchie, elle :
- arraisonnerait les barques surpeuplées et renverrait ces personnes dans leurs pays d’origine.
ou :
- organiserait leur transfert dans nos riantes contrées dans des conditions de sécurité et d’hygiène dignes.
Mais les regarder crever la bouche ouverte et laisser aux bons soins d’ONG bien pensantes les secours dont on sait pertinemment qu’ils seront insuffisants, c’est se foutre de la gueule du monde, cautionner les mafias esclavagistes, tenter de culpabiliser les populations des pays d’accueil, alors que tout est fait pour ne rien faire. Et cela permet de ne pas parler du Yemen sous les bombes. Indignation sélective, quand tu nous tiens…
Quelque soit la solution qu'adopteront nos vaillants dirigeants, elle sera inhumaine car les maux engendrés par le capitalisme mondialiste ne peuvent pas se résoudre dans le cadre du capitalisme mondialiste justement.
Un tel mépris des gens est la marque de la merde du capital.
Samedi 03/03/18
Alors on s’inquiète de la sexualité de nos enfants. Majorité » sexuelle à 15 ou 13 ans ?
Et tout le monde se fout qu’un môme sur deux ait vu un film porno à l’âge de 10 ans.
Rappelons d’abord le scénario classique d’un film porno :
Monsieur bouffe le cul de madame qui lui répond par une fellation longue et détaillée, puis tous deux font l’amour en poussant de petits cris, enfin monsieur encule madame.
Mais monsieur n’a toujours pas éjaculé et madame en veut encore, alors retour à une fellation gourmande, et finalement monsieur se masturbe éclaboussant le visage de madame en pleine extase…Le tout dure entre 15 et trente minutes. Nous sommes là dans le classique, il existe bien pire.
Sûr qu’un ou une môme de dix ans qui a vu ça est mûr pour un cours d’éducation sexuel, avec respect du partenaire et consentement mutuel ! La dichotomie engendrée par le discours officiel et l'exhibition obscène et normative d'une vidéo porno ne semble pas gêner nos élites. Une société qui offre un tel spectacle à un enfant est gravement malade, ne s’en rend même plus compte, et peu discourir sur l’égalité des sexes et le harcèlement, cela n’aura aucune incidence sur la réalité crue des faits. Comme d’hab, il faut inverser le discours pour toucher le réel, et le réel, c’est l’égalité dans l’abjection marchande…
Lundi 08/01/18
Visite d'Erdogan :
Macron a raison, il est bien plus efficace d’élaborer des lois interdisant les mediat pourvoyeurs de "fake news" que d’emprisonner des journalistes qui pourraient enquêter sur des sujets qui ne plaisent pas. Il faut prendre les problèmes en amont.
Dimanche 24/12/17
Noël est la parfaite illustration du déclin du religieux face à l'athéisme de la divinité marchande. Et contrairement à toute attente, Johnny Halliday n'est pas ressuscité d'entre les morts.
Jeudi 30/11/17
Grandeur de l'écriture inclusive de mes deux.ses, ne dites plus :
"la mère patrie",
mais :
"le père matrie"
Le 27/11/17
Que s'est-il glissé entre la Jamahiriya et l'esclavagisme ?
Le démocratisme est passé par la...
Lundi 23/10/17
Balance ton porc, c'est bien, mais surtout, dénonce la porcherie. Pas de porcherie, pas de porc. Il n'y aura pas de "libération de la femme", et encore moins des humains, sans destruction de la porcherie. Et la porcherie, c'est le capital qui nous broie et nous réduit en bouillie marchande, prête à consommer, bonne à jeter.
Samedi 23/09/17
Aujourd'hui, techno parade, pleine de jeunes canards sans têtes, abrutis de shit ou autres, très festif.
Ou alors, Mélanchon parade, tout aussi festif. Ici, les canards couinent, mais n'appellent surtout pas à la grève générale illimitée, seul moyen de s'opposer à la Macronite aiguë qui nous afflige.
Pour une digestion facilitée, le démocratisme organise sa contestation.
Samedi 17/06/17
Tout doit spectaculairement changer pour que rien ne change essentiellement. Les empiriotes macronistes sont en marche, pieds et poings liés, aveugles à leur propre destin.
Lundi 08/05/17
Avec la supercherie Macron, les patriotes vont se métamorphosés en empiriotes. Gageons que tout cela n'aura qu'un temps, que l'UE s'effondrera comme tous les empires, et que Macron s'autodétruira dans les semaines à venir, ce qui ne signifie pas que la marionnette ne jouera pas son rôle jusqu'au bout (cf Trump)
Lundi 24/04/2017
Victoire spectaculaire du démocratisme qui a réussi à nous faire croire encore une fois qu'il existait un enjeu quelconque au simulacre électoral.
Samedi 23/04/2017
Une minute de silence pour un flic assassiné, c'est triste. Combien de minutes, d'heures, de jours de silences pour les victimes syriennes, libyennes, irakiennes, afghanes, yougoslaves, des politiques meurtrières de nos gouvernements ? Mes yeux sont secs de rage.
Mercredi 19/04/17
Le démocratisme déploie son arme de destruction massive : les mediat nous bourrent le mou pour nous faire croire à un réel enjeu électoral. De l'extrême gauche du capital à l'extrême droite du capital, tous sont mobilisés pour un concert unique, particulièrement soporifique.
Jeudi 3/3/17
Macron est une merde, mais une merde creuse, et donc parfaitement adaptable à la volonté de l’oligarchie du moment .
Le Pen est une merde, mais une merde pleine et donc malodorante. Les phéromones qu’elle dégage servent de repoussoir. Le Pen n’existe que pour assurer l’élection des merdes creuses.
21 mai 2012 Démocratisme/Démocrature (Dictatrisme ?)
« Le fait même de l’existence d’une assemblée parlementaire signifie l’absence du peuple. Or la démocratie véritable ne peut s’établir que par la participation du peuple lui même, et non au travers de l’activité de ses substituts. » Mouammar El Kadhafi
« La souveraineté supranationale d’une élite intellectuelle et de banquiers mondiaux est assurément préférable à l’autodétermination nationale pratiquée dans les siècles passés. » David Rockefeller
« Le communisme n’est pour nous ni un état qui doit être créé, ni un idéal sur lequel la réalité devra se régler. Nous appelons communisme le mouvement réel qui abolit l’état actuel » Karl Marx
"Quoi qu'il en soit, la république démocratique restera toujours la forme ultime de la domination bourgeoise, forme dans laquelle elle crèvera.
Mais, il suffit sur cette salade."
F. Engels
"Le chien suit la pâtée, voilà tout." Céline
"Qu'entend-on par "le peuple est mûr pour la démocratie"? Très exactement qu'il est amorphe".
La Vieille Taupe
Le démocratisme est une idéologie, c’est-à-dire un instrument de pouvoir qui prétend figer la réflexion et l’analyse des faits, de la réalité qui nous entoure. Toutes les idéologies, qu’elles soient politiques, économiques, religieuses, sociétales ou autres sont mortifères, dans la mesure où leur unique fonction est de congeler l’esprit et d’imposer l’autocensure de toutes pensées qui sortiraient du cadre intériorisé, assimilé, ingéré par les individus qui les subissent. Il s’appuie sur de multiples idéologies collatérales telles le médiatisme , l’artisme etc., que ces lignes essaieront de décortiquer au fur et à mesure. Ces différentes divisions d’une seule et même idéologie sont artificielles, puisqu’elles sont intimement liées, se coupent et s’entrecoupent, pour finalement s’épanouir en nous, pauvres victimes consentantes, artisans de notre aliénation qui nous submerge. Elles sont cependant nécessaires pour une plus claire dénonciation.
Il nous faudra déshabiller ce corps obèse qu’est le capitalisme international, déchirer les voiles d’idéologie qui nous enserrent, pour tomber sur l’os nu, sanguinolent d’où suintent les intérêts stupides, toujours les mêmes : le fric et le pouvoir qu’il confère. En décortiquant les idéologies promues par le capital spectaculaire marchand, nous dénonçons le spectacle du capital, mais nous ne démontons pas le capital. Décortiquer le capital, livrer ses rouages les plus secrets, dévoiler le fétichisme de l’argent et de sa complice la marchandise, préciser le concept de plus-value, s’ouvrir aux délices de la baisse tendancielle du taux de profit, personne ne l’a mieux fait que Karl Marx. Quant à démonter le capital, c’est ce que fera le prolétariat quand les temps seront venus de l’apogée de ses contradictions internes. Nous en sommes réduits à une dénonciation toujours répétée et affinée, qui semble stérile, mais qui prendra tout son sens quand le réflexe de survie des profondeurs de l’humanité surgira telle la vieille taupe dans une conscience collective qui chamboulera le vieux monde, et mettra donc un point final à sa critique.
Le démocratisme est l'idéologie du capital.
C’est sur le discours que le démocratisme tient sur lui même que nous nous pencherons. Nous en dénoncerons la perversité qui transpire dans tous ses mediat, relais serviles et victimes consentantes du réel inversé qui nous submerge. Le discours emballe les faits têtus dont la vengeance sera la destruction du discours. Délier le ruban du cadeau empoisonné nous conduira sur les rives de la désillusion, des cils décrottés, des yeux désabusés. Il ne restera plus qu’à suivre le fil de la pelote.
Le démocratisme est l’expression parfaite de la dictature de la marchandise, balayant avec dédain les miasmes du représentant du capitalisme d’état : les républiques soviétiques. Il est le spectacle réellement inversé de la marchandisation mondialisée. Plus vaste, plus prégnant est le domaine marchand, plus l’affirmation du spectacle démocratique est nécessaire. L’invasion de la propagande démocratique est le corollaire de l’extension de la marchandise aux coins et recoins du vivant. C’est en étant partout, dans un prurit publicitaire, que la marchandise se fait oublier. Dans ce délire d’omniprésence, l’important n’est pas l’objet en soi, mais la valeur marchande qu’il personnifie, l’argent qui circule, ce lien suprêmement aliénatoire qui s’insinue partout. Dans nos mains, nos poches et nos pensées. En s’exposant comme libératrice, la marchandise mondialisée des besoins factices réduit à néant l’élan vital d’une humanité perdue, spoliée, détruite.
Toute l’histoire de l’humanité est l’histoire de l’extension de la marchandise, du domaine marchand et des rapports marchands. Toute l’histoire de la production des idéologies est l’histoire de l’avancement de la réflexion humaine accompagnant cette extension. Accompagnement nécessaire dans sa diversité apparente et dans son unité fondamentale.
Pauvre humanité qui, à travers les soubresauts de l’histoire et les massacres successifs, s’imagine œuvrer pour sa plénitude alors qu’elle ne fait que préparer le terrain de la prochaine extension du domaine marchand et sa dictature inquisitoriale. Dorénavant, la démocratie s’exporte telle une vulgaire marchandise. Si les stratégies commerciales sont légèrement différentes de celles des autres domaines commerciaux, plus agressives et plus dissimulées, les ressorts restent essentiellement identiques : études de marché, promotion du produit, vente sur l’internet et à l’étalage (mediat). Le démocratisme doit séduire pour s’imposer, et cette politique de séduction passe par tous les mediat, et principalement par les réseaux sociaux, nouveaux vecteurs de l’idéologie dominante.
Chaque évolution démocratique, chaque progrès technologique, toujours présenté comme une liberté nouvelle, l’acquisition d’un droit nouveau, est en fait une nouvelle forme de la soumission marchande. Chaque nouvelle forme de la soumission marchande nous approche nécessairement du point d’implosion du démocratisme, le capital devant aller jusqu’aux extrémités de sa logique, jusqu’au confins de l’exploitation marchande pour permettre au prolétariat d’accomplir sa mission historique: l’abolition des classes, de l’état et de l’argent.
Le capital est insatiable, et ne mourra que par épuisement de nourriture.
De même que le prix d’une marchandise oscille autour de sa valeur sans jamais pouvoir s’en détacher, de même l’idéologie du démocratisme tourne autour de la réalité sans jamais l’atteindre. Ce qui la conduit à tout déformer, encore et encore, nous entraînant dans un tourbillon de vrais mensonges, de faux semblants, de réalité inversée. Tout est faux dans le monde du spectacle, et c’est ce faux que nous devons assimiler, ingurgiter, pour atteindre le paradis démocratique : la marchandise universelle.
Le capitalisme nécessite un homme libre, mais dépossédé des moyens de production de sa survie nous dit Marx. Libre de se vendre, plus précisément vendre sa force de travail, puis libre d’acheter, c’est à dire de confirmer sa soumission à la divinité marchande.
C’est cette liberté illusoire de choisir son maître, son patron, puis de choisir la spécificité de son aliénation marchande par la consommation (frénétique), qui confirme et sublime la soumission au monde marchand et permet l’adhésion au démocratisme, et finalement l’identification au spectacle marchand.
La séduction se doit d’être généralisée, et le citoyen doit séduire autant qu’être séduit. L’adhésion au démocratisme doit être totale et active. Le citoyen doit être oppresseur et oppressé, voleur et volé, admirateur et admiré pour s’identifier le plus intimement possible à la fange démocratique.
Ce qu’on appelle « révolutions colorées », de velours ou de jasmin , n’ont jamais mis à bas une quelconque oligarchie ni le système qu’elle supporte. Manipulées par toute sorte de services spéciaux, secrets, elles sont la manifestation du renouvellement du pouvoir profond local, lui même inféodé à la logique du capital. Elles induisent une nouvelle dynamique et une nouvelle adhésion à l’oppression, affirmant par là la résilience du système et l’impuissance du prolétariat.
Si un coup d'état est nécessaire pour écarter une oligarchie manifestement usée, corrompue, un coup d'état soutenu par la population est certainement plus bénéfique, acceptable et même désirable.
Le démocratisme moderne isole l’homme dans la sacralisation de l’individu. Les droits de l’homme sont avant tout les droits de l’individu. L’individu démocratique est un être profondément seul, relié à ses congénères par la marchandise, c’est-à-dire par une entité qui lui échappe et s’autonomise. Son destin, qu’il s’enorgueillit de maîtriser, plane au dessus de ses désirs et convoitises, comme le polichinelle des manèges qui échappe à l’enfant qui tourne en rond.
Mais jamais l’individu n’aura été aussi dépendant du système marchand qui l'a (qu'il a) façonné et qui l’ (qu'il) accompagne tout le long durant. Dépendant dans sa survie physique, sociale, mentale. Isolé et dépendant, l’individu démocratique se meurt à petits feux, cherchant son ego perdu dans les marchandises qui l’entourent.
Pour figer la pensée, le démocratisme recourt à toutes sortes de stratagèmes, plus pernicieux les uns que les autres. De la désinformation au flot incessant d’information, organisant la congestion du récepteur afin de mieux noyer la cible, de la censure brutale à l’autocensure indolore, de la manipulation du langage à l’éloge de son appauvrissement volontaire, nous sommes cernés par l’ennemi. L’idéologie dominante est toujours l’idéologie de la classe dominante, ou plus précisément l’idéologie qui sert au mieux les intérêts de la classe dominante. Régulièrement, elle se débarrasse de ses vieux oripeaux, pour se couvrir de nouveaux atours, qu’elle glane généralement dans les milieux universitaires, mais pas seulement. On appelle ces mues le modernisme (http://democratisme.over-blog.com/2016/01/modernisme.html), ce qui permet aux nouvelles générations de se penser comme créatives et originales, et par ce fait d’adhérer intimement aux rouages de l’aliénation par elles mêmes engendrés. Ces nouvelles générations pourront ainsi répéter les erreurs de leurs anciens tout en les condamnant, ce qui facilite l’identification aux nouvelles normes.
L’idéologie dominante du moment, comme toutes les autres, est suscitée par des intérêts spécifiques et la logique intrinsèque et impérative du capital dans son délire expansif. Elle n'a que faire du bien commun mais habille ces intérêts spécifiques d'un déguisement de souci communautaire (humaniste), provoquant ainsi l’adhésion du plus grand nombre, indispensable au démocratisme spectaculaire marchand.
Le paternalisme des manufactures du XIX°siècle a été avantageusement remplacé par le libéralisme liberticide du XX°, puis le mondialisme mortifère du XXI° siècle. Le discours dominant et confusionnel du style « nous sommes tous dans le même bateau » traverse l’ensemble de ces différents strates du démocratisme, incluant nécessairement le prolétariat dans cette dynamique infernale. L’indistinction, la confusion, la malaxation des intérêts et des esprits culminent dans un réchauffisme planétaire qui nous laisse désarmés face à l’étendue et l’intensité de la propagande. Toutes ces idéologies se mordent la queue, et les plus désastreuses, les plus mortifères sont celles qui justifient les guerres et embrasent les foules (nationalisme, guerre « défensive », défense de la liberté, de nos intérêts vitaux, de la race, guerre préventive, et dernier avatar : droit d’ingérence humanitaire.) (rajout 2020 : catastrophisme climatique) (rajout 2021;: catastrophisme sanitaire).
Mais les idéologies, même si elles figent la pensée, ce qui est leur fonction, ne sont pas figées elles-mêmes. Elles sont évolutives et peuvent prendre leur autonomie et même échapper aux intérêts initiaux. C’est cette interaction entre l’idéologie (ceux qui la subissent ainsi que ceux qui l’ont enfantée) et la réalité des intérêts en jeu, qui ouvre la voie à l’incertitude de l’histoire. En s’émancipant de ses origines matérielles, en bifurquant sur des chemins annexes, l’idéologie se montre comme élément moteur de l’histoire, ce qui brouille notre compréhension des faits. Que ce soit les religions, le communisme, le fascisme, le libéralisme ou plus récemment l’anti-racisme et le droit de l’hommisme, toutes les idéologies répondent à des intérêts précis qu’il nous faut découvrir pour débusquer les hommes qui se cachent derrière. Ainsi, la confrontation entre la réalité des forces (productives) en action soutenue par l’idéologie qui anime ces forces (qui nous propose une interprétation de cette réalité) d’une part, et la réalité engendrée par cette idéologie en voie d’autonomie d’autre part, provoque des soubresauts incontrôlés. C’est cette dialectique qui engendre l’incertitude de l’histoire. Cette incessante lutte entre la réalité en devenir, forcément mouvante, et la perception de cette réalité, forcément figée, est la contradiction que seuls les acteurs, que ce soit le prolétariat ou le patronat, peuvent résoudre en faisant voler en éclat les paradigmes sociaux, c’est à dire en abolissant la société de classes.
Ainsi, la confrontation entre l’idéologie et la réalité par elle engendrée, provoque des soubresauts (politiques, économiques, sociaux) incontrôlés.
L’idéologie dominante est engendrée par l’oligarchie au pouvoir, mais cette oligarchie peut aussi favoriser des idéologies annexes dans les pays qui résistent à l’empire, de manière à manipuler les opinions, susciter des révoltes, s’assurer des alliances. De toutes les idéologies, ce sont celles qui semblent les plus naturelles, qui sont les plus discrètes et paraissent aller de soi et s’imposent par évidence qui présentent le plus grand danger. Plus les idéologies passent inaperçues, plus elles se fondent dans notre être, plus elles sont nuisibles. Parmi celles ci, le royalisme eut son heure de gloire, imposant son autorité de droit divin, impossible à remettre en cause de part sa nature même, ce qui a permis à l’ancien régime de se maintenir durant des siècles. Les religions ont de tout temps rempli leur rôle de soutien du pouvoir, anesthésiant le peuple en lui promettant un monde meilleur, lui inculquant un sentiment d’impuissance et de fatalité par des histoires à dormir debout telles le péché originel ou autres sornettes.
Le sexisme ( http://democratisme.over-blog.com/article-sexisme-120068394.html) sort du lot, lui qui n’est pas prêt d’être détrôné, ses rouages étant si bien huilés dans un silence assourdissant. Le modèle patriarcal qui nous a été proposé pendant des siècles semble s’effondrer, et les rapports entre hommes et femmes se sont en apparence équilibrés, sur les plans sociaux et familiaux. Cela n’est qu’apparent, car dans les faits, ce qui nous est imposé maintenant n’est pas l’épanouissement de la femme et son corollaire l’épanouissement de l’homme, mais l’acceptation et l’intériorisation chez la femme des valeurs supposées masculines, mais réellement soumises au capital libéral. C'est en revendiquant l'aliénation spécifiquement masculine que les femmes s'imaginent s'émanciper. Celles qui y parviennent, et elles sont de plus en plus nombreuses, sont redoutables car elles prétendent et réussissent à accéder à un statut égal à celui de l’homme, ce qui leur donne l’illusion d’une émancipation, alors qu’elles ne font qu’imiter, souvent en le perfectionnant, un modèle qui aboutit à un système qui les nie dans leurs valeurs les plus fondamentales, c'est à dire humaines. Elles sont affichées et s’affichent comme réussite, exemple à suivre, entraînant leurs sœurs de misère vers des dérives telles que le sport, l’armée, le pdgisme, toutes activités auparavant réservées aux hommes.
Celles qui refusent ce mimétisme, prônent un séparatisme, sont dans le déni du masculin, le refus de l'altérité.
C'est toute la force du démocratisme de ne promouvoir que des impasses tout en les affichant comme fer de lance de la modernité.
La condamnation du patriarcat a permis au marché du travail, en quête de main d’œuvre exploitable à moindre coût, de s’ouvrir encore plus aux femmes, les contraignant aux mêmes turpitudes que les hommes, condamnant les femmes à se couler dans le moule masculin, pour finalement afficher leur réussite professionnelle comme une libération, l’aboutissement d’un combat. Triste victoire, les femmes se retrouvant condamnées à une double journée imposée de fait, à troquer leur humanité pour les piètres valeurs soit disant viriles telles la compétitivité, la concurrence. Après avoir contraint les femmes au productivisme, le démocratisme leur propose de se libérer des contraintes de la grossesse, de mettre sur le marché leurs ventres et leurs progénitures, aboutissement d’un processus de marchandisation de l’humain.
L’abandon par le démocratisme d’une de ses sous-idéologies (ici le patriarcat) est toujours motivé par un gain, c’est-à-dire par un surplus d’exploitation de la matière humaine, ou par le fait que cette sous-idéologie, devenue inutile par son intégration définitive, n’a plus besoin d’être spectaculairement affirmée.
L'émergence et le renouveau d'une sous-idéologie pourtant déjà ancienne, le féminisme, suivi du LGBTisme pour s'épanouir en transgenrisme, accomplit la séparation femme/homme en proposant leur union spectaculaire et individuelle par la promotion de chimères asexuées.
L'inversion confusionnelle est ainsi achevée.
Ce qu’on nous vend comme émancipation de la femme n’est évidemment que soumission au marché.
Le démocratisme ne se revendique pas en tant qu’idéologie, mais se montre à voir comme conquête du dominé sur le dominant. En tant que droit récemment acquis, il parade et fanfaronne, mais quant à sa véritable nature idéologique, il se veut le plus discret possible, si bien qu’il nous faut inventer ce néologisme pour l’entrevoir. Nous baignons dedans, organisant son invisibilité, et ainsi passe pour fou ou utopiste toute personne qui s’aventurerait à le remettre en cause, alors qu’il est la source de tous nos déchirements, nos égarements, quelles que soient les différentes formes qu’il revêt dans nos sociétés occidentales. Car si le démocratisme apporte souffrance et exploitation en son sein, il exporte misère, horreur et mort dans les sociétés qui ne font pas allégeance. Mais cela, dans notre aveuglement schizophrénique, nous refusons de le voir, nous ne pouvons pas le voir, et franchir le rubicond implique une mort sociale. Le démocratisme est une idéologie hégémonique, sûre d’elle-même et de son bon droit. Son mépris pour toute autre forme d’organisation sociale le conduit à guerroyer, torturer, détruire. Il n’existe pas d’idéologie qui tue plus froidement, plus massivement, dans la plus belle bonne conscience. Quand le conflit est ouvert, il s’agit de bombarder les populations avec des drones, ou à 15000 mètres d’altitude et de semer la mort sans risque et sans peur. Il est difficile de concevoir plus lâche que ces guerres « zéro mort », dernières nées des esprits malades de nos démocrates triomphants. Quand le conflit est dit de faible intensité, la stratégie est le terrorisme aveugle et les attentats sous fausses bannières. Ainsi la peur maintient la population dans un état de léthargie, l'a prépare à la prochaine guerre ouverte, qui sera qualifiée de préventive, ou mieux, de défensive. La guerre magnifiquement qualifiée de préventive n’étant finalement que l’échange d’une guerre possible contre une guerre certaine.
Le démocratisme est forcément guerrier. Il se veut universel, et c’est par ce biais qu’il tente de s’imposer. Cet universalisme (des droits de l’homme, par exemple), est la caution morale de son impérialisme. Universalisme rime avec dictature et guerre. Non pas que certaines valeurs ne puissent être partagées par l’ensemble de l’humanité, mais la prétention de les imposer par le chantage et les bombes quelque soit le contexte est une négation de la différence des cultures, de leurs richesses, et s’avère être un vilain cache-sexe dissimulant mal des intérêts bien réels, pour se révéler finalement n’être qu’un vague subterfuge, une manifestation supplémentaire d’un impérialisme maintenant décadent. C’est en se déclarant détenteur des droits universels que nos démocraties s’arrogent des droits nouveaux, tels celui d’ingérence, pour le plus grand malheur des ingérés. C’est par ce biais qu'est née la notion de guerre humanitaire, et que nous avons franchi haut la main la frontière qui nous séparait de la barbarie. C’est cette arrogance compassionnelle, qui permet de déclencher des conflits où la disproportion des forces engagées est telle que l’issue ne peut faire aucun doute .
Une guerre démocratique est nécessairement une guerre gagnée militairement, perdue politiquement, écrasée moralement.
Civilisation supérieure ? De nos jours, cette approche est obsolète. Tel un chien sortant du bain, le démocratisme s’est ébroué et a jeté aux oubliettes ce concept de supériorité. Il l’a même condamné, puis l’a voué aux gémonies en l’appelant racisme. Il en a fait le tabou moral essentiel, abandonnant son projet colonial civilisationnel. Et c’est donc avec la meilleure bonne conscience que nos soi-disant élites entraînent les peuples dans les plus abominables guerres. Et c’est au nom de l’antiracisme, du droit des femmes, de la protection des peuples, du plus jamais ça, de la dénonciation des génocides que nous adhérons au massacre des autres forcément diabolisés, assimilés aux nazis. La plus belle des « démocraties » exigera une capitulation sans condition du pays ennemi (comment négocier avec le diable ?). Et c’est ainsi que l’on justifie les pires exactions, que l’on organise des mediaprocès de criminels de guerre pendant les cent ans qui suivent, que le vainqueur se lave de tous péchés en écrasant d’un pied vengeur la tête du vaincu. La mue est ainsi achevée. Le démocratisme ne peut se renier, il est forcément juste et bon. Avouer une erreur serait dévoiler sa putréfaction imminente. Le démocratisme est d’autant plus guerrier qu’il nécessite l’approbation du peuple. Cette adhésion s’obtient sans problème par un battage médiatique. Les médiamensonges sont un phénomène constant et récurrent de nos sociétés. Seule la mort de l’ennemi peut le délivrer de ses propres crimes. C’est pourquoi les guerres que le démocratisme provoque sont totales et sans pitié. Les justifications droits de l’hommistes qu’il s’invente ne tiendraient pas deux secondes devant un tribunal ordinaire. Aussi, lorsque malgré toutes les précautions prises, l’ennemi est fait prisonnier, seuls des tribunaux militaires ou d’exception seront en mesures d’achever la besogne. La torture, souvent suivie d’un opportun suicide, est la règle.
« La guerre est une boucherie. Le vainqueur est un bon boucher, le vaincu un moins bon boucher. Le vainqueur peut, à la rigueur, donner un cours de boucherie au vaincu, mais certainement pas le juger » Robert Faurisson
Ainsi le démocratisme s’est concocté une justice à la hauteur de ses ambitions, inaugurée par le tribunal de Nuremberg : la justice du vainqueur sur le vaincu. La justice du vainqueur n’a de juste que le nom, et n’est qu’une parodie expiatoire organisée à l’intention des peuples manipulés par les médiats, conditionnés par une propagande invasive. Et cette propagande est nécessaire pour réaffirmer la puissance, la supériorité conceptuelle et le « juste droit » des démocraties.
« Aucun des maux qu’on prétend éviter par la guerre n’est aussi grand que la guerre elle-même. » Bertrand Russel
Le problème est que le but du démocratisme n’est pas d’éviter les maux, mais de les susciter. Ainsi, dans les derniers conflits, les puissances démocratiques, réunies sous la bannière de l’OTAN, contrairement au discours officiel, ne tentent même plus d’imposer un système ou un quelconque vernis démocratique. Les puissances impériales ont compris qu’elles n’en avaient plus les moyens, ni l’intérêt. Le but unique est de désorganiser les pays ciblés, de provoquer le chaos, de diviser sur des critères ethniques ou religieux, de manière à ne pas avoir, face aux intérêts des puissances impériales, un pouvoir fort et organisé.
Une marionnette servile est l’aubaine du démocratisme triomphant. Plusieurs marionnettes se disputant les lambeaux d’un pseudo pouvoir, suprême subtilité du néocolonialisme démocratique, sont la panacée.
Le démocratisme tire sa soi-disant légitimité du peuple à qui il prétend donner le pouvoir. Le système qui nous est proposé prétend nous faire élire le meilleur d’entre nous, le plus capable de déjouer les pièges du monde moderne alors que dans la réalité ce sera le plus arriviste, le plus assoiffé de pouvoir, le plus vicieux, le plus corrompu-corrupteur qui sera le champion. Il est toujours sponsorisé par une oligarchie financière qui le pousse par médiats interposés, mais les candidats sont de fait interchangeables à volonté, seule leur image et leur apparente opposition déterminera leur acceptabilité par les électeurs. Mais il ne s’agit la que d’une apparence, un spectacle, car le vrai pouvoir se trouve ailleurs, dans des institutions économiques et des clubs très fermés, dont on voit les traces dans toutes sortes de groupes de pression. Ces discrets lobbies, vrais détenteurs du pouvoir, se rient des efforts des peuples en leur fournissant des leurres contre lesquels se mobiliser, se battre. Ce qui n'enlève rien à la nécessité de l'affirmation du spectacle, au contraire.
Le pouvoir se nourrit du spectacle du pouvoir en lui fournissant le carburant nécessaire à sa visibilité. L’affirmation du pouvoir et le pouvoir s’imbriquent intimement dans un orgasme narcissique; impossible de les démêler.
L’élection, base du système démocratique dans lequel nous barbotons, tels des enfants naïfs et innocents, est présenté comme le moment démocratique essentiel, alors que la racine du mot nous indique la tromperie initiale. L’élection, c’est nommé une élite, et c’est le contraire d’une démocratie réelle. La démocratie implique la pleine responsabilité des citoyens, et non une transmission des pouvoirs incontrôlés, un rituel organisant spectaculairement l’impuissance des peuples à s’autodéterminer. Cette élite, arrogante et sûre d’elle-même, s’est délivrée de toute passation de pouvoir par le lien du sang, et peut affirmer son caractère démocratique par le filtre de l’élection, qui assure une continuité de pensée, d’intérêts, d’affinités, de mode de vie par le formatage des cerveaux, par le tamis de l’école de la république. Ainsi prédéterminée, l’élite ne craint pas de revers de situation, et s’enorgueillit d’avoir dans ses rangs quelques individus issus des classes populaires, ou pire, de « minorités visibles ». Elle organisera des sessions de rattrapage, elle triera les prétendants, usant de la discrimination positive (n’étant pas à une contradiction prêt) et envoyant promener les grands principes originels et encombrants. Elle sait que la servilité volontaire, l’intérêt bien compris des nouveaux promus, sera, au bout du compte, d’un niveau inégalé, telle la foi des fraîchement convertis devant faire leurs preuves. Non seulement le démocratisme ne nous propose qu’une parodie de démocratie dans la sphère politique, mais il occulte tous les autres pans de la société, en organisant le silence sur les dictatures sociales, économiques, sociétales qu’il génère. Ainsi toute idée de démocratie dans la sphère économique, à l’intérieur de l’entreprise semble à priori utopique, et l’est effectivement tant que l’argent et l’exploitation règnent en maître. La démocratie réelle ne peut être que directe, et nous impose de sortir du système marchand.
Le démocratisme se joue des idéologies contestataires, minoritaires. Il les ignore, puis les embrasse, organise leur visibilité et les stérilise en les digérant. Le spectacle de sa contestation est ritualisé dans une débauche d’images, de discours qui au final alimenteront son insatiable appétit.
Le démocratisme s’accommode très bien de la contestation qu’il génère en son sein. Non seulement il la tolère, mais il s’en nourrit et cette contestation (après un processus de stérilisation qui passe par une médiatisation forcenée) lui permet de se renouveler par crise périodique. Ainsi le démocratisme s’arrange sans problème d’un Noam Chomsky, contestataire intellectuel qui fut certainement clairvoyant sur bien des points, mais qui a cependant manqué l’aventure intellectuelle du 20° siècle en ne soutenant la liberté d’expression des révisionnistes que du bout des doigts (rajout 2020 : en relisant « En finir avec Chomsky », http://www.vieille-taupe.50webs.com/Chomsky.html je me trouve bien sévère), le mensonge fondateur du 21° siècle en passant à côté des attentats 11/9, et la tragédie de l’humanité en négligeant la domination masculine sur le monde et ses conséquences économiques, politiques, sociales et individuelles. (Sur ce dernier point, la structure psychique des individus est tellement imprégnée de l’idéologie ambiante qu’il faut faire un véritable effort intellectuel d’introspection sur ses affects, sa vision de la relation homme/femme qu’il est de fait impossible d’aboutir cette révolution sans l’aide du sexe opposé, ce qui d’ailleurs n’aurait pas de sens. Le long cheminement qui se profile à l’horizon est semé d’embûches, mais absolument nécessaire à qui veut vivre pleinement son identité, corollaire de l’autre et de son altérité). Ce cheminement est sans fin, ce cheminement est une fin. Le démocratisme prétend lutter contre les discriminations quelles qu’elles soient, mais s’accommode très bien de la principale d’entre elles, la discrimination par l’argent. Non seulement il s’en accommode, mais il l‘encourage et la prône comme unique moteur de l’humanité. Il organise la concurrence (tout en la faussant quand ça l’arrange), son seul horizon est la compétition, la guerre économique de tous contre tous.. Il ne conçoit les individus que comme des êtres isolés, sans racines, acculturés, et dont le seul but, la planche de salut, serait d’accumuler de pauvres biens à l’infini dans une tentative d’assouvir des désirs toujours renouvelés par une publicitarisation incessante. Le démocratisme ne peut survivre sans hiérarchie. Hiérarchie des civilisations, des valeurs, des hommes, des femmes et finalement de tous les aspects de notre vie. Alors que la hiérarchie est la négation de tout rapport humain, elle est la base de construction de notre société. Bien qu’il se débarrasse d’anciennes idéologies telles que le racisme, le patriarcat, qui sont des idéologies de la hiérarchie, le démocratisme promeut les classifications par l’argent, assumant la réussite économique comme valeur suprême. L’élitisme est le corollaire de la hiérarchie, et envahit donc tous les domaines de notre survie. Le langage du pouvoir lui assure pérennité, et auto-renouvellement infini. Ainsi, il est amusant de constater l’immense écart entre les écrits et les paroles de certains intellectuels. Les écrits obscurs, où s’exprime une pensée hermétique, se retrouvent dénudés dans des interviews oraux, ou finalement il devient évident que, dans ses écrits, l’auteur a mis beaucoup de soins à enrober son discours de mots savants et de phrases alambiquées, dans le seul but d’être reconnu par ses pairs. Le problème est qu’ils ne savent plus s’exprimer autrement, que le jargon qu’ils emploient est consubstantiel de leur pensée, que leur univers s’auto-alimente de concepts fumeux qu’il est impossible de décrire sans passer par cette terminologie scabreuse ! La boucle est ainsi bouclée, et le bas peuple réduit à son état « naturel » : l’ignorance.
Derrière toute personne qui s’exprime pour n’être comprise que par 0,1% de l’humanité, se cache la recherche du pouvoir, par le langage, l’image, ou tout autre moyen d’expression. Protéger ce pouvoir, dont l’essence est le savoir, est l’ultime but de son détenteur ; il est par conséquent essentiel pour l’élite de s’accaparer le monopole du savoir, de ne distiller qu’au compte goutte cet élixir, en sélectionnant son auditoire qui sera panaché d’arrivisme et de soumission.
Le démocratisme prône des valeurs telles que la liberté, mais que faire de ces beaux mots quand on se tue à gagner 3 sous pour survivre (si on a la « chance » d’avoir un travail) et ne pourra jamais profiter d’une autre liberté que celle de vivre des aventures par procuration devant une TV omniprésente.
Le capitalisme nécessite un prolétaire libre, mais dépossédé des moyens de production de sa survie nous dit Marx. Libre de se vendre, plus précisément de vendre sa force de travail, puis libre d’acheter, c’est à dire de confirmer sa soumission à la divinité marchandise.
C’est cette liberté illusoire de choisir son maître, son patron, puis de choisir la spécificité de son aliénation marchande qui permet l’adhésion au démocratisme, et finalement l’identification au spectacle marchand.
Que dire de l’égalité, quand tout est fait pour isoler, séparer les egos, dresser les humaines marchandises que nous sommes les unes contre les autres par une propagande invasive. Quant à la fraternité, elle passe à la trappe, n’étant réalisable que lorsque les deux premières conditions sont réunies. La seule valeur vaguement humaine que l’on aperçoit est celle de la charité, mise en spectacle à grands fracas médiatiques, pauvre ersatz de la fraternité, minable résidu d’une justice impossible, mais pourvoyeuse de bonne conscience. En affirmant sa beauté d’âme par un acte charitable, l’élite affirme son pouvoir sur les « pôvres, les plus démunis ». Le démocratisme implique la perversion de toutes les valeurs humaines, qu’il broie au moulinet du capitalisme, en rejetant sans pitié tous les êtres humains qui ne lui sont pas strictement nécessaires dans le marais de la misère anonyme, indifférent à tout ce qui ne contribue pas à son essor. Le démocratisme, c’est la continuation de la guerre par d’autres moyens.(https://www.youtube.com/watch?v=3wszOnyMr1M)
(cet article, dont la charpente a été finalisée en mai 2012, est régulièrement corrigé, actualisé, augmenté. A suivre…) Il va sans dire que les écrits ici exposés, en tant que modeste contribution à l’expression d’une perception de la réalité du moment, peuvent être copiés, cités, déformés, utilisés. Ils sont mis à la disposition de ceux qui y trouvent un intérêt, ni plus ni moins. En cela, ils n’ont aucune valeur marchande et n’appartiennent qu’à ceux qui en prennent possession. Ils ne se conçoivent que dans l’anonymat, non parce que l’auteur ne les assume pas, mais parce que ce travail ne peut être compris que comme une évidence.
La critique d'une des idéologies du démocratisme est toujours ambiguë, car se plaçant nécessairement sur le terrain du capitalisme, donc sur une option réformiste, même si elle prend une forme radicale. En cela, tout discours est inutile, superflu. Au final, seul le mouvement historique comptera, et il se passera de nous et de nos discours, puisque nous serons morts. Ces textes ne seront plus qu'un témoignage de nos gesticulations pour comprendre par quel processus notre humanité nous échappe, et c'est très bien comme ça.
Le 15/07/19
Sportisme
Le démocratisme se veut rassembleur. Il sait le besoin humain des grandes fraternités, des foules solidaires s’unifiant dans le même but : la volonté de vivre et de se sentir vivre d’un commun accord. Aussi organise-t-il d’abjectes rencontres sportives, où chacun s’exerce à l’expression d’une solidarité factice, généralement dirigée contre une autre solidarité, tout aussi factice. Le détournement de besoins vitaux de la communauté humaine à des fins mercantiles envahit l’espace médiatique pour s’épanouir dans le for intérieur de chacun.
Ayant détruit toutes les communautés vraies, c’est à dire les piètres restes d’une humanité perdue, il n’envisage une quelconque unité populaire que sur le vide, sur le néant enrobé d’une musculation narcissique. Quoi de plus vil, de plus creux que le sport, et plus particulièrement le foot ? Galvaniser les foules pour mieux les manipuler, voilà un idéal démocratique à la hauteur de nos élites. Toute la mythologie du dépassement de soi-même, confusion avec un épanouissement commun nécessaire qui nous conduirait inévitablement à rejeter ces avatars de la jouissance d’être et de vivre.
Ainsi donc nous observons de plus en plus de dératés arpentant nos sombres ruelles à toute allure, absorbant leur dose de particules fines pour la journée, pour finalement s’agglutiner face à des écrans géants et assister à la dernière diarrhée médiatico-sportive, peinturlurés aux couleurs d’une équipe de millionnaires en short informe.
Le sportisme est la réussite suprême du démocratisme en temps de paix, parfaite coagulation de notre aliénation absolument, désespérément désirée. Il est l’une des bouées de sauvetage du démocratisme, d’une stupéfiante efficacité, absorbant les corps et les esprits sans partage.
L’artifice est tel qu’il disparaît dans sa monstruosité.
A peine sorti du travail, le supporter se noie dans un flot de muscles anabolisés, et s’oublie dans une foule subjuguée par l’incroyable fatuité de l’enjeu.
Le démocratisme substitue ainsi un comportement grégaire à la réalité de la solidarité de classe. L’ivresse d’être ensemble dans un but commun et de jouir du processus comme du résultat est détournée, détériorée, salie dans les stades de la mafia, des tricheries, du dopage et du fric.
Le 26/04/2022
Laideurisme
Une des caractéristiques signifiantes du démocratisme est la laideur de ses réalisations. Que ce soit dans le domaine artistique, de l'architecture, de l'urbanisme, du cinéma, du monde industriel, agricole. L'ensemble des activités humaines dictées par le démocratisme se caractérise par sa laideur que nous ne percevons plus tant elle nous imbibe. Impossible de lister la totalité des horreurs du démocratisme qui s'étendent de la laideur d'une autoroute à l'inhumanité d'une ZAC, d'une banlieue poubelle à une "maison d'architecte", d'une clôture de barbelés électrique à un lotissement pavillonnaire., d'une FIAC à un vulgaire tag, d'une centrale nucléaire à une forêt d'éolienne.
Tout a été sacrifié sur l'autel du rendement, de l'efficacité financière.
La ridicule laideur d'un costume cravate, uniforme des hommes de pouvoir, rivalise avec l'horreur de la chirurgie "esthétique" qui transforme les femmes en bimbos normalisées, puis, l'âge venant, en zombies au sourire glaçant, figé.
Les jouets dont nous inondons nos enfants, aux couleurs criardes et matières plastiques dégradantes mais pas dégradables rejoignent en stupidité les dessins animés débiles que nous leur infligeons. L'apprentissage de la laideur est un travail de longue haleine, insidieusement ingéré tout au long de l'enfance pour s'épanouir à l'adolescence dans un cocktail explosif de consommation passive.
La laideur fait partie du programme démocratique. Le démocratisme enlaidi tout, absolument tout.
La production de la laideur, sa promotion sur le marché, son assimilation dans nos corps, nos cerveaux, voilà le projet démocratique en cours de réalisation.
De fait, le démocratisme ne doit pas être accablé pour ces horreurs, il ne sait tout bonnement pas faire autrement.
Bien sûr, la laideur ne nous est pas tombée dessus telle la foudre un soir d’été. Elle s'est insinuée en nous au rythme du développement des forces productives, s’accordant à la nécessité du rendement, son accroissement étant nécessairement proportionnel à la baisse du taux de profit. Telle l'eau bienfaitrice se réchauffant doucement pour endormir la grenouille jusqu'à ébullition, elle libère son poison en tout lieu, tout temps, affirmant son universalisme avec toujours plus de force.
Après les années 20 et l'art nouveau, le démocratisme nous a enfoncé vers toujours plus de laideur. Cette date correspond au début de la phase de domination réelle du capital, c'est à dire au moment où les derniers soubresauts de la domination bourgeoise clapotent hors du marais boueux.
A la suite de la grande guerre, la gestion du capital est graduellement assumée par des cartels et des consortiums qui annoncent la fin du capitalisme de papa. La finance va prendre peu à peu le dessus sur tout et tous, et la laideur va s'installer gentiment dans nos campagnes (démembrement, industrialisation de l’agriculture) et nos villes (cités dortoirs bétonnées, tours de verre et d’acier). Le démocratisme va s'acharner sur chaque manifestation du vivant, du beau, du gratuit, du réel. Sa puissance destructive n'a pas d'égal et se retourne régulièrement contre lui, jusqu’à la convulsion finale à venir.
Chaque avancée vers cette fin sans joie nous est présentée, infligée comme un progrès enviable, impératif. Jusqu'à présent, ce plan fonctionne à merveille, la main invisible nous guide vers le nirvana marchand et nous suivons aveuglément le joueur de flûte, espérant la fausse note qui nous réveillera.
Le démocratisme est laid dans son passé, très laid dans son présent, absolument laid dans son projet.
Alors que la technologie nous permet de communiquer sans limite, le discours s'enlaidit sans mesure. L'immonde nous fait vibrer, l'horrible nous passionne, nous nous roulons dans la fange médiatique sans retenue tout en arborant nos valeurs démocratiques, en pavoisant devant nos écrans, hurlant notre morale humaniste à la gueule des followers ébahis.
Vienne le temps des passions apaisées, de l’harmonie naturelle, du désir partagé, des liens retrouvés.
Il va sans dire que les écrits ici exposés, en tant que modeste contribution à l’expression d’une perception de la réalité du moment, peuvent être copiés, cités, déformés, utilisés. Ils sont mis à la disposition de ceux qui y trouvent un intérêt, ni plus ni moins. En cela, ils n'ont aucune valeur marchande et n'appartiennent qu'à ceux qui en prennent possession. Ils ne se conçoivent que dans l'anonymat, non parce que l'auteur ne les assume pas, mais parce ce travail ne peut être compris que comme une évidence.
La critique d'une des idéologies du démocratisme est toujours ambiguë, car se plaçant nécessairement sur le terrain du capitalisme, donc sur une option réformiste, même si elle prend une forme radicale.En cela, tout discours est inutile, superflu. Au final, seul le mouvement historique comptera, et il se passera de nous et de nos discours, puisque nous serons morts. Ces textes ne seront plus qu'un témoignage de nos gesticulations pour comprendre par quel processus notre humanité nous échappe, et c'est très bien comme ça.
Mai 2018
Ce ne sont pas les complots qui font l’histoire, mais l’histoire qui fait les complots qui font l’histoire.
"Un pays bien organisé est celui où le petit nombre fait travailler le grand nombre, est nourri par lui et le gouverne."
Voltaire
"La pandémie représente une fenêtre d'opportunité rare mais étroite pour repenser, réinventer et réinitialiser notre monde."
Klaus Schwab, fondateur et président exécutif du Forum Economique Mondial
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David (de Rothschild) est au courant de mon engagement, je suis son hedge, sa couverture. Quand la gauche sera au pouvoir, je serai sa protection.
Emmanuel Macron
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"Croire à l'histoire officielle, c'est croire des criminels sur parole"
Simone Weil
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"Quand nous reconnaissons les organisations internationales et leur capacité à rendre des jugements à une échelle globale...si nous nous considérons comme membres de l'humanité...notre devoir est d'obéir aux institutions internationales."
Pape François
« Dans les services du gouvernement, nous devons nous méfier d’une influence non justifiée, qu’elle soit voulue ou non, par le complexe militaro-industriel. Le risque d’un accroissement funeste des abus de pouvoir existe et persistera. »
D. Eisenhower
« La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l’Amérique. Oui, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans mort apparemment.
C’est une guerre inconnue, une guerre permanente, sans mort apparemment et pourtant une guerre à mort ! »
François Mitterrand
"L'argent, c'est le sang des autres"
Cecil Rhodes
« La manipulation consciente et intelligente des habitudes et des opinions organisées des masses est un élément important de la société démocratique. Ceux qui manipulent ce mécanisme invisible de la société constituent un gouvernement invisible qui est la véritable puissance dirigeante de notre pays. Nous sommes gouvernés, nos esprits sont façonnés, nos goûts formés, nos idées suggérées, en grande partie par des hommes dont nous n’avons jamais entendu parler. »
Edward Bernays 1928
« Et nous avons eu à la place un coup d’état politique, des types impitoyables ont pris la direction de notre politique étrangère… un officier de l’état major m’appelle dans son bureau et me dit : « je veux que vous sachiez que nous allons attaquer l’Irak… et c’est bien pire que ça », il prit un document et dit: « J’ai reçu ce mémo du Secrétaire de la défense qui dit que nous allons attaquer et détruire les gouvernements dans sept pays sur cinq ans. Nous allons commencer avec l’Irak, puis nous irons en Syrie, Liban, Libye, Somalie, Soudan et Iran... »
WesSley Clark, général 4 étoiles de l’armée US le 3/10/2007
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"Nous avons menti, triché et volé."
Mike Pompeo (CIA)
"L'adversaire est plus proche de nous, il s'agit de la bureaucratie du Pentagone... Selon certaines estimations, 2,3 trillions (de dollars) ne peuvent être identifiés."
Donald Rumsfeld le 10 septembre 2001
« Le monde est gouverné par des gens très différents de ce qui est imaginé par ceux qui ne sont pas derrière le rideau »
Benjamin Disraeli ; premier ministre britannique de 1874 à 1880
« Il n’a pas de nom, pas de visage, pas de parti, il ne présentera jamais sa candidature, il ne sera donc pas élu, et pourtant il gouverne. Cet adversaire, c’est le monde de la finance. »
François Hollande
"La vérité est que, sous des noms divers, nous n'avons jamais été gouvernés que par des oligarchies d'intérêts, décorées d'idéologie."
G. Clémenceau
« Il est ironique que les États-Unis commencent une guerre dévastatrice, prétendument à la recherche d’armes de destruction massive, alors que les développements les plus inquiétants dans ce domaine se produisent dans votre propre cour. Il est ironique que les États-Unis se livrent à des guerres monstrueuses en Irak et en Afghanistan, prétendument pour apporter la démocratie à ces pays, alors qu’ils ne peuvent plus prétendre être qualifiés de démocratie, alors que des milliers de milliards de dollars ont été dépensés pour des projets pour lesquels le Congrès et le commandant en chef ont été délibérément tenus dans l’ignorance. »
Paul Hellyer; ministre de la défense du Canada
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« L’individu est handicapé de se retrouver face à face avec une conspiration si monstrueuse qu’il ne peut pas croire qu’elle existe. »
J.Edgar Hoover,, FBI
« On ne comprend rien à la civilisation moderne si l’on n’admet pas d’abord qu’elle est une conspiration universelle contre toute espèce de vie intérieure »
Georges Bernanos
" La vraie menace de notre République est le gouvernement invisible, qui s’étend comme une pieuvre géante sur nos villes, états et nations… La petite coterie de puissants banquiers internationaux dirige virtuellement le gouvernement des États-Unis à leurs propres fins égoïstes."
John F. Hylan, maire de New York 1928
« Le gouvernement, les scientifiques du gouvernement et cette industrie seront responsables de plus de morts et de souffrances de civils en temps de paix que toutes les organisations terroristes rassemblées. »
Barrie Trower, expert des armes micro-ondes de la Royal Navy
« La presse est la première ennemie de la liberté d’expression, elle est d’essence complotiste »
Jean-luc Mélanchon
"La Fed est largement responsable [de l’ampleur de la crise en 1929]. Au lieu d’user de son pouvoir pour compenser la crise, elle réduisit d’un tiers la masse monétaire entre 1929 et 1933, nous plongeant ainsi dans la récession."
Milton Friedman
" Lincoln a obtenu l’autorisation du Congrès d’emprunter directement au peuple en lui vendant les obligations des états...et le gouvernement et la nation ont échappés au complot des financiers étrangers. Ils comprirent immédiatement que les États-Unis échapperaient à leur emprise. La mort de Lincoln fut décidée ."
Otto von Bismarck
"Le monde se divise en trois catégories de gens : un très petit nombre qui fait se produire les événements, un groupe un peu plus important qui veille à leur exécution et les regarde s'accomplir, et enfin une vaste majorité qui ne sait jamais ce qui s"est produit en réalité"
Nicholas Murray Butler (1862-1947), Président de la Pilgrim Society, membre de la Carnegie et du Council on Foreign Relations
« Le président Roosevelt me dit un jour qu'il allait demander publiquement que lui fût suggéré le nom qu'il convenait de donner à la guerre. Je lui fournis aussitôt cette réponse : « La Guerre-qui-n'était-pas-obligatoire. » Car il n'exista jamais de guerre plus facile à éviter que celle qui vient de ravager ce qui subsistait du monde après le conflit précédent. »
Winston Churchill Mémoires sur la Deuxième Guerre Mondiale,
"Nous irons ensemble vers ce nouvel ordre mondial et personne, je dis bien personne, ne pourra s'y opposer"
Nicolas Sarkozy
"Vous devez mentir lorsque cela devient important"
Jean Claude Junker
Face au dérèglement climatique, "Il faut des mesures politiques concrètes, coercitives, impopulaires, s'opposant à nos libertés individuelles, on ne peut plus faire autrement."
Aurélien Barrau astrophysicien
"Derrière le gouvernement ostensible se trouve un gouvernement invisible qui n’a aucune allégeance et ne reconnaît aucune responsabilité envers le peuple."
Theodore Roosevelt
"Car nous sommes confrontés dans le monde à une conspiration monolithique et implacable qui repose essentiellement sur des moyens secrets pour étendre sa sphère d'influence : sur l'infiltration plutôt que sur l'invasion, sur la subversion plutôt que sur des élections, sur l'intimidation plutôt que sur le libre choix, sur des guérillas de nuit plutôt que sur des armes en plein jour"
JFK
« J’ai vu partir cette guerre… le hasard a fait que j’étais à Londres…j’ai été appelé le matin à un petit déjeuner…ils m’ont exposé tout leur plan qui consistait à faire « entre guillemets, une armée de libération de la Syrie »...trois ou quatre mois après, j’ai vu la guerre se déclencher.
Roland Dumas, mars 2018
"La souveraineté supranationale d'une élite intellectuelle et de banquiers mondiaux est assurément préférable à l'autodétermination nationale pratiquée dans les siècles passés."
David Rockefeller
"Avec Trump, nous contribuerons à la création d'un ordre mondial du XXI° siècle pour le bien de nos concitoyens."
Emmanuel Macron
"Nous aurons un gouvernement mondial, que cela plaise ou non. La seule question est de savoir s'il s'établira par la force ou de plein gré."
Paul Warburg
"Nous saurons que notre programme de désinformation est achevé quand tout ce à quoi le public américain croira sera faux ".
William Casey (citation contestée)
"La fourberie est un état d'esprit et l'esprit même de l'état"
James Jesus Angleton (CIA 1954/1974)
« On nous fait croire que Bin Laden aurait avoué l’attaque du 11 septembre 2001 sur les deux tours à New York – alors qu’en fait les services secrets américains et européens savent parfaitement que cette attaque désastreuse fut planifiée et exécutée par la CIA et le Mossad, dans le but d’accuser les pays arabes de terrorisme et de pouvoir ainsi attaquer l’Irak et l’Afghanistan. »
Francisco Cossiga
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"Si mes fils ne voulaient pas de guerre, il n'y en aurait pas."
Gutle Schnaper (épouse Mayer Amsche Rotschild)
« Les fauteurs de guerre sont à la recherche de n’importe quel prétexte pouvant justifier une éventuelle attaque contre la Syrie, pays qui se trouve être leur deuxième cible après l’Irak, avant d’atteindre leur cible ultime : l’Iran […] Les USA, la Grande-Bretagne et la France ne disposent d’aucune preuve concernant l’utilisation d’armes chimiques par l’État syrien. Les agents de leurs services du renseignement, présents illégalement sur le territoire syrien, n’ont pas réussi à trouver la moindre preuve confirmant leurs allégations. Au contraire, toutes les preuves indiquent que ce sont les organisations terroristes qui ont utilisé des armes chimiques… ».
Colonel Lawrence Wilkerson chef d’État-Major du secrétaire d’État Colin Powell
"...aussi absurde, aussi incohérent, aussi monstrueux que cela puisse paraître, nous sommes bien engagés dans un combat intime entre Israël et les Nations qui ne peut être que génocidaire et total, parce qu’il en va de nos identités respectives. »
Itzhak Attia, directeur à l’École internationale de l’Institut Yad Vashem
Sur l'Union Européenne :
"On s'est bien engagé à faire en sorte que sortir ne soit pas possible. On a soigneusement oublié d'écrire l'article qui permet d'en sortir."
Jacques Attali
« Il existe un gouvernement fantôme avec sa propre Force aérienne, sa propre Marine, son propre mécanisme de collecte de fonds et la capacité de poursuivre ses propres idées sur l’intérêt national, libre de tout contrôle et contrepoids et libre de la loi elle-même. »
Sénateur Daniel K. Inouye USA
« En politique, rien n’arrive par accident. Si quelque chose se produit, vous pouvez parier que cela a été planifié ainsi ».
La critique d'une des idéologies du démocratisme est toujours ambiguë, car se plaçant nécessairement sur le terrain du capitalisme, donc sur une option réformiste, même si elle prend une forme radicale. En cela, tout discours est inutile, superflu. Au final, seul le mouvement historique comptera, et il se passera de nous et de nos discours, puisque nous serons morts. Ces textes ne seront plus qu'un témoignage de nos gesticulations pour comprendre par quel processus notre humanité nous échappe, et c'est très bien comme ça.
Novembre 2017
Usage de l'échange, échange de l'usage
"La valeur d''échange est déterminée maintenant en tant que procès et non plus en tant que forme fugitive de la valeur d'usage, indifférente au contenu matériel de celle ci, ni comme simple objet; elle est déterminée comme un rapport vis-à-vis d'elle même établi par le procès de circulation"
Karl Marx
Le capital se détourne de la valeur d’usage, seule la valeur d’échange l’intéresse. Seule la valeur d'échange se mue en signes monétaires, quels qu'ils soient, permettant ainsi l'accroissement du capital et la conservation de la valeur. Or l'argent, marchandise suprême, n'a aucune valeur d'usage sous sa forme scripturale, et une valeur d'usage résiduelle sous sa forme fiduciaire (métal et papier), d'où l'abandon progressif de cette matérialité inconvenante.
Durant le capitalisme naissant, la valeur d’échange s’appuyait sur la valeur d’usage. Sans valeur d’usage, aucun échange possible. Aujourd’hui, à l’époque du capitalisme démocratico-spectaculaire accompli, la valeur d’échange a pris son autonomie, elle s'objective et n’a plus besoin de la valeur d’usage originelle. Elle la réinvente, la crée de toutes pièces, et ce retournement bouleverse les relations des humains entre eux. C’est l’essence de la modernité que de ressentir le premier le besoin nouveau de la nouvelle marchandise, l’homme répondant au nécessités marchandes et non l’inverse.
La marchandise imposant le travail salarié, l’homme s’est trouvé étranger à la finalité de son activité, il a produit pour un patron une marchandise dont il n’avait que faire et la marchandise a su affirmer ainsi son autonomie nouvelle. Mais cette production était encore liée à la valeur d’usage originelle et répondait à un besoin. La valeur d’échange moderne s’est émancipée de la valeur d’usage en créant de toutes pièces les nouveaux besoins et en s’affranchissant du patron par le truchement du conseil d’administration où tous les vilains personnages qui y officient se savent sur un siège éjectable à la moindre erreur. La marchandise est reine, la valeur d’échange s’épanouit dans toute la splendeur de sa négation de tout ce qui est humain. La nature dictatoriale de la marchandise s’exprime enfin dans sa plénitude, éliminant impitoyablement les débris d’un monde agonisant :
Nul n’imaginait au début du 20° siècle que les boites débitrices d’images télévisuelles remplaceraient les veillées au coin du feu, ni dans les années 90 qu’un téléphone portable serait la nouvelle prothèse indispensable des années 2000.
Ainsi 70 % des opérations boursières sont gérées par des algorithmes, le hight-trading informatique décidant seul de nous précipiter dans une nouvelle crise financière, ou pas, dans le millionième de seconde à venir. Le capital donne le change, semble s'émanciper des lois de la production de valeur (plus value) en s'affranchissant de l'économie réelle. L'illusion est complète, l'argent appelle l'argent, la valeur d'échange est auto-suffisante et se valorise en interne. Le fétichisme de la marchandise est à son apogée, c'est un leurre, le soufflé retombera inexorablement.
La marchandise « intelligence artificielle » menace de s’implanter dans notre intimité, pour finaliser sa dictature en se supplantant au commun des stupidement mortels.
Le capital transforme l’homme en producteur de marchandises, c’est à dire en prolétaire (domination formelle), puis s’étend tout autour de la planète (domination réelle) accomplissant un saut quantitatif, et enfin s’affranchit de la valeur d’usage dans la mesure où la valeur d’échange chamboule une fois de plus la vie des prolétaires par l’injonction qu’elle crée de l’adorer sans aucune restriction quant à son usage, inventant les nouvelles marchandises toujours plus aliénantes, plus destructives du lien humain (saut qualitatif). On reconnaît là le bon vieux fétichisme de la marchandise de Marx, où le fétiche assume sa plénitude à la face du monde (domination réelle achevée), se présentant nécessairement comme créatif et libérateur.
La marchandise se présente tel un double visage, ou plutôt un visage à double facette : réification des rapports humains, et déification de son essence purifiée de toute valeur d'usage : l'argent.
La marchandise nous impose sa loi, son mode de vie toujours plus réifié, plus séparé, et la nécessaire extension du système marchand se nourrit de nos besoins factices entièrement phagocytés par une valeur d’échange en mal de débouchés, mais indépendante et libre de toute volonté humaine.
Il va sans dire que les écrits ici exposés, en tant que modeste contribution à l’expression d’une perception de la réalité du moment, peuvent être copiés, cités, déformés, utilisés. Ils sont mis à la disposition de ceux qui y trouvent un intérêt, ni plus ni moins. En cela, ils n'ont aucune valeur marchande et n'appartiennent qu'à ceux qui en prennent possession. Ils ne se conçoivent que dans l'anonymat, non parce que l'auteur ne les assume pas, mais parce ce travail ne peut être compris que comme une évidence.
La critique d'une des idéologies du démocratisme est toujours ambiguë, car se plaçant nécessairement sur le terrain du capitalisme, donc sur une option réformiste, même si elle prend une forme radicale. En cela, tout discours est inutile, superflu. Au final, seul le mouvement historique comptera, et il se passera de nous et de nos discours, puisque nous serons morts. Ces textes ne seront plus qu'un témoignage de nos gesticulations pour comprendre par quel processus notre humanité nous échappe, et c'est très bien comme ça.
septembre 2017
"Le capitalisme épuise deux choses : l'ouvrier et la nature"
Karl Marx
Face au dérèglement climatique, "Il faut des mesures politiques concrètes, coercitives, impopulaires, s'opposant à nos libertés individuelles, on ne peut plus faire autrement."
Aurélien Barrau astrophysicien
"Je veux que vous paniquiez"
Greta Thunberg adolescente intoxiquée
Le stock de CO2 atmosphérique s'élève aujourd'hui à 3200 milliards de tonnes. Désormais minoritaires, les flux des pays développés n'acroissent celui ci que de 5 milliards de tonnes par an, soit de l'ordre de 1/600ème. Les efforts que les pays développés déploient et les sommes considérables qu'ils dépensent pour réduire leurs émissions ne peuvent avoir aucun effet significatif sur le stock de CO2 et à fortiori sur le climat si celui ci en dépend.
Christian Gérondeau
Dictionnaire des idées reçues :
Eté : toujours exceptionnel
Hiver : voir été
Gustave Flaubert
Écologisme/Climatisme
Le démocratisme capitalo spectaculaire ne promeut que ce qui lui profite et lui permet de perdurer. Face aux contradictions internes qu’il engendre, à la baisse du taux de profit et à la surproduction généralisée, s’offre à lui une solution : la guerre et la destruction des marchandises et des humains.
L’écologisme semble apparaître comme une alternative crédible à ce désastre récurrent, mais créateur (chaos constructif). De même que le démocratisme se devait de convaincre qu’il était d’une urgence absolue de sauver la patrie en danger ou d’abattre le fascisme, il se doit de convaincre de l’urgence "sauver la "planète" et donc de changer l’ensemble des moyens de production de l’énergie, ce qui chamboule toutes les marchandises, du logement aux bagnoles en passant par les loisirs, tout doit se conformer aux nouvelles normes. Voilà un boulot de longue haleine, dont le processus semble s’accélérer. Ceci permettrait de mettre à la casse à peu près toutes les marchandises du vieux monde sans destruction massive d’humains, ce qui risque d’être insuffisant aux yeux de notre supra élite, car que faire de tous ceux qui n’ont pas de pouvoir d’achat et qui encombrent les bidonvilles et les cités mouroir ? En avoir en stock à disposition est une chose, être submergé par cette population ingérable en est une autre.
Le terrorisme climatique possède, lui, encore de belles perspectives...la jeunesse étant infectée par ce déjà ancien virus. Outre l'adhésion de la jeunesse, il offre une perspective de profits en réinitialisant la marchandise essentielle qu'est l'énergie. Voici la meilleure option du capital moribond : tout foutre le vieux monde à la poubelle déjà débordante, trouver encore quelques écolos pour assurer la promotion des énergies soit disant renouvelables, enfermer le populo dans un carcan de CO2, essorer les esprits jusqu'à plus soif, bref, repartir pour un nouveau cycle de propagande réchauffiste sans peur ni reproche.
L’écologisme sera en conséquence un retardateur du grand chaos.
Mais s'imaginer que ce processus (le passage à une économie soi-disant écologique) est du à une volonté vertueuse du démocratisme, et qu'il va résoudre en quoique ce soit le problème de l'invivabilité du capitalisme, c'est se bercer d'illusions, c'est rentrer dans la logique du système et lui permettre de perdurer. C'est une fois de plus l'immense force du démocratisme de nous convaincre de la nécessité de l'accompagner dans ses révolutions marchandes internes, pour finalement nous imposer son diktat pseudo écologique mais réellement aliénatoire. Notre soumission au nouvelles normes n'est pas une option, mais un impératif auquel nous n'échapperons pas et qui nous plongera un peu plus dans le marais du démocratisme.
L'unique souci (et l'impossible non choix) du démocratisme est de rentabiliser la gestion du problème qu'il a créé. Et les mediat prennent forcément la question par le mauvais bout de la mauvaise lorgnette en martelant les consommateurs d'improbables diktats. Comme toujours, il ne faut surtout pas remettre en question la logique productiviste d'un système qui s'emballe à en perdre la raison, mais pointer les défaillances individuelles de chaque consommateur, qui, dans un élan de survie coupable, foncera s'acheter la dernière bagnole électrique, polluant ainsi les lointaines contrées dont il ira visiter les quelques îlots sauvegardés dans un brouillard de kérosène.
De fait, l'oligarchie au pouvoir vient d'effectuer un saut qualitatif dans l'abject. Nous était désigné l'ennemi n°1 de la démocratie, et donc de la civilisation : le terrorisme international. Une guerre sans fin nous est promise contre l'islamisme, incarnant le mal absolu. C'était sans compter sur la capacité sans borne du démocratisme à engendrer de nouvelles idéologies toutes plus anxiogènes les unes que les autres. Je vous présente le CO2, ennemi du genre humain (mais très profitable à la végétation) au pouvoir destructeur sans pareil, invisible, inodore et indolore. Ennemi parfait, insaisissable et omniprésent, dont nous sommes tous producteurs involontaires et donc désignés en tant que tel. Le suicide collectif semblerait une solution envisageable, en attendant le cataclysme inévitable. Ainsi luttant sur deux fronts, militaire contre le "terrorisme", civil contre le "réchauffement climatique", le démocratisme semble s'acheminer vers une nouvelle victoire: la soumission absolue doublée d'une adhésion idéologique des peuples terrorisés, esclavagisés.
Il n'y aura jamais assez de discours, d'écrits pour dénoncer la convergence idéologique et factuelle de ces déjà anciennes antiennes , l'inversion accusatoire atteignant des sommets qui semblaient infranchissables.
Alors que dans la nature, tout est cycle et renouvellement, le capitalisme a inventé le déchet, et comme n’existe que ce qui dégage de la marge brut, le démocratisme a inventé le traitement des déchets. Production que le démocratisme spectaculaire a modernisée en inventant l’incinération, la décharge à ciel ouvert, l’enfouissement « on en parle plus », toutes techniques de traitement des déchets vouées à l’empoisonnement des populations. En dernière instance, le déchet est propulsé vers le tiers monde, où d’immenses décharges à ciel ouvert font partie du paysage normal, soulageant l’occident d’un poids coupable.
Le déchet nucléaire, dans son impossible gestion, concentre à lui seul toutes les contradictions (et tous les dangers !) de la supercherie d’une écologie capitaliste. Le grand mensonge, le super non-dit, c’est l’impossibilité d’un retour en arrière nucléaire. Nous ne verrons jamais le démantèlement des centrales, s’il s’avère techniquement possible, tout simplement parce qu’il générerait un tel nombre de milliers de tonnes de déchets radioactifs que leur stockage est inenvisageable.
L’écologie politique tente de nous faire croire qu’elle va remédier à ces effets pervers, dommages collatéraux, mais se heurte à son impuissance à remettre en cause le système marchand, et donc est condamnée à être submergée par ces immondices au final peu rentables.
Si le démocratisme spectaculaire met en spectacle sa lutte contre le réchauffement climatique, il est incapable de remettre en cause son mode de production, cause véritable de tous les empoisonnements que nous subissons, et n’atteindra évidemment pas les pauvres objectifs qu’il s’est médiatiquement fixé. Le seul échappatoire qui lui reste est une fuite éperdue vers un scientisme constamment affirmé, alors que les causes véritables de notre perdition crèvent les yeux :
Les peurs suscitées par l'hypothétique réchauffement climatique causé par la soi-disant activité humaine (d'après les chiffres du GIEC, les émissions humaines issues des combustibles fossiles ne représentent que 4,1% du total des émissions de carbone vers l’atmosphère. Le reste, soit 95,9%, ne provient pas des combustibles fossiles mais d’autres sources comme la matière organique en décomposition dans les sols et les océans, mais aussi du changement de l’affectation des sols par l’être humain)servent à merveille les dessins de l’oligarchie mondialiste, ce qui assurera son succès en emportant l’adhésion des foules pour un gouvernement mondial, fantasme de nos élites délirantes.
Sans même évoquer le fait que les causes officielles de ce réchauffement sont contestées par des scientifiques censurés (https://www.youtube.com/watch?v=yEE8OC60m7k), nous crevons actuellement d’un empoisonnement quotidien, et non d’un coup de chaud à venir.
Dans nos rivières en déversant les résidus de l’industrie chimique, et même en pissant dans nos WC les résidus non assimilés des aliments médicaments que nous ingurgitons.
Dans notre terre qui vomit ses pesticides et ses engrais, devenue un objet inerte et sans vie, provoquant l’érosion des sols, engendrant toutes sortes d’inondations, glissements de terrain et autres calamités.
Dans notre mer où s’accumule les plastiques et qui a longtemps servi de poubelle pour les bidons gorgés de déchets radioactifs, puis de déversoir pour les Fukishima passés et à venir.
Dans notre air où les particules se multiplient, de plus en plus fines, de plus en plus pénétrantes (correction 2020 : après avoir lu le bouquin de Christian Gerondeau "L'air est pur à Paris", il semblerait que Airparif nous bourre le mou...), où les expériences d’épandage chimique sont de plus en plus documentées..
Empoisonnement par radiations grâce aux fuites de nos centrales nucléaires, aux armes à l’uranium appauvri.(https://www.youtube.com/watch?v=T2gl85MmhyY), aux essais de bombes atomiques, aux catastrophes nucléaires récurrentes que le démocratisme affirme comme impossible, décrétant le risque zéro.
Ne doutons pas que le capitalisme démocratique sucera, malgré ses dénégations, jusqu’à la dernière goutte de pétrole, gaspillant sur l’autel du profit cette ressource inestimable, guerroyant pour le monopole de son exploitation.
La où le cancer des enfants était exceptionnel, il devient monnaie courante.
L’autisme, autrefois rare, deviendra la norme en 2050 si la courbe statistique continue sur sa lancée (+ 600 % en 20 ans en Californie)
Les perturbateurs endocriniens nous assaillent de tout côté, sont en nous ; enfanter devient problématique pour de plus en plus de couples atteint de stérilité du fait de la piètre qualité du sperme (les enfants ont plus de 100 molécules chimiques dans le sang à leur naissance aux USA).
Les allergies touchent une population toujours croissante.
Le démocratisme sait pertinemment que les pollutions engendrées sont inhérentes au système de production capitaliste, et que tous les cautères sur les jambes de bois qu’il proposera ne sauraient infléchir en quoique ce soit la spirale infernale par lui enclenchée. Il lui suffit d’affirmer spectaculairement sa volonté de lutter contre les effets pervers de sa logique intrinsèque quand la pression s’avère excessive. Son unique souci est comment rentabiliser cette apparente évolution.
Il va sans dire que les écrits ici exposés, en tant que modeste contribution à l’expression d’une perception de la réalité du moment, peuvent être copiés, cités, déformés, utilisés. Ils sont mis à la disposition de ceux qui y trouvent un intérêt, ni plus ni moins. En cela, ils n'ont aucune valeur marchande et n'appartiennent qu'à ceux qui en prennent possession. Ils ne se conçoivent que dans l'anonymat, non parce que l'auteur ne les assume pas, mais parce ce travail ne peut être compris que comme une évidence.
La critique d'une des idéologies du démocratisme est toujours ambiguë, car se plaçant nécessairement sur le terrain du capitalisme, donc sur une option réformiste, même si elle prend une forme radicale. En cela, tout discours est inutile, superflu. Au final, seul le mouvement historique comptera, et il se passera de nous et de nos discours, puisque nous serons morts. Ces textes ne seront plus qu'un témoignage de nos gesticulations pour comprendre par quel processus notre humanité nous échappe, et c'est très bien comme ça.
Décembre 2016
Religionisme/athéisme
«Impie n’est pas celui qui fait place nette des dieux du vulgaire, mais celui qui préte aux dieux les idées du vulgaire"
Epicure
"On est prié d'apporter son âme"
Louis Jouvet
"La religion est le soupir de la créature accablée, le cœur d'un monde sans cœur, comme elle est l'esprit des temps privés d'esprit. Elle est l'opium du peuple."
Karl Marx
"Dieu est, l'homme est esclave. L'homme est libre, dieu n'est plus. Je défie quiconque de sortir de ce cercle, et maintenant, choisissons."
Bakounine
La critique interne des religions a été mille fois faite.
Considérant que:
-les pires sornettes sont considérées comme des dogmes
-les différents livres saints disent à peu près tout et son contraire
-les voies de Dieu sont impénétrables
-le mystère est l’essence même de la foi
-le croyant a choisi ses œillères, et qu’il n’est pas plus aveugle que celui qui ne veut pas voir
Il est pratiquement impossible d’introduire le doute chez un croyant.
On peut cependant considérer que le passage du polythéisme au monothéisme était une condition non pas nécessaire mais optimale pour accompagner l’accumulation primitive du capital.
Le monothéisme, en prônant l’unicité d’un dieu exogène, affirme la séparation de l’homme et de son univers, de son destin, de lui même. Quelque soit cette divinité, qu’elle soit bienveillante et miséricordieuse, ou jalouse et vengeresse, elle exige soumission et adoration, préparant le terrain du démocratisme consumériste voué à l’adoration marchande.
Le monothéisme, en séparant le sacré du profane, proclame la fin de la plénitude humaine, exige la schizophrénie sociale comme norme et mode de reconnaissance mutuel. En consacrant l’existence d’un clergé, triste négociant entre le divin et l'humain, le monothéisme parachève la séparation de l’homme et du divin.
Le monothéisme, en promouvant le salut individuel, extirpe l'homme de son devenir social et le prépare à la confrontation avec son ennemi moderne : la marchandise. La marchandise ne peut s'envisager que comme possession solitaire, jouissance individuelle et égocentrée. Cette confrontation, l'individu ne peut qu'en sortir perdant, et doit s'en extraire par le retour au collectif actif, sous peine de mort.
Toute la période du féodalisme et de l’ancien régime a été marquée par un effort de soudure idéologique et religieuse. La révolution de 1789, les deux dernières guerres mondiales, le régime soviétique, mai 68 ont marqué des déclins du religionisme, Le monde marchand grignotant petit à petit chaque espace de nos vies pour finalement les remplir intégralement, les religions ont reculé quantitativement (5% des français se disent pratiquants) et qualitativement par un phénomène d’auto-dissolution (Vatican II). Le démocratisme n’a que faire de ces reliquats d’idéologie religieuse qu’il ne tolère que dans la mesure où ce sont des reliquats. La nouvelle doctrine doit tout submerger et ne tolérera pas de concurrence. C’est pourquoi l’Islam, en tant que représentant virulent d’un capital arriéré, sera d’une manière ou d’une autre évincé.
Le monothéisme, en instaurant le manichéisme, division de l’humanité entre Dieu et Diable (mystère de la sainte dualité), entre bons et méchants, saints du paradis et mécréants de l’enfer, est source d’intolérance et de conflits. Il justifie les guerres, cautionne la barbarie (axe du mal, forces du bien, ceux qui ne sont pas pour nous sont contre nous etc). Si l’existence d’un dieu assez cruel pour accepter, voire encourager les pires massacres, les pires calamités, était avérée, ce serait une catastrophe pour l’humanité aveugle et sourde à son destin."
"Quant à mes ennemis, qui n'ont pas voulu que je règne sur eux, amenez-les ici et égorgez les devant moi." Luc 19 : 27
Le monothéisme, en tant que représentant aléatoire du progrès de l’idéologie marchande, est une négation de notre humanité, une promotion marchande de l’humain, les pas balbutiants de la substitution de la «communauté de l’être par la société de l’avoir» (Francis Cousin)
Le démocratisme, en s’affirmant laïque et moderne, envoie balader ces vieux supports d’un autre âge. La nécessité religieuse n’est plus, la marchandise s’émancipe de tout artifice pour régner en maître absolu. L’homme, pensant s’affranchir de ses vieux démons, accompagne et promeut le spectacle de sa marchandisation, ingère son aliénation à la marchandise. Il n’y a plus d’espace entre lui et la marchandise, il est marchandise et sera traité comme tel.
La marchandise est la nouvelle religion, le nouvel opium du peuple. Elle possède ses divinités (les marchandises), ses temples ( les hypermarchés) , son clergé (les partis politiques), ses fidèles (les salariés/chômeurs).
En abandonnant le religionisme pour mieux plonger l'humain dans l'adoration marchande, le démocratisme triomphe en présentant une fois de plus l'aliénation suprême (moderne) comme une libération nécessaire, tel un serpent opérant sa mue.
Le monothéisme marchand nous subjugue par sa diversité spectaculaire, son uniformité essentielle.
L’athéisme, stade suprême du monothéisme, semble être l’ultime évolution de l’idéologie démocratique, pour qu’enfin l’homme puisse sacrifier sans frein à la divine marchandise. L’athéisme, en libérant l’homme du carcan religieux, le précipite un peu plus dans l’univers marchand, le fétichisme de la marchandise. En rejetant tous les gourous, tous les tabous, l'homme est enfin libre de s'adonner au seul culte moderne, celui de la marchandise.
Il va sans dire que les écrits ici exposés, en tant que modeste contribution à l’expression d’une perception de la réalité du moment, peuvent être copiés, cités, déformés, utilisés. Ils sont mis à la disposition de ceux qui y trouvent un intérêt, ni plus ni moins. En cela, ils n'ont aucune valeur marchande et n'appartiennent qu'à ceux qui en prennent possession. Ils ne se conçoivent que dans l'anonymat, non parce que l'auteur ne les assume pas, mais parce ce travail ne peut être compris que comme une évidence.
La critique d'une des idéologies du démocratisme est toujours ambigûe, car se plaçant nécessairement sur le terrain du capitalisme, donc sur une option réformiste, même si elle prend une forme radicale. En cela, tout discours est inutile, superflu. Au final, seul le mouvement historique comptera, et il se passera de nous et de nos discours, puisque nous serons morts. Ces textes ne seront plus qu'un témoignage de nos gesticulations pour comprendre par quel processus notre humanité nous échappe, et c'est très bien comme ça.
Novembre 2016
Travaillisme
«Cette guerre a ceci de particulier que les batailles y sont moins gagnées par le recrutement que par le congédiement de l’armée ouvrière. Les généraux, les capitalistes, rivalisent entre eux à qui pourra licencier le plus de soldats de l’industrie»
Karl Marx
"La suppression de la propriété privée ne deviendra réalité que quand elle sera comprise comme suppression du travail"
Karl Marx
Travail et marchandise sont inséparables. Pas de travail sans marchandise, pas de marchandise sans travail. Le travail est une marchandise, le travailleur son outil. Le travail déshumanise le travailleur.
L’argent est le troisième larron du triumvirat de l’aliénation humaine, se concrétisant par le salaire.
Le démocratisme magnifie le travail, activité séparée par excellence. Pour survivre dans le monde marchand, point d’alternative, seul le travail permet un semblant de «niveau de vie». En cela, il apparaît comme libérateur (arbeit macht frei), rendant à l’homme sa dignité, alors qu’il est le réel joug sous lequel la pliure ne sera jamais assez courbée. Le travail est plus ou moins rétribué, mais il assure à tous la servilité, et chacun intégrera sa nécessité. Il est le principal agent de soumission, universellement partagé, désiré. L’homme moderne est entièrement tourné vers le travail. Depuis sa naissance, durant son éducation et jusqu’à sa mort, tout son être est gouverné par la valeur travail. Le sens de sa vie se définit par son travail, sans lequel il est déboussolé, déprimé, acculé au suicide. Le travail est vécu comme réalisation personnelle du travailleur, alors qu’il est sa condamnation à la non vie. Le démocratisme est génétiquement lié au travail, leurs destins sont indissolublement unis. Le démocratisme a été et est toujours le système politique optimal au développement du travail et de sa finalité la marchandise.
Quelque soit l’utilité, ou l’inutilité, ou la nocivité sociale de la marchandise produite, et donc l’utilité, ou l’inutilité, ou la nocivité sociale du travail, le travailleur s’accomplit, se définit par et dans son travail.
Le travail s'effectue généralement au sein d'une entreprise, lieu de tous les abus, où la dictature s'épanouit sans fioritures, le tyran étant lui même soumis à la logique du capital. Sur les lieux de travail, le démocratisme ne s'embarrasse d'aucun subterfuge, et affirme son pouvoir aux yeux de tous, déployant toutes ses capacités d'asservissement et de destruction de l'humain.
Le démocratisme, toujours en quête de modernité, ne veut plus de salariés, considérés comme problématiques et coûteux. Chacun se doit d’envisager sa vie comme une auto-entreprise, dont la gestion plus ou moins réussie escamote ce qui semble de plus en plus un lointain mirage : la lutte des classes. L’ouvrier, l’employé, en un mot le salarié se doit d’intégrer la nécessité du travail, et d’envisager sa vie comme un combat dont lui seul supportera l’inexorable échec. Il est impératif pour le démocratisme de détruire les concentrations de travailleurs (usines) chaque fois que cela est possible. D'où l’explosion de l’activité dans un maximum de structures indépendantes (externalisation) que l’on pourra pressurer à loisir et qui présentent l’immense avantage d’éparpiller la classe ouvrière, et donc de la désarmer. Casser toutes les solidarités est une nécessité du démocratisme.
Ainsi, l’homme sans travail est un paria, un marginal, un parasite. Celui qui perd son travail un raté. C’est pourquoi le discours radical «ne travaillez jamais» n’est absolument pas audible par les travailleurs. Les syndicats, en tant que représentants d’un prolétariat soumis au monde marchand, ne peuvent en aucun cas remettre en cause le travail, mais toujours la valeur du travail (ou plus précisément de la "force de travail"). L’émancipation des travailleurs suppose la fin du travail, en tant qu’activité salariée. Ainsi, un tel slogan ne sera compris comme une évidence que lorsqu’il se réalisera effectivement, dans l’auto-mouvement émancipateur des travailleurs. Dans cette attente, il ne peut être qu’une «allumette sur la banquise».
Dans son continuel mouvement d’autonomisation, la marchandise est largement indifférente au sort du travailleur alors qu’elle est son seul horizon.
Le capitalisme répond à une dynamique interne et autonome.
Si les contradictions du capitalisme devraient logiquement entraîner son implosion, il n’y a pas de déterminisme quant au chemin pour y arriver. Tous les détours, toutes les reculades sont envisageables. La force du démocratisme est d’être un perpétuel false flag, faux drapeau. La réussite du démocratisme se mesure au fait que chacun le chérit, prônant sa propre aliénation comme futur enviable.
Au stade actuel de la marchandise mondialisée, le travailleur ne vaut plus grand chose sur le marché du travail, car rendu inutile du fait de la modernisation, de l’automatisation des moyens de production et de la mise en concurrence internationale de tous les travailleurs. Moins le travail sera disponible sur le marché, plus il sera dévalorisé (moins rémunéré), plus le démocratisme le prônera comme valeur ultime, reléguant définitivement le candidat au travail dans l’enfer du chômage.
Le chômage, en tant que corollaire nécessaire du travail salarié, achève de détruire ce qui restait d’humain chez le travailleur.
L’armée de réserve dont parlait Karl Marx se trouve boursouflée au point que les élites se voient dans l’obligation de maintenir une tension perpétuelle (stratégie de la terreur), qui risque fort de tourner vinaigre. La question est : dans quel sens ?
Le monde du travail salarié a séparé l’homme de son faire, jusqu’à priver de tout sens l’activité en question. Le monde marchand le réconcilie avec lui même, dans la mesure où il ne fait plus qu’un avec la marchandise. Mais cette unicité est factice et mortifère, Le travailleur, ultime marchandise, sera traité comme tel, et finira aspergé d'eau de javel à la sortie des supermarchés, impropre à la consommation. L’homme est condamné à extirper de son intimité la marchandise, ou à disparaître sous les déchets puants de cet univers de pacotille.
Le capitalisme en marche produit de la marchandise, donc du profit (plus value), et dans le même temps, l’idéologie qui le sous-tend (le spectacle). Cette idéologie est elle même une marchandise, générant du profit. Marchandise, profit et spectacle ne font qu’un, et répondent à une logique qui leur est propre, dépossédant l’homme de son humanité. Le démocratisme spectaculaire fut d’abord diffus (occident) ou concentré (URSS, Chine), pour finalement être intégré (Guy Debord). Le démocratisme s’exhibe comme unique alternative (there is no alternative, Margaret Tatcher), comme fin de l’histoire. Ce qui est vérifié dans la mesure où il n’y a pas de futur démocratique autre que son implosion. Ce qui nous est présenté comme devenir n’est qu’aménagement de la non vie. Le monde à venir ne pourra se construire que sur les ruines du capitalisme s’effondrant sur lui même, sous les coups de la dernière chiquenaude de l’histoire retrouvée.
Il va sans dire que les écrits ici exposés, en tant que modeste contribution à l’expression d’une perception de la réalité du moment, peuvent être copiés, cités, déformés, utilisés. Ils sont mis à la disposition de ceux qui y trouvent un intérêt, ni plus ni moins. En cela, ils n'ont aucune valeur marchande et n'appartiennent qu'à ceux qui en prennent possession. Ils ne se conçoivent que dans l'anonymat, non parce que l'auteur ne les assume pas, mais parce ce travail ne peut être compris que comme une évidence.
La critique d'une des idéologies du démocratisme est toujours ambiguë, car se plaçant nécessairement sur le terrain du capitalisme, donc sur une option réformiste, même si elle prend une forme radicale. En cela, tout discours est inutile, superflu. Au final, seul le mouvement historique comptera, et il se passera de nous et de nos discours, puisque nous serons morts. Ces textes ne seront plus qu'un témoignage de nos gesticulations pour comprendre par quel processus notre humanité nous échappe, et c'est très bien comme ça.
Le 3/05/2016
Barbarisme/terrorisme
"Car nous sommes confrontés dans le monde à une conspiration monolithique et implacable qui repose essentiellement sur des moyens secrets pour étendre sa sphère d'influence : sur l'infiltration plutôt que sur l'invasion, sur la subversion plutôt que sur des élections, sur l'intimidation plutôt que sur le libre choix, sur des guérillas de nuit plutôt que sur des armes en plein jour"
JFK
"Il n'est rien de tel que le son du canon pour couvrir le chuchotement des mutins."
Le terrorisme est l'ultime réponse possible que le monde marchand exprime dans son impossibilité de résoudre son inévitable extinction. Il permet au capital d'exposer un inhumain spectaculaire afin de mieux cacher la réalité inhumaine qu'il génère : ce monde réellement, effectivement, factuellement invivable.
Le terrorisme est toujours un terrorisme d'état. Quand les services secrets n'en sont pas directement à l'origine, c'est qu'ils l'ont provoqué en infiltrant et manipulant les groupes dissidents (https://www.youtube.com/watch?v=uz4NaV50wh0).
Rien d'étonnant à cela, c'est leur boulot. Ce qui est faussement surprenant, c'est que lorsqu'un de ces fameux « attentats terroristes » se produit, aucun mediat ne songe, soit à leur reprocher leur incapacité à enrayer le phénomène (version officielle), soit à les accuser d'en être à l'origine (version complotiste).
Neutres. Circulez, y a rien à voir.
La cible du terrorisme ne sont pas les victimes directes, mais le reliquat de marchandise humaine encore vivante alentour.
Le démocratisme habillera le terrorisme d'une idéologie qu'on déclarera ennemie (anarchisme, gauchisme, islamisme). Ces idéologies sont préexistantes, mais manipulées par différentes oligarchies aux intérêts parfois divergents, parfois convergents, ce qui mène à des retournements d'alliance qui troublent l'analyse. Bien évidemment, ces groupuscules sont susceptibles de prendre leur autonomie, ce qui peut être utile un moment, mais conduira inévitablement à leur destruction à plus ou moins long terme par leurs financiers/protagonistes.
La seule réponse du pouvoir à son propre discours consiste en plus de police, plus d'armée, plus d'état d'urgence, plus de répression aveugle, restreignant le peu de droits qui restaient aux citoyens non seulement consentants, mais demandeurs. Là se trouve la réussite du démocratisme, dans l'affirmation du nécessaire rétablissement de l'ordre face au terrorisme qu'il engendre.
Rien d'étonnant à cela, c'est le but.
La beauté du geste réside dans la genèse de la demande pressante, nécessaire, du plus d'état, plus de sécurité, plus de réel inversé.
Les états, monstres froids, enchaînent les attentats sous faux drapeaux,(https://www.les-crises.fr/no-news-temoignage-des-snipers-du-massacre-du-maidan-les-ordres-venaient-de-l-opposition/), terrorisant les populations, manipulant l'opinion avec la complicité effective des mediat. C'est quand l'état n'est plus dans l'obligation d'intervenir directement, que les actes terroristes semblent survenir spontanément, que les tensions sont donc exacerbées à l'extrême, que le démocratisme impose sa dictature avec le plus de discrétion.
Les mediat ont franchi un saut qualitatif, les individus s'offrant eux mêmes avec enthousiasme en pâture aux manipulateurs de tout poil. Les facebook, google, amazon et autres collectionnent les données sur la population, et l'on peut prévoir sans être grand clerc que la convergence entre leurs renseignements et les instituts de sondage (par exemple), les services secrets (par ailleurs), leur permet et permettra de placer les "rigth men at the right places". Les stratégies de propagande de guerre, telles que les fausses images de la Place Verte (http://www.voltairenet.org/) visant à convaincre la population que Tripoli est déjà tombée aux mains des « rebelles », et sabrant ainsi toute velléité de résistance, sont et vont être appliquées aux démocraties. Brouillage des ondes, écrans de fumée, le cocktail des fausses informations est d'autant plus digeste qu'il est coproduit par les « consommacteurs » eux mêmes.
Le terrorisme infligé aux populations occidentales par des groupes prétendument incontrôlés n'est rien en comparaison à celui infligé aux populations dont le monde marchand, là où il est le plus accompli, c'est à dire l'occident, a décidé la mise à mort.
Qu'importe la mort de quelques humains, du moment qu'ils ont un portable à la main.
Les états démocratiques bombardent, affament, empoisonnent, déportent des populations entières sans susciter la moindre réaction chez leurs électeurs. On reconnaît même l'avancement démocratique à l'état d'apathie de son peuple. Assassiner 500 000 enfants « vaut le coup » (Madeleine Allbright), irradié à l'uranium appauvri une population est nécessaire, empoisonner plusieurs générations en noyant le Vietnam dans un bain d'agent orange est anodin, déporter toute une population à des fins de rentabilité économique est vertueux (Angela Merkel).
Le terrorisme des uns est la résistance des autres. Les deux sont le jouet des états.
Il va sans dire que les écrits ici exposés, en tant que modeste contribution à l’expression d’une perception de la réalité du moment, peuvent être copiés, cités, déformés, utilisés. Ils sont mis à la disposition de ceux qui y trouvent un intérêt, ni plus ni moins. En cela, ils n'ont aucune valeur marchande et n'appartiennent qu'à ceux qui en prennent possession. Ils ne se conçoivent que dans l'anonymat, non parce que l'auteur ne les assume pas, mais parce ce travail ne peut être compris que comme une évidence.
Petit manuel de déstabilisation d’un régime hostile
1°) Être une puissance impériale
2°) Financer tout mouvement d’opposition, aussi minuscule soit-il, revendiquant une démocratie à l’occidentale.
3°) Repérer les futurs possibles leaders et organiser des stages de formation à l’agitation à leur intention
4°) Donner un retentissement international à toute manifestation de l’opposition grâce aux médiats aux ordres.
5°) Mettre en exergue la répression brutale que ne manquera pas de commettre le régime en place.
6°) Placer quelques snipers sur les parcours des manifestants, et tirer à la fois sur la foule et les forces de l’ordre en place.
7°) Dénoncer la barbarie de la répression.
8°) Armer clandestinement des groupuscules étrangers extrémistes animés par une idéologie suicidaire, les appeler rebelles et combattants de la liberté.
9°) Présenter ces groupuscules comme un mouvement populaire.
10°) Organiser aux frontières du pays des bases d’entrainement à la guérilla qui seront présentées comme des camps de réfugiés.
11°) Organiser le blocus de toute voix dissidente par une censure de fait.
12°) Organiser des coordinations d’opposants dans une capitale étrangère, et n’accepter que les informations provenant de cette source.
13°) Bombarder, si le contexte international le permet, l’armée régulière, tout en affirmant qu’il s’agit de protéger la population de la répression du
dictateur qui menaçait de massacrer son peuple.
Logiquement, le pouvoir en place tombe à plus ou moins court terme, le chaos s’installe pour de longues années, vous avez atteint votre objectif : vous n’avez plus de pouvoir
fort face à vous, vous pouvez piller sans vergogne les richesses du pays, il vous suffira d’entretenir les conflits internes (ethniques, religieux…) en organisant un attentat
suicide de temps en temps. Toute couverture médiatique est maintenant superflue.
Toute ressemblance avec une quelconque situation actuelle est évidemment fortuite.
La première victime d’une guerre, c’est la vérité.
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CHOMSKY ET LE 11 SEPTEMBRE
Chomsky et le 11 septembre 2001
Petite critique d’un passage de son livre :
« L’ivresse de la force »
(Cet échange d’arguments a eu lieu en septembre 2008 en réponse à un journaliste aux yeux fermés et aux oreilles bouchées ; les critiques sont en italique, les citations de Chomsky
en caractère gras. Chomsky démarre sur les théories du complot du 11/9 et leurs « adeptes »)
D’abord, je ne fais pas grand cas de ces théories, mais je suis assailli de lettres à leur sujet. Ce n’est pas seulement une énorme industrie, c’est une industrie assez fanatique. (…) C’est
presque une sorte de fanatisme religieux.
Ici je ne vois pas ce qui permet à Chomsky de dire qu'il s'agit d'une industrie, ce
qui sous- entend non seulement une organisation, mais aussi une rentabilité de l'entreprise. Difficile d'avancer de tels arguments sans exposer de preuves. Pour ma part, je ne vois que
des individus qui rament pour trouver un espace d'expression un peu plus élargi qu'internet. Quant au fanatisme religieux, je vous ferai remarquer que les religieux apportent
généralement des réponses, des vérités révélées, alors que le mouvement pour la vérité sur le 11/9 pose surtout des questions.
Il faut
quand même se poser des questions. D’abord sur les preuves matérielles. Il y a des coïncidences inexpliquées, des témoignages personnels, etc., mais cela ne pèse pas lourd. On en trouve
dans n’importe quel événement mondial complexe. Au sujet des preuves matérielles, peut-on vraiment devenir un expert très qualifié en génie civil et mécanique en passant une
heure ou deux sur Internet ?
Bien sur que non, mais personne ne le prétend.
Si oui,
il faut dissoudre les sections génie civil et mécanique du Massachusetts Institute of Technology. (…) Si vous croyez réellement à l’une ou l’autre de ces preuves, c’est simple :
adressez-vous à des spécialistes capables de les évaluer. Peut-être avez-vous trouvé un physicien quelque part, mais, à ma connaissance, personne n’a voulu proposer quoi que ce soit à une revue
professionnelle sérieuse, soumise à la discipline de l’"examen par les pairs".
Pour des avis d'experts, vous en trouverez une ribambelle (architectes, pilotes de
lignes, militaires, etc.) sur reopen9/11 à cette adresse là:http://www.reopen911.info/temoignages.html
Même
sans aller jusque-là, on peut consulter les départements universitaires de génie civil et mécanique. Peut-être les membres du "mouvement pour la vérité sur le 11 septembre" pensent-ils qu’ils
sont tous dans le coup ? Si le complot est vaste à ce point, on peut aussi bien l’oublier. Les adeptes du mouvement disent qu’ils ont peur. Il n’y a pas de quoi avoir peur. C’est une des
positions les plus sûres pour un opposant, tous ceux qui ont un peu d’expérience en la matière vous le diront. En fait, les autorités se montrent assez tolérantes à cet
égard.
Aux USA, je ne sais pas, mais en
France, certainement pas. Quand ils ne sont pas tout simplement ignorés, les "adeptes de la théorie du complot", comme vous dites, reçoivent des bordées d'injures et se font traiter
d'antisémite ou de révisionniste, ce qui est très à la mode. L'antisémitisme, en France, n'est pas une opinion mais un délit, quant aux révisionnistes, ils n'ont plus droit à la parole
depuis la loi Fabius-Gayssot. Si vous voulez faire taire quelqu'un, il est bon de le traiter d'antisémite et de révisionniste.
Ce qui nous amène à une seconde question.
Pourquoi ce débat autour du 11 septembre est-il si bien toléré ? Je soupçonne le pouvoir de le voir d’un bon oeil. Il capte énormément d’énergies et les détourne des véritables crimes de
l’administration, infiniment plus graves. (…) Pensons à l’invasion de l’Irak, ou au Liban. Ou à ce qu’ils font subir à la population ouvrière des Etats-Unis. (…) Ils commettent des crimes
réels, qui suscitent très peu de protestations. Une des raisons - pas la seule, bien entendu -, c’est qu’on dépense énormément d’énergie militante potentielle dans ces polémiques autour du 11
septembre
Bien sur, on peut considérer le démontage de la propagande officielle comme
anecdotique, ou comme un passe-temps sans intérêt. Ce n'est pas mon cas et cela m'étonne de la part de Chomsky. Par ailleurs, considérer que les personnes qui militent pour une
réouverture de l'enquête sur le 11/9 ne sont pas sensibles à d'autres sujets tels que la guerre en Irak ou au Liban est tout simplement faux !!! Les deux combats sont
intimement liés, le 11/9 ayant servi de prétexte aux guerres.
Du point
de vue des gouvernants, c’est excellent. On donne même à ces militants du temps d’antenne (…), on met leurs livres bien en vue dans les librairies.
Cela a été vrai pour le premier livre de Meyssan, mais c'est bien fini. Il est
aussi arrivé qu'on leur donne la parole dans un débat télévisé, à condition que le débat soit inégal, que le présentateur coupe la parole au "truther"(c'est l'expression consacrée), et
qu'il n'ait en aucun cas le temps d'exprimer une opinion cohérente face à des professionnels des médias qui le réduisent en charpie en un tour de micro. Bref, que l'on soit sûr de
l'envoyer à l'abattoir. Bourdieu a très bien expliqué cela.
Très
tolérant, comme réaction. (…) Ce n’est pas le genre de réaction qu’on provoque quand on touche aux sujets sensibles. (…) Et je ne crois pas que leurs preuves soient
sérieuses. Ni même que ceux qui les exposent soient capables de les évaluer. Ce sont des questions techniques compliquées. On n’a pas l’air de le comprendre, mais ce n’est pas pour rien que les
scientifiques font des expériences, qu’ils ne se contentent pas de filmer ce qu’ils voient par la fenêtre. Car ce qu’on voit par la fenêtre est la résultante de tant de variables qu’on ne
sait pas ce qu’on a dans cet imbroglio si complexe. On peut y trouver toutes sortes de coïncidences inexpliquées, d’apparentes violations des lois de la nature. (…) Donc, découvrir qu’il s’est
passé ceci, qu’il est arrivé cela, etc., ça ne veut rien dire.
Tout est compliqué, bien sûr, mais ce n'est pas une raison pour ne pas s'atteler
à la tâche. Les scientifiques eux-mêmes se posent des questions (http://www.reopen911.info/dossiers/pdf/
… iciels.pdf) .Par ailleurs, il existe un moyen très simple pour le gouvernement américain de mettre fin à la polémique: nous montrer une vidéo d'un avion
se crashant sur le Pentagone. Vu le nombre de caméras l'entourant, ce ne devrait pas être trop difficile..
L’argument "à qui profite le 11 septembre ?" n’a guère de
poids. Dans ma première interview après le 11 septembre, je crois avoir fait cette prédiction pas particulièrement brillante : tous les pouvoirs du monde allaient immédiatement
exploiter l’événement à leurs propres fins. La Russie allait durcir ses atrocités en Tchétchénie, Israël en Cisjordanie, l’Indonésie à Aceh, et la Chine dans ses provinces occidentales. Aux
Etats-Unis on s’en est servi de la façon que l’on sait, mais aussi de beaucoup d’autres, moins médiatisées. (…) Presque tous les gouvernements ont pris des
mesures pour surveiller plus étroitement leur population et ce genre de choses. L’administration Bush l’a fait aussi. Donc, "à qui profite le crime ?" n’est pas une preuve suffisante de
culpabilité.
Ce n'est pas une preuve suffisante, mais c'est un des éléments qui posent
question.
L’idée
même n’est pas crédible. Pour qu’il y ait une once de vérité dans les théories sur le 11 septembre, il faudrait qu’il y ait eu un énorme complot, incluant les compagnies aériennes, les
médias, la préparation des faux avions. Il aurait fallu mettre au courant quantité de gens dans l’administration. Ils ne s’en seraient jamais tirés. Même une dictature n’aurait pas pu.
C’est une opération vraiment risquée.
Ce qui aurait été très compliqué pour un gouvernement, ou un service émanant de ce
gouvernement, ou une partie d'un service émanant de ce gouvernement, serait donc très simple pour quelques terroristes d'Al Qaeda débarqués tout droit de leurs grottes afghanes ? Je vous
rappelle que parmi les nombreux mensonges de l'administration Bush, on nous avait promis un repaire de Ben Laden bourré d'électronique hypersophistiquée, et qu'à la finale, il n'y avait
rien.
La
probabilité d’une fuite est très élevée : ça se serait su tout de suite. Et la moindre fuite aurait aligné tous les dirigeants devant le peloton d’exécution, et sonné le glas du Parti
républicain à jamais. Et pour gagner quoi ? Un prétexte pour faire ce qu’ils auraient fait de toute manière, sous un autre prétexte qu’ils auraient pu trouver".
Le problème de nos prétendues démocraties occidentales, c'est qu'elles ont
besoin d'un minimum d'adhésion des populations pour partir en guerre. Et effectivement, le terrorisme sous fausse bannière est un des moyens d'obtenir cette adhésion.
" Les
théories sur le 11 septembre (…) exercent le même attrait que le fondamentalisme religieux. (…) Il y a des gens qui n’aiment pas ce qui se passe, qui ont vécu des moments très difficiles, n’ont
confiance en personne, et qui n’ont aucun moyen de réagir. Alors ils se raccrochent à quelque chose. Et Internet a un effet pervers. Si c’est un outil merveilleusement efficace pour obtenir des
informations, pour l’action politique, pour toutes sortes de choses, il a cependant un gros inconvénient : n’importe qui peut lancer une théorie sur un blog ; cela n’a pratiquement aucun poids,
mais ensuite cinq personnes la lisent, et très vite elle entre en croissance exponentielle, jusqu’à devenir une énorme industrie qui s’auto-alimente. Des industries de ce type, il y en a à
foison.
De l'avantage et des inconvénients de
ce merveilleux outil qu'est internet.
(…) Je
reçois une avalanche d’e-mails. Et une grande part, plusieurs par jour, envoyés par des gens honnêtes et sincères, me demandent : "Dites-moi ce que je peux faire". Les auteurs de ces courriers
appartiennent pour la plupart aux milieux aisés, privilégiés. Ils ne sont pas richissimes, mais assez aisés pour s’asseoir à une table un soir et écrire une lettre à quelqu’un. Dans les pays du
tiers-monde les habitants ne vous demandent pas : "Dites-moi ce que je peux faire", ils vous disent ce qu’ils font. Mais, là où les populations sont infiniment plus libres, les gens posent
toujours cette question : "Que puis-je faire ?" Et un jour ils se disent : Ah, voilà ce que je peux faire : devenir en une heure ingénieur qualifié en génie civil et prouver que c’est Bush qui
a fait sauter les tours jumelles.
Certes, le sentiment d'impuissance
est organisé, mais que les gens honnêtes réagissent et sortent de cet état léthargique qui convient si bien au pouvoir, c'est tant mieux. Si la manière dont ils le font ne convient pas à
Chomsky, c'est désolant, mais cela ne change rien au fond du problème qui n'est pas, y a-t-il eu complot, car il y a forcément eu complot, mais quels en sont les organisateurs
?
Je suis
sûr qu’à Washington ils applaudissent des deux mains. (…)"
Ca, c'est moins sûr. Mais je ne doute pas de la capacité du pouvoir à digérer le
mouvement pour la vérité sur le 11/9. C'est la particularité du capitalisme de produire des forces qui travaillent à sa destruction, et de les récupérer pour mieux se renforcer. Je pense
que la plupart des actes dits terroristes sont téléguidés par les Etats qui y puisent de grands profits. Evidemment, il y a des chances que ces terroristes s'autonomisent et échappent au
contrôle des Etats, mais à la finale, les services spécialisés arrivent à retourner la situation à leur avantage. L'histoire ancienne et récente nous en fournit de multiples exemples. Il se
peut aussi que les services spécialisés s'autonomisent et échappent au contrôle du pouvoir politique, et c'est sans doute ce qui s'est passé le 11/9. Ah, nous vivons un monde compliqué. Voilà
résumé en quelques lignes ma lecture des événements, on pourrait écrire des bouquins dessus, d'ailleurs c'est déjà fait, il n'y a qu'à tendre la main pour les trouver. Je crois que Chomsky a
mal analysé la situation au départ et qu’il se débat dans une position qui n’est pas tenable, prendre ses distances avec la version
officielle tout en rejetant les arguments qui la critiquent..